
Selon le Guardian, l’interdiction des ventes de véhicules essence et diesel au Royaume-Uni sera avancée à 2030 par le gouvernement de Boris Johnson, contre 2040 aujourd’hui.
En 2017, le gouvernement britannique, alors dirigé par Theresa May, avait fixé comme but de bannir les ventes de véhicules thermiques neufs en 2040. Fin 2019, celui de Boris Johnson a étudié la date en 2035, sans la voter, avec possibilité d’avancer à 2032. Mais cette date n’est pas prête de se figer, puisqu’elle devrait encore bouger prochainement.
Une date avancée de dix ans !
En effet, selon The Guardian, cette interdiction pourrait même avancer à 2030. Le média britannique assure que le Premier Ministre l’annoncera cet automne. Cela aurait même dû avoir lieu cette semaine mais a été reportée face à la hausse des cas de contaminations.
Pour rappel, nous parlons ici de la vente des véhicules thermiques neufs, hybrides et hybrides rechargeables compris. Seuls les véhicules électriques ou pile à hydrogène seraient autorisés à la vente dans dix ans. Il n’est donc pas question d’une interdiction totale sur les routes. L’ambition générale, au-delà de l’automobile, est de rendre le Royaume-Uni neutre en carbone en 2050, l’objectif des accords de Paris.
Si cette information se confirme, le Royaume-Uni possèderait l’une des mesures les plus précoces de la planète, avec la cousine Irlande, l’Allemagne et les Pays-Bas, mais derrière la Norvège visant 2025. La France fixe toujours une date de 2040, votée dans le cadre de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
En fait, personnellement j’aurai défini 3 dates clés pour la France:
-Dans 2 ans interdiction des VT qui ne sont pas à minima mild-Hybrid,
-Pour 2030 interdiction de ventes neuf des voitures non rechargeable (ce qui laisse donc les phev ou les prolongateurs d’autonomie e-notes par exemple)
-Pour 2035 interdiction des VT en neuf, date à revalider car cela dépend de la capacité a installer des prises de recharges sur toutes les places parking en France (soit des millions de prises).
Cette décision est plus facile à prendre quand on n’a pas d’industrie automobile, il est bien évident qu’en France, en Allemagne ou en Italie les constructeurs sont moins pressés et tentent de ralentir les gouvernements.
En Belgique, il se murmure que la vente de véhicules de société neufs devrait passer au tout électrique dès 2026. Les voitures de société représentent quand même 10% du parc automobile belge. Ce n’est encore qu’un projet, mais ça irait dans le même sens qu’en UK.
L’interdiction de vente devrait se faire aussi sur les occasions. Celui qui désire acheter une voiture en 2026, sachant qu’il ne pourra la revendre 4 ans après, hésitera fort probablement d’acheter une thermique.