Premier SUV électrique du constructeur tchèque, le nouveau Skoda Enyaq est actuellement en tournée dans certaines concessions françaises. Automobile Propre a pu le découvrir en avant-première.
Chez Skoda, la Citigo électrique n’était qu’une mise en bouche. Avec le nouvel Enyaq, les choses sérieuses commencent. Fer de lance de la nouvelle offensive électrique du constructeur tchèque, le modèle est actuellement en tournée dans certaines concessions françaises. Nous avons pu l’approcher lors d’une présentation organisée à Cannes.
Plus grand qu’un Volkswagen ID.4
Cousin de la Volkswagen ID.4 dont il partage la plateforme, l’Enyaq est dans ses traits beaucoup moins lisse que le modèle allemand. Comme beaucoup de voitures électriques du marché, le SUV tchèque reçoit une calandre fermée, mais son relief lui donne un peu plus de caractère. L’Enyaq est aussi un peu plus grand que son équivalent chez Volkswagen ! Là où l’ID.4 s’étend sur 4,56 m en longueur, le SUV tchèque grimpe à 4,65 m, soit une valeur proche du tout récent Hyundai Ioniq 5 (4,64 m).
Le coffre cumule 580 litres de volume de chargement, soit presque 40 de plus que les 543 litres de l’ID.4. Plutôt bien agencé, il dispose de petits espaces de rangement sur les côtés et d’un double fond pour stocker les câbles de recharge. Rabattable en deux tiers/un tiers, la banquette arrière permet de porter le volume à plus de 1 200 litres en sacrifiant les places arrière. Une trappe à ski est également présente.
VW ID.4 | Skoda Enyaq | |
Longueur | 4585 mm | 4648 mm |
Largeur | 1852 mm | 1877 mm |
Hauteur | 1631 mm | 1618 mm |
Empattement | 2765 mm | 2765 mm |
Coffre | 543 l | 580 |
À l’arrière, l’espace est généreux. Malgré mon 1,86 m, je garde une belle marge au niveau des jambes et de la tête. L’ensemble est à la fois confortable et pratique. Outre l’accoudoir central, deux prises USB facilitent la recharge des appareils nomades. Tout droit venu de Tchéquie, le modèle de présentation est doté d’une sellerie cuir issue de la série limitée « Founder’s Edition ».
Tout aussi spacieux qu’à l’arrière, l’avant se caractérise par sa grande dalle tactile. Installée en position centrale, celle-ci s’étend sur 13 pouces de diagonale et hérite de la nouvelle interface logicielle du groupe Volkswagen. La compatibilité avec les dispositifs Android Auto et Apple CarPlay est évidemment de la partie. On retrouve également les différents menus dédiés à l’électrique pour programmer sa recharge ou suivre sa consommation.
Du côté de l’instrumentation, la transition est étrange tant l’écran paraît ridiculement petit par rapport à l’écran géant utilisé pour l’ordinateur de bord. Limité à 5 pouces, il résume les principales informations et pourra intégrer la navigation. En fonction de la version choisie, il pourra être complété par un dispositif d’affichage tête haute en réalité augmentée.
Côté pratique, on retrouve deux ports USB-C, deux emplacements pour la recharge des smartphones par induction ainsi que de nombreux espaces de rangement.
Plus de 500 km d’autonomie
Comme son équivalent chez Volkswagen, le nouvel Enyaq repose sur la plateforme MEB du groupe allemand. Modulaire, celle-ci autorise plusieurs configurations moteurs et batteries.
La version du modèle de démonstration est facilement repérable grâce au marquage 80 iV situé à l’arrière droit du coffre. Configurée en propulsion, celle-ci correspond au milieu de gamme du modèle. Elle associe un moteur électrique de 150 kW à une batterie de 77 kWh. Elle promet la meilleure autonomie de la gamme, soit plus de 500 km.
Équipées d’une batterie de 58 kWh, les versions 50 et 60 iV annoncent des autonomies respectives de 340 et 390 km. Elles embarquent de plus petites motorisations. Plus haut de gamme et configurées en quatre roues motrices, les déclinaisons 80x iV et RS iV reprennent la batterie 77 kWh. Au sommet de la gamme, l’Enyaq RS iV cumule 225 kW de puissance, 460 Nm de couple pour un 0 à 100 km/h abattu en 6,2 secondes.
Côté recharge, tous les modèles disposent d’un connecteur Combo, mais avec des niveaux de charge différents selon la version. Limitée à 7,2 kW sur l’Enyaq 50 iV, la charge en courant alternatif (AC) grimpe à 11 kW sur toutes les versions. Sur la charge rapide en courant continu (DC), la puissance s’étale entre 50 et 125 kW.
Un SUV électrique à moins de 30 000 euros bonus déduit
Disponible à la commande en France depuis le mois de septembre, le Skoda Enyaq est attendu en concession à compter du mois de juin. En matière de tarifs, la version 80 iV que nous avons pu découvrir dans la concession cannoise du constructeur débute à partir de 47 300 € dans sa version de base.
Plus abordable, l’Enyaq 50 iV débute à partir de 35 300 € hors bonus écologique. Un tarif bien plus accessible que celui du nouveau Hyundai Kona électrique, qui plus compact, débute à 39 900 € hors bonus dans sa version 64 kWh.
si on m’avait dit un jour , tu choisis skoda ou hyundai ……………………………………………………………………………
Je rigole. Ce devait donner ça
https://www.automobile-propre.com/breves/skoda-divulgue-son-suv-coupe-electrique-vision-iv-pour-geneve/
C’est à dire un Suv coupé. 2 ans après on se retrouve avec un Id4 qui a mangé trop de MacDo.
Bonjour, on parle d’un véhicule familial théoriquement capable d’emmener une famille sur son lieu de vacances, pourrait on avoir la véritable autonomie à 130 km/h pour ce genre de voiture ? Merci d’avance
Skoda a un background technique impressionnant que la nouvelle génération d’acheteurs ne connait pas ou pas bien. Personnellement j’avais mis cette voiture dans les choix possibles de mon dernier renouvellement d’auto fin janvier. Je n’ai pas donné suite à cause d’une reprise en dessous de ce qui était acceptable, j’avais sélectionné les jantes immenses avec suspension dynamique entre autres, d’un point de vu global je pense que c’est un des choix les plus intéressant à l’heure actuelle si ce n’est le meilleur.
C’est pas un peu dommage ces voitures en mode propulsion et non traction avant (notamment l’hiver) ?
Une chose m’interpelle : vos version annoncée ne sont pas sur le site skoda france …
On y trouve: les version 50 (4×2), 60 (4×2), 60 SportLine (4×2), 80 (4×2), 80 SportLine (4×2) … pas de 4×4… même les autonomie WLTP sont différentes …. qui dit vrais ??
C’est vrais que c’est vraiment mesquin cette histoire de passer par les option pour avoir + de 50 kw de charge….
bien visé.
un grand véhicule au prix d’une zoé. sa ce réfléchi. pour un usage locale avec une famille ou transportez du volume…
“Plus abordable, l’Enyaq 50 iV débute à partir de 35 300 € hors bonus écologique. Un tarif bien plus abordable que celui du nouveau Hyundai Kona électrique, qui plus compact, débute à 39 900 € hors bonus dans sa version 64 kWh.”
J’enlèverais le “bien plus”, il y a quand même un sacrée différence d’autonomie entre les deux.
Bonjour,
pour avoir comparé le kona et le e-niro les volumes intérieurs ne sont pas du tout les mêmes. Ici avec la proposition de skoda on a il me semble une grande voiture, plus habitable que les 2 voitures concurrentes pré-citées – pour une famille on peut comparer l’autonomie – mais le match se joue aussi sur l’habitabilité.
C’est à l’heure actuelle le véhicule qui me paraît le plus adapté pour les taxi et VTC. Autonomie suffisante pour une journée de travail, grand coffre pour emmener une famille à l’aéroport et beaucoup d’espace à l’arrière, et tarif intéressant. Il est urgent d’electrifier les taxis ! Ils roulent 10 fois en ville plus qu’une voiture classique.
L’argument du prix supérieur du nouveau kona de début de gamme est bancal.
En effet, au premier abord on pourrait trouver surprenant qu’avec son gabarit nettement inférieur, le nouveau Kona s’affiche en début de gamme à 39.900 € hors bonus alors que l’Enyaq de début de gamme est proposé à 35.300 € hors bonus.
C’est oublier que les remises Hyundai accordées d’office abaissent son prix à 36.400 € hors bonus.
Mais surtout, c’est oublier qu’à ce prix il s’agit du Kona 64 kWh (seule version du Kona restylé disponible à ce jour en France) dont l’autonomie (484 km WLTP) est très nettement supérieure à celle de l’Enyaq 50 (360 km WLTP).
Enfin, si les deux modèles sont limités à 7,2 kW AC en début de gamme, le Kona accepte la recharge DC 100 kW au lieu des 50 kW de l’Enyaq 50.
Aie 50 en DC en 2021 sur un engin de cette taille….ça pique…vraiment très mesquin de la part du groupe VAG d’autant plus que même en option on ne peut monter qu’à maximum 125….les bras m’en tombent….