Oublions la version hybride du nouveau Peugeot 3008 pour nous intéresser à sa déclinaison électrique. Au bout de son essai, Maxime Fontanier met en perspective le prix face aux qualités de ce SUV familial “made in France”.
Traction
De face, le Peugeot e-3008 en impose avec sa largeur de 1,90 m, inférieure de seulement 2 cm à celle du Tesla Model Y, mais quasi identique à celle du BYD Seal U. Avec ses 4,54 m, il est nettement moins long que ses deux concurrents, respectivement de 21 et 25 cm. Reposant sur une toute nouvelle plateforme, le SUV familial branché français s’intercale entre les deux au niveau de la hauteur : 1,64 cm, contre 1,62 et 1,67 cm.
L’exemplaire essayé par Maxime Fontanier n’est pas le modèle à quatre roues motrices (encore indisponible), mais celui équipé d’un seul moteur synchrone à aimant permanent qui transmet son couple de 345 Nm aux roues avant. Le bloc développe une puissance maximale de 155 kW (210 ch). Son implantation sous le capot prive le véhicule d’un frunk pourtant souvent apprécié pour ranger les câbles de recharge.
Le moteur est alimenté par une batterie lithium-ion NMC (nickel manganèse cobalt) d’une capacité énergétique utile de 73 kWh fournie par le constructeur chinois BYD. Prochainement, le pack sera composé de cellules françaises fabriquées à l’usine de Douvrin (62) chez ACC (Automotive Cells Company), coentreprise au capital de laquelle Stellantis est engagé majoritaire (45 %), avec Mercedes-Benz (30 %) et Saft (25 %).
En finition GT
L’exemplaire à notre disposition bénéficiait de la finition haut de gamme GT. Elle ajoute en particulier un écran numérique panoramique incurvé 21 pouces, un éclairage d’ambiance à bord paramétrable en intensité et couleur, des sièges en alcantara, un hayon motorisé mains libres, des projecteurs Pixel Led, et des jantes alliage diamantées 20 pouces. Mises en valeur par les bas de caisse et pourtours de roue en noir laqué, ces dernières sont montées avec des pneus Michelin e-Primacy, en 235/50.
Notre Peugeot e-3008 est enrichi de plusieurs milliers d’euros d’options, parmi lesquelles la teinte métallisée gris titane (+ 1 200 euros), le toit ouvrant panoramique avec velum intérieur (+ 1 250 euros), la sono Hi-Fi Focal à dix haut-parleurs (+ 850 euros), et la pompe à chaleur (+ 800 euros).
Le modèle à l’essai comprenait aussi l’ensemble à 1 250 euros apportant la vision à 360 degrés via 4 caméras, les rétroviseurs extérieurs dégivrants avec mémoire de position, l’alarme (périmétrique, volumique et anti-soulèvement) et des aides à la conduite plus poussées. Ainsi le changement de voie semi-automatique, le maintien dans la file, le régulateur de vitesse adaptatif, la surveillance des angles morts, la détection de trafic transversal… Et, surtout, la conduite autonome de niveau 2 couplée avec la lecture des panneaux.
L’espace à l’arrière
Sur un double-fond qui permet de loger davantage que les câbles de recharge et quelques équipements de secours, le coffre présente un volume de 520 litres. Il passe à 1 480 l en rabattant la banquette en trois parties (40-20-40). On obtient alors un plateau quasiment plat de bout en bout. Si ce n’était pas suffisant avec un habitacle plein de voyageurs, il est possible de profiter de la capacité de remorquage de 1 250 kg en retenant l’option à 800 euros pour un attelage et sa rotule démontable sans outil.
« Aux places arrière, c’est un petit peu décevant, surtout comparé à un Tesla Model Y », juge Maxime Fontanier. Ce qu’il explique par un espace plutôt réduit aux jambes et en largeur. Ca reste toutefois correct pour un SUV familial qui perd plus de 20 cm en longueur par rapport à son concurrent de la marque américaine.
Même s’il n’y a pas de tunnel de service, la place centrale sur la banquette est sans doute à réserver à un usage occasionnel. En plus d’être rigidifiée en assise mais aussi par l’accoudoir escamotable dans le dossier, elle est désavantagée par la très pénétrante console qui apporte la ventilation et différentes prises (USB, 12 V).
On y trouve aussi un petit espace de rangement qui complète les aumônières au dos des sièges avant et les bacs assez spacieux en contreportes. Ces dernières sont hélas en plastique dur dans leur partie supérieure, alors qu’elles sont légèrement rembourrées pour les passagers installés à l’avant. Sans s’effacer complètement, les vitres arrière surteintées permettent de poser le coude sur la portière.
À lire aussi Essai – Peugeot e-308 : les consommations et autonomies mesurées de notre SupertestUn volant moins gênant
Le traitement des ouvrants est sérieux, avec des joints très épais qui font bien le tour complet. Le conducteur et son passager pourront être déçus de ne pas trouver de ventilation des sièges ni de boutons pour les régler électriquement. Si c’était trop gênant, une solution : sortir 2 800 euros supplémentaires pour accéder à l’intérieur « Mistal Executive ». Le pack offre également une fonction de massage, et, à l’arrière, les sièges latéraux chauffants, comme le sont ceux de l’avant dès la dotation de série. Avec l’option, la sellerie est en cuir Nappa perforé noir.
Sur le Peugeot e-3008, l’intégration du petit volant (chauffant ici) et de l’afficheur d’instrumentation est meilleure, permettant de mieux lire les informations, notamment la vitesse instantanée. A condition de choisir une hauteur de siège adéquate. « C’est mieux conçu que sur les autres Peugeot », avec une jante du cerceau moins gênante en partie supérieure.
Les deux prises USB-C sont complétées d’un chargeur à induction pour smartphone. Les multiples espaces de rangement sont parfois très profonds. Par exemple sous l’accoudoir central qui s’ouvre en deux volets et cache un grand espace réfrigéré. La descente de la boîte à gants n’est en revanche pas ralentie, et tombe brutalement en actionnant le bouton.
Premières impressions en s’asseyant au volant
Un bon point pour l’ergonomie du poste de conduite que l’on apprécie en particulier pour la présence de boutons bien identifiables. Ainsi en console centrale pour gérer le système de ventilation et les modes de conduite. Mais aussi avec les raccourcis tactiles un peu au-dessus à partir desquels il est possible d’activer rapidement des fenêtres sur le large écran central. C’est le cas par exemple pour les aides à la conduite. Il est d’ailleurs possible les concernant de gérer ses préférences qui pourront être activées d’un clic tactile au démarrage du véhicule.
La tablette à l’utilisation fluide est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Elle sert également à afficher la cartographie du navigateur que l’on peut exploiter avec le planificateur embarqué. Grâce à lui des arrêts pour la recharge sont proposés lors des longs trajets. Peugeot utilise ChatGPT qui délivre à la demande vocale des informations en roulant ou distrait les passagers.
Pour démarrer le véhicule, la clé mains libres ne dispense pas d’appuyer sur un bouton Start. C’est en passant par un discret petit levier à sa droite et incrusté que le conducteur sélectionne le sens de marche. Les premiers tours de roues permettent de juger « agréable » le maniement du volant et « très douce » la direction. Pour un SUV familial, le Peugeot e-3008 tourne très bien, avec un diamètre de braquage à 10,6 m, contre 12,1 m sur le Tesla Model Y, mais 11 m avec le BYD Seal U.
Des suspensions déjà fermes en ville
Très plaisant à conduire en ville, le 3008 électrique offre une vue relativement bien dégagée pour le conducteur sur son environnement. Même si les montants de pare-brise sont assez épais, ils ne se montrent pas très gênants. En outre les rétroviseurs extérieurs sont assez larges, et la visibilité permise par celui en extension de plafonnier n’est pas obstruée par les repose-tête.
Les ralentissements peuvent être dosés avec les palettes à trois niveaux derrière le volant et jouant sur la puissance du freinage régénératif. Pas de conduite à une pédale toutefois. Un petit temps de latence est perceptible avant de ressentir le ralentissement effectif lorsque l’on relève le pied à l’accélérateur.
Au tableau de bord, les limitations de vitesse sont clairement affichées. Sauf si la fonction est désactivée, un bip modéré est émis par le système en les dépassant. C’est moins intrusif et mieux calibré que sur les voitures électriques chinoises. Déjà à faible allure, les suspensions se ressentent fermement. A fond en mode Eco, la pédale d’accélérateur est molle. Celle des freins apparaît douce.
Plombé par le poids
En mode sport sur une petite route sinueuse légèrement en montée, « C’est pas fou-fou », s’aperçoit Maxime Fontanier. Sur le papier, avant d’atteindre la vitesse de pointe de 170 km/h, le e-3008 prend 8,8 secondes pour boucler le 0 à 100 km/h, contre 6,9 s avec le Tesla Model Y Propulsion, mais 9,3 s au volant du BYD Seal U. La fermeté des suspensions joue ici positivement avec une caisse qui ne s’écrase pas trop dans les virages serrés. Les pneus Michelin offrent un très bon niveau de grip : « Le train avant s’accroche bien ».
Du fait d’un poids de 2 183 kg, le SUV familial « est moins agile qu’un 3008 thermique d’ancienne génération ». C’est 274 kg de plus qu’un Tesla Model Y Propulsion, et encore 163 kg au-delà du concurrent chinois. « C’est vraiment très très lourd. C’est un des défauts majeurs avec l’habitabilité aux places arrière » du nouveau modèle français.
Le poids se ressent aussi au freinage, même si l’engin s’arrête très correctement sur sol sec. Maxime Fontanier note cependant : « La sensation à la pédale est assez bizarre. Ca manque de progressivité ». Le journaliste essayeur compare : « C’est moins bien qu’un Tesla Model Y sur le plan dynamique et agrément de conduite, mais c’est mieux qu’un BYD Seal U qui est lui aussi très lourd ».
Conso et autonomie dans la moyenne
Le poids du Peugeot e-3008 ne l’empêche pas de s’insérer facilement sur une autoroute. Jusqu’à 110 km/h, l’insonorisation est très bonne. Au-delà de 130 km/h, « on commence à avoir un peu de bruits d’air au niveau du pare-brise », malgré le double vitrage à l’avant de série avec la finition GT. « Les bruits de roulement sont bien étouffés », même avec les pneus larges montés sur les grandes jantes. Les changements de revêtement ne se font pas trop entendre.
Le constructeur annonce une consommation de 17,4 kWh/100 km en cycle mixte WLTP avec le modèle que nous avons essayé. Pour Maxime Fontanier, ces chiffres sont plutôt ceux qu’il sera possible d’obtenir en ville. Il a lui même constaté 21,4 kWh/100 km au bout de plus de 120 km avec une météo avantageuse : « C’est pas aussi bien qu’un Tesla Model Y, mais c’est mieux qu’un Hyundai Ioniq 5 lui aussi très lourd ou qu’un BYD Seal U ».
Concernant l’autonomie réelle, il faut s’attendre à 280-300 km sur autoroute et 400-410 km en usage mixte : « C’est dans la moyenne de la catégorie, mais ce n’est pas faramineux par rapport au niveau de performance plutôt moyen ».
Cher, mais éligible au bonus
En théorie, le Peugeot e-3008 peut recharger jusqu’à une puissance de 160 kW. Le véhicule ne bénéficie cependant pas d’un système de préchauffage de batterie. En branchant avec un peu plus de 50 % d’énergie dans le pack, Maxime Fontanier n’a pas vu la courbe dépasser les 100 kW, redescendant assez rapidement. A 57 %, le superchargeur Ionity n’affichait déjà plus que 51 kW au bout de 4 minutes. Le chargeur embarqué permet d’exploiter les bornes AC en voirie jusque 11 kW. Grâce à l’application smartphone, l’avancement de la recharge peut être suivi à distance.
En entrée de gamme, le nouveau SUV familial de Peugeot démarre à 44 990 euros. Il faudra débourser 2 000 euros de plus pour décrocher la finition supérieur GT. « C’est relativement cher. C’est plus cher que Tesla. C’est également plus cher que le futur Renault Scenic ». Il faudrait encore ajouter plus de 6 000 euros pour bénéficier des options incluses sur le modèle à notre disposition.
En dépassant allègrement ainsi les 50 000 euros, le chèque à réaliser pour repartir avec cet exemplaire est supérieur au prix d’un Tesla Model Y à grande autonomie « qui sera deux fois plus performant ». Fabriqué en France, le Peugeot e-3008 est éligible au bonus de 4 000 euros. Des révisions sont à prévoir tous les deux ans ou 25 000 km.
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c’est une horreur ! bide annoncé, comme le 408 ?
Il y a une chose qui me dérange dans la fiche technique de ce 3008 : ils annoncent 528km d’autonomie avec une batterie de 73kwh et une consommation de 16.7kwh/100. Les calculs sont pas bons kevin : Soit la batterie fait 88kwh sur le modèle de base, soit l’autonomie est de 437km, soit la consommation wltp est de 13.8kwh/100, mais il y a forcément une valeur qui n’est pas bonne (et je parie que c’est l’autonomie). Avec la version essayée donnée pour 17.4, c’est encore pire, on tombe à 420km d’autonomie théorique.
Mêmes les chiffres donnés dans l’essai sont un peu étrange : 21.5kwh/100 en mixte (c’est pas du full autoroute l’essai), ça fait 340km d’autonomie de 100 à 0% et pas “400-410 en usage mixte”.
Bilan de la comparaison entre le Tesla Model Y (ce n’est pas moi qui le dit, c’est écrit à de multiples reprise dans l’article) et le e-3008 :
Plus court, aussi large mais n’a que 2 places 1/2 à l’arrière ==> Avantage Model Y
beaucoup plus lourd et moins performant ==> Avantage Model Y
la recharge est médiocre pour ne pas dire pire, on est en 2024 ! ==> Avantage Model Y
Réseau de recharge (nombre de sites, de bornes et puissance) ==> Avantage à Tesla.
il faut se ruiner en option ==> Avantage Model Y
plus cher, avec des entretiens tous les 2 ans ou 25 000 km (une escroquerie quand on sait que sur une électrique, à part permuter les pneus et vérifier les plaquettes, il n’y a rien à faire), Tesla préconise à 6 ans pour changer une cartouche pour la clim. ==> Avantage Model Y
Sa consommation est plus élevée ==> Avantage Model Y
la visibilité posera un problème aux personnes de moins de 1,70 – 1,75 m. ==> Avantage Model Y
Le Model Y existe depuis 5 ans. Ne pas oublier que sa version propulsion est aussi éligible au bonus.
Chacun en tirera ses conclusions et fera son choix. Je trouve les caractéristiques de l’e-3008 lamentables, il a 10 ans de retard.
Sinon le review autogefuhl bien plus pertinent que celui de Maxime, grosse déception sur AP… Le review donne une moyenne du trajet de 15kWh/100km, que me semble incroyablement basse, bravo Peugeot !
J’ai l’impression qu’on le cloué bien vite au pilori ce E-3008.
Les essais “prise en main” comme celui-ci donnent très souvent des consommations bien plus élevées que les conditions de roulage habituelles. On peut le voir avec un essai du même genre de la ioniq 5 77kWh, ou même la Mégane à sa sortie, avec Maxime qui annonçait 25kWh/100 sur autoroute. Je n’ai jamais consommé autant,même en hiver.
Par ailleurs, on ne sait pas si la batterie “française” aura exactement les mêmes caractéristiques en terme de vitesse de charge etc… Le média Challenge a indiqué que le préconditionnement serait disponible dans quelques mois (peut-etre avec la nouvelle batterie justement ?). Ils ont pour le part réalisé une moyenne de 17,8kWh/100 sur le parcours assez escarpé du Sud de la France. Tout ça pour dire qu’il faut peut être attendre d’avoir des essais plus “normés” et variés avant de se faire un avis définitif.
Merci pour l’essai Maxime, je propose que le critère “SUV pour Hidalgo” devienne part des information systématiquement abordé dans les essais de Maxime.
Le critère je vais payer 70€ au lieu de 18€ à la journée à Paris (ou autres métropoles à suivre) va certainement avoir de l’echo.
Avec une telle plateforme déjà dépassé. Je leurs souhaite bien du courage. Il en ont pour des années. Déjà avec une plateforme multi énergie tout est dit.
Dire qu’il y en a qui mon dit il y a 3 ans quand Stellantis (visser) toute les carrosserie qui lui tombé sous la main, sur leurs plateforme e-208.Tu verras quand Stellantis va sortir sa nouvelle plateforme. Ta ioniq 5 elle sera ridicule et il ne te restera plus qu’à pleurer. Bon ok
L’autonomie est peut-être dans la norme. Mais pour le reste.
Par de précondisionement. Si l’on était en 2020 2022 je veux bien et encore, mais en 2024. Ils n’ont peurs de rien. Ils doivent compter sur le réchauffement climatique, oui c’est cela.
Ou l’incompétence total de leurs clients.
Je voudrais bien voir les explications pour justifier cette lacune.
La courbe de charge SOS quoi. C’est pas fini ?…si?
Heureusement qu’il y a chat gpt. Une bonne blague pour remonter le moral durant la charge sa fait toujours du bien.
Dans ces conditions Inutile espérer pouvoir faire de grands déplacement avec et encore moins hiver. Ou alors il faudra être très patient.
Les journalistes qui ne cherche qu’à descendre les VE vont ce régaler.
Le poids risque d’être un vrai PB pour ceux qui veulent pouvoir ce garer dans une grande agglomération. Il va falloir prévoir un vrai budget.
Ah c’est ingénieurs Stellantis, des champions. C’était quoi le cahier des charges : faire encore une plateforme qui dégoût des VE.
Il ne sont pas prêts de trembler chez Tesla.
Ma ioniq 5 de 2021 intuitive 19 pousse avec PAC G1 1910 kg est loin d’être ridicule…
C’est moi qui ait un problème, ou le bruit des clignotants est tout simplement insupportable ?
On vient de trouver où été passé le budget R&D sur le développement d’une plateforme 100% électrique et efficiente…
100.000€ par jour multiplié par 365, c’est assez sympa.
Merci aux clients pour leur abnégation (et n’oubliez de cocher la case PAC sur le bon de commande, ainsi que le préconditionnement… à non ça, oubliez).
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/sochaux/stellantis-stratospherique-indecent-100-000-euros-par-jour-la-remuneration-de-carlos-tavares-fait-bondir-une-nouvelle-fois-ses-salaries-2929806.html
Qu’est-il arrivé aux ingénieurs de Peugeot? Eux qui étaient réputés pour la chasse aux kilos en trop dans les années 2010. Eux qui nous disaient que le poids était l’ennemi numéro 1 de la mobilité.
Aujourd’hui un e-3008 qui pèse
800 kilos de plus que l’actuel 3008 1,2 puretech eat8.
C’est une déroute complète. Ça veut dire mauvaise conception, pollution supplémentaire à la fabrication, et course en avant : freins plus gros, roues plus larges et grandes, renforts supplémentaires dans le châssis, moins bonne tenue de route, consommation supérieure etc.
Et stationnement deux fois plus cher dans les grandes métropoles.
Bravo les artistes!
J’espère qu’ils travaillent déjà sur l’allègement d’une version restylée…
C’est quoi la référence du SUV électrique ? Il y a autant de références que de critères propres à chacun, sur une voiture. Les uns préfèreront la puissance, d’autres l’ergonomie, la maniabilité et le confort, d’autres le gabarit en relation avec leur garage, d’autres les performances, et ainsi de suite. La Peugeot e3008 peut très bien satisfaire à la référence des clients de 3008.
A la question “Peut-il réussir face à la concurrence des autres SUV électrique ? “.
Inutile de réécrire tout ce qui est expliqué dans l’article la réponse est NON. Les acheteurs potentiels de ce VE seront des fidèles à Peugeot qui renouvèlent par habitude sans aller voir ailleurs
Carlos T ne croit pas au VE, Stellantis est en retard sur les autres constructeurs, donc il nous balance un proto. Batterie non définitive BYD qui doit être remplacé à terme par de ACC. 800V possible sur cette plateforme ce qui aurait fait la différence. Le prix excessif, le poids trop important, le manque de pompe à chaleur de série, la trappe de recharge du mauvais côté…. Sont rédhibitoire. Dommage l’intérieur est correctement présenté.
« Qui roule en Lion, a du pognon », le proverbe se confirme.
Après si on en a pour son argent, pas de problème, mais là, il suffit de remonter les posts, l’attendu ni est pas.
Ce n’est pas un modèle électrique pensé et conçu comme une voiture électrique.
Un détail presque insignifiant, surtout face à la somme d’éléments primordiaux à un VE qui ne vont pas sur cette voiture : Les poignets de portes saillantes, à l’ancienne… le détail, mais qui confirme l’état d’esprit : l’efficience on s’en tape.
Pourtant le groupe se targue de faire de gros bénéfices, mais apparemment l’argent ne se retrouve ni dans la R&D, ni dans la plateforme.
En s’abonnant simplement à la newsletter d’AP ça aurait pu les aiguiller sur les bons choix et c’est gratuit en plus (propos non sponsorisé ;) ils auraient pu découvrir deux, trois trucs à faire et d’autres à éviter. Un ingé français sait cela, mais une direction vieillotte, conservatrice et rétrograde, apparemment non.
Tavares a toujours eu l’honnêteté de dire qu’il n’aimait pas la voiture électrique, il le prouve à nouveau.
Si je résume par rapport au model Y le e-3008 est plus cher, plus lourd, consomme plus, est moins performant, a un moins bon comportement routier, et est moins logeable. Décevant.
2 points totalement rédhibitoire pour moi :
D’autres choses qui me chagrine
Des points positifs
En conclusion, désormais une voiture française tir son épingle du jeu grâce a son design et sa finition et en aucun cas de sa technologie… il est loin le temps ou les voitures française faisaient référence en matière d’innovation technologique
Moi qui attendait la plateforme STLA de pied ferme (plutôt sur une e-308 SW v2), là ce n’est toujours pas possible 😣
Dommage car le reste est intéressant dans ce gabarit, banquette 40/20/40, coffre plat avec fond amovible, vrai capacité de traction, cockpit sympa et fonctionnel…
(Nota : à 57% c’est quasi exactement le moment où mon EV6 perd ses 239kW en été, ~200kW en hiver, je vais finir par la faire racheter par mon entreprise en fin de LOA à ce rythme de non progrès technologiques pourtant craints, même si amortie… !)
Je trouve que dans les tests des VE, il n’est jamais testé l’App liée a la voiture. Sa réactivité, les fonctions proposées, sa fiabilité, etc…
Perso, c’est une extension trés importante de la voiture qui passe souvent a la trappe lors des tests.
Qu’elle est moche… et la fiche technique inquiète. 230 kg de plus que le Scenic qui a pourtant 14 kWh de batterie de plus que le Peugeot. Et du coup 100 km de plus d’autonomie, 7 cm de plus en hauteur, plus cher, moins puissant… pas pompe à chaleur en série, ni de préconditionnement. Totalement à la rue. C’est pas celle-ci qui va tailler des croupières à Tesla.
Bon ben encore raté. Même si subjectivement, elle est moins moche que le Y, le reste ne suit pas. Si on veut rouler en elec française va falloir attendre encore..
Vous avez eu un moment d’égarement pour tester une voiture française, même dans ce test BYD semble être votre référence !
Queqlues erreurs dans cet article:
La comparaison du prix de l’exemplaire essayé avec la Model Y est osé car la Model Y est très loin d’avoir les équipements de la Peugeot. Peut-être faudrait il comparé à équipement égal.
Bref, soit l’article est bâclé, soit il est à charge.
Pas de réglages électriques du siège conducteur, donc pas de mémorisation des positions. Combien elle coûte exactement dans cette configuration ?
Peut-être pourra-t’on espérer un super-test quand vous n’aurez plus de Chinoises non pertinentes à essayer? Mais pitié, prenez alors une version plus efficiente (roues notamment).
Le coffre a l’air pas mal. Pour le reste par contre… ça fait peu pour convaincre.
“De face, le Peugeot e-3008 en impose avec sa largeur de 1,90 m, inférieure de seulement 2 cm à celle du Tesla Model Y“
Plutôt que de hurler au “SUV” sans savoir de quoi on cause, c’est bien à cela qu’il faudrait s’attaquer. Où vont s’arrêter les constructeurs dans leur folie? On ne peut plus se garer sur la plupart des parking avec des engins pareils! STOP!
Rien que pour ça, il ne figurera jamais dans ma short-list.
C’est l’occasion de rappeler ici (un peu cruellement) un extrait de l’interview du PDG de STELLANTIS Carlos Tavares au Figaro en juillet 2023 ;
« Il y a deux semaines, avec nos ingénieurs, nous avons consacré un séminaire à démonter une demi-douzaine de voitures électriques qui sont aujourd’hui sur le marché. Conclusion: la technologie n’est pas aboutie. Rien n’est optimisé ».
Bref par son (non) choix de créer une plate-forme mixte thermique et électrique, il vient de chausser son vaisseau amiral de la gamme Peugeot de bottes de plomb de près de 300kg, rendant ce nouveau véhicule peu compétitif tant dans ses versions électriques que thermiques.
Et ce n’est pas les exigences de résistance aux crash tests US qui explique cette obésité. Tesla trustent les places les plus hautes de ces tests avec des véhicules, plus grand, plus performants et 250kg plus légers…
»La technologie n’est pas aboutie. Rien n’est optimisé ». Pas de pompe à chaleur installée en standard, Aucun préconditionnement possible de la batterie avt supercharge. Effectivement cette analyse prémonitoire de C TAVARES n’aura jamais été aussi pertinente et cruelle mais pour ses propres véhicules 😔
donc le même modèle avec grosse batterie consommera encore plus…
bref je passe mon chemin et j’attends de voir ce que propose le scénic par rapport au modèle Y
“Du fait d’un poids de 2 183 kg,”…. allez c’est bon, circulez !!
Le réponse est non pour moi, le constructeur et mr Tavares n’y crois pas en l’électrique alors pourquoi j’y croirait aussi en leurs produits du groupe Stellantis
Je trouve cet essai bien complaisant.
Utiliser certaines comparaisons avec la BYD Seal U pour justifier certains points qui ne seraient alors plus trop mauvais, c’est tout de même osé.
Nous sommes sur un site dédié à l’automobile électrique, qui plus est a priori plutôt “propre”.
Cet engin est une baleine d’une lourdeur atroce. Elle n’a PAS de préconditionnement de la batterie. En 2024 ! La pompe à chaleur vaut 800 balles. La version présentée explose les 50K pour une autonomie RIDICULE.
Elle consomme beaucoup trop et les premiers constats à la recharge ne semblent pas foufou.
Elle n’est pas trop chère, elle est hors de prix.
Et j’ajouterai, comme toujours avec les VE du groupe Stellantis, que l’autonomie que l’on caractériserait d’acceptable (faut le dire vite), ce ne sera pas avec les 210ch.
Et si réellement on veut la comparer à la Model Y, tous chiffres et équipements à l’appui, il ne lui restera strictement rien pour elle, si ce n’est sa fabrication française.
Comment peut-on ne pas déconseiller l’achat de cette enclume ?
Autant comme j’ai toujours adoré le design de la 3008 Thermique, je ne suis pas fan de celle-ci.
Quand aux caractéristiques pour un VE sorti pour une livraison surement second semestre 2024 je lui trouve peu d’argument pour convaincre le plus grand nombre.
Dommage.
Ce qui m’embete le plus, le coté SUV coupé qui lui fait perdre beaucoup en praticité.
Quand je pars en vacances avec mon 3008, les bagages dépassent largement de la tablette. Avec celui ci, ce ne sera plus trop possible.
Comme d’habitude chez Stellantis recharge trop lente, adieu les vacances en E-3008…
Cette plateforme STLAa, qui contrairement aux affirmations markéting, est une plateforme polyvalente( e-3008 et 3008 thermique hybride), et donc non dédiée, fait payer son poids, dans tous les domaines (efficience, nervosité, consommation etc …), surtout quand on la compare à celle d’une TMY, pourtant plus longue et nettement plus spacieuse .
On se retrouve, pour cette raison (thermique) avec une traction avant, ce qui n’est pas optimal pour VE au comportement neutre, sans la propulsion qui permettrait d’exploiter pleinement le couple, sans survirage, ni ” béquille” électronique comme c’est le cas de nombreux VE traction avant …
C’est une fois de plus la conséquence du choix de Tavares, de continuer au max avec les thermiques hybridés, dû à son refus de l’investissement lourd dans une plateforme dédiée, pourtant plus efficiente, préférant les bénéfices et les dividendes immédiats (dont il est actuellement le champion), mais d’aucuns affirment, que cela risque bien d’obérer le moyen et long terme …
Pour répondre au titre de l’article, non seulement la 3008 n’a aucune chance face à une TMY, mais elle n’a aucune chance face à pratiquement toutes les familiales électriques du marché, Scénic en tête !
Très cher, très moche (ok c’est subjectif mais quand même, cet arrière est d’une laideur sans nom), pas de préconditionnement (une blague?), un nombre d’options hors de prix, une efficience pas ouf. Bref, pas grand chose pour elle.
Pour ceux qui regarderont la vidéo, il y a aussi le bruit des cligno insupportable et le moment où l’amortisseur tape comme si Maxime avait passé un dos d’âne à 100 km/h.
Mon avis:
Cet essai du 3008 tombe bien car le nouveau Scenic a déjà été essayé par certains youtubeurs allemands.
AutomobilePropre pourra bientôt nous faire un comparatif de ces deux véhicules.