
Ford a fait le point sur ses ambitions en matière d’électrification lors d’un événement dédié. La marque a notamment chiffré le nombre de voitures électriques qu’elle veut vendre d’ici 2030.
Le PDG de Ford, Jim Farley, a révélé que la marque allait dépenser plus que prévu dans l’électrification. Le plan d’investissement de la marque américaine prévoit finalement une dépense de 30 milliards de dollars d’ici à 2025.
Cela représente environ 25 milliards d’euros en quatre ans, notamment pour mettre en place les architectures et technologies modulaires. L’autre point essentiel de ce plan de dépenses sera la fabrication de batteries.
Le constructeur américain veut en effet dessiner, concevoir et produire ses propres batteries à l’avenir. Pour cela, il va créer le Ford Ion Park, un centre dans lequel 150 experts travailleront pour tester et trouver les bonnes technologies. L’objectif est de réduire les coûts et augmenter l’autonomie des véhicules de la marque.
Les batteries Ford s’appelleront IonBoost, et il y aura une grande gamme de produits. Il y aura des batteries au lithium, mais aussi des batteries solides grâce à la start-up Solid Power, dans laquelle Ford a investi. Ford a aussi fait l’annonce d’une coentreprise avec SK Innovation. Nommée BlueOvalSK, celle-ci sera en charge de la construction de cellules de batteries pour Ford et Lincoln aux États-Unis.
Enfin, le constructeur a mis à jour ses projections pour le marché de l’électrique. Grâce au Mustang Mach-E et au F-150 Lightning, ainsi qu’aux utilitaires électriques, il veut rapidement diversifier son offre « zéro émission ». Farley a d’ailleurs mis à jour le nombre de réservations pour le pick-up électrique. Celles-ci s’élèvent désormais à 70 000 en une semaine. L’objectif de Ford est de vendre 40 % de voitures électriques dans le monde en 2030.
40% d’ici 2030, ça me semble relativement peu, les prévisions actuelles sont d’environ 20% (EV + PHEV) d’ici 2025, et la croissance est exponentielle.
Ca montre que les géants de l’auto sont encore septiques sur la percée des VE.
Leurs préoccupations sont certainement plus bassement économiques qu’écologiques, et ça ne laisse présager rien de bon pour l’avenir de la planète.
Pour moi, il y 2 types de positionnements possibles chez les constructeurs historiques.
Ceux qui ont réellement décidé de s’orienter vers les VE, et qui acceptent les investissements énormes non seulement pour les plateformes dédiées, mais aussi pour les batteries.
Dans cette catégorie, on trouve WV, Merco, Ford, GM…
Et puis , il y a les autres qui bricolent des plateformes » bonnes à tout « ( ..), et qui investissent le moins possible ,, qui brocolent dans l’H2( pêche aux subventions publiques…), et peu ou pas dans les batteries, et on retrouve les Japonais (Toyota en tête), Stellantis, Renault/Nissan( qui a vendu AESC), etc etc…
L’avenir nous dira ceux qui ont eu raison…et les autres , ou ce qu’il en restera ..
Vu les retards accumulés sur l’électrique, pas certain qu’il reste grand chose de Ford en Europe d’ici 5 à 7 ans. Le syndrome Opel risque de se reproduire pour Ford Europe.
ça bouge a l’est, ça remue a l’ouest et nous au milieu, on rétrofit les 2 ch et bricolent les pétroles…