Aiways se veut rassurant sur l'avenir de sa production malgré des difficultés financières. Le constructeur chinois est en pleine restructuration mais dément que son futur soit flou.
Selon un journal chinois, la firme Aiways, qui commercialise deux SUV électriques, ferait face à des difficultés. Sur un marché occupé par des start-ups en pleine tourmente dans l’industrie, la firme ne ferait pas exception.
Ainsi, sa production serait à l’arrêt, car le versement des traites et des salaires seraient également interrompus. C’est ce que confirme la branche française de la marque à nos confrères du Journal de l’Automobile. Néanmoins, le constructeur assure que cette situation n’est pas appelée à durer.
“Aiways est actuellement en restructuration dans le cadre d’un changement d’investisseurs. Cette situation a créé un retard de paiement des salaires et charges de la société”, a déclaré Aurélien Venet.
Le porte-parole d’Aiways France ajoute que cela a aussi “entrainé un arrêt de l’usine. Mais nous sommes assez confiants sur l’issue positive de la situation. Pour l’instant, Aiways Europe et Aiways France ne sont pas impactés par la situation en Chine.”
Que les clients français de la firme ne s’inquiètent pas : Aiways n’est pas en difficulté dans l’Hexagone. “En France, nous disposons toujours d’U5 ainsi que des pièces de rechange pour satisfaire nos clients.”
À lire aussi Aiways : bientôt une usine de voitures électriques en Europe ?
Le marché automobile Chinois est en forte croissance depuis 2009, c’est un marché jeune. Rien de plus logique à ce que des tas de marques apparaissent, disparaissent, renaissent, …
Le souci que je vois c’est le service après-vente. S’il n’y en a pas ou qu’il n’y a pas de pièce, c’est peu encourageant.
C’est un peu le principe du marché chinois: un far west sans foi ni loi.
Si ça fait pareil que dans le domaine du logiciel ou de l’électronique, il va sortir de cette compétition folle des sociétés très agiles mais aussi fortes face auxquels il sera difficile de rivaliser.
L’exemple même est Amazon: jugé compétiteur féroce en Amérique ou en Europe, il est passé pour un gentil chaton qui s’est fait lessiver en Chine.
Et là rien à voir avec des biais de concurrence, j’étais expat dans les années 2010 et toutes les boîtes chinoises (Alibaba, Taobao, JD, 1688…) avaient toutes des applications mobiles, une logistique à des années lumières de Amazon qui faisait du surplace.
Fin mot de l’histoire: celui qui se prenait pour un dur à cuire (Amazon) s’est fait sortir en quelques années seulement, n’a jamais pu adopter le rythme d’innovation.
Nos constructeurs européens ont intérêt à s’accrocher sur la marché chinois pour apprendre et se battre là-bas qu’attendre l’arrivée de constructeurs chinois qui auront survécu à leur sélection naturelle
A mon avis il y a peut être trop de start up Chinoises qui veulent se lancer dans le véhicules électrique.C’est vrai il n’y a pas une semaine sur automobile propre,ou on découvre des nouveaux constructeurs chinois.