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Véritablement enthousiasmé par son Nissan Ariya reçu il y a quelques semaines, Florent avait déjà goûté à l’électrique quelques années auparavant. Ce coup de foudre qu’il a éprouvé pour le SUV branché nippon, il souhaite le partager avec nos lecteurs.
Chez Florent, on en est à la deuxième voiture électrique. Entre les deux, un petit retour à un modèle essence qu’il nous explique : « Il y a une dizaine d’années, avec l’envie de faire un geste pour l’environnement, nous avons pris une Renault Zoé en remplacement d’une Clio. Elle nous servait de seconde voiture dans le foyer et se prêtait bien à notre mode de vie d’alors. En 3 ans, nous avons parcouru environ 35 000 km avec elle ».
C’est surtout Madame qui roulait alors en électrique au quotidien : « J’avais une voiture de fonction. Mon épouse prenait la Zoé pour se rendre sur son lieu de travail à Reims dont nous sommes distants d’environ 25 kilomètres. Nous la rechargions à la maison ».
Financièrement, l’usage de la polyvalente du Losange n’est pas apparu convaincant : « Le principe de la location pour la batterie me dérangeait. Il n’était pas rentable pour nous ». Et puis le besoin de davantage d’autonomie s’est fait sentir : « Nous avons alors pris en LOA sur 3 ans un Peugeot 2008 à motorisation essence. Nous nous en servions occasionnellement pour nous rendre en Bretagne ».
Le retour à l’électrique fait suite à un changement de situation pour Florent : « Je ne disposais plus d’un véhicule de fonction. J’ai eu dans ce cadre des Peugeot 5008 et 508 et une Renault Laguna. Il nous fallait une nouvelle voiture dans le foyer. Cette fois, nous voulions que l’électrique soit notre véhicule principal ».
Lorsqu’il a découvert le Nissan Ariya grâce à une publicité, Florent a ressenti comme un véritable coup de foudre : « Je ne suis pas spécialement attaché à cette marque. Nous sommes allés découvrir ce modèle chez le concessionnaire. L’essai a duré une trentaine de minutes. Les jours qui ont suivi, j’ai regardé ce qui se faisait avec une autonomie du même ordre et un rapport qualité/prix équivalent. Je suis resté sur ma première excellente impression pour le SUV électrique de Nissan ».
Notre lecteur voulait repartir avec l’exemplaire essayé : « La commande a été passée en novembre 2022. Nous avons dû attendre notre Ariya jusqu’à mi-avril. Nous l’avons donc depuis quelques semaines ».
À lire aussiTémoignage vidéo – « J’ai acheté mon Tesla Model Y avant la baisse des prix mais ça ne m’embête pas plus que ça »Aujourd’hui, le site Internet de Nissan propose le modèle traction haut de gamme retenu par Florent à partir de 61 400 euros TTC : « Il est en finition Evolve, avec la batterie 87 kWh. L’Ariya existe aussi avec un pack plus petit d’une capacité de 63 kWh. Notre exemplaire nous a été proposé à 58 900 euros, auxquels il a fallu ajouter 1 500 euros pour la sellerie en cuir bleu et 1 200 euros pour la peinture biton gris Ishidoro avec toit et rétroviseurs en noir métallisé ».
Les options ont quasiment été payées par la prime à la conversion de 2 500 euros : « La concession a repris pour cela un vieux Renault Kangoo ». En 6 semaines, le compteur de l’Ariya s’est incrémenté de plus de 3 000 km : « À Pâques, nous sommes allés à Noirmoutier. Nous avons parcouru 1 300 km sur une semaine ».
Ce qui lui a permis d’essayer plusieurs stations à haute puissance : « À l’aller, nous avons rechargé chez Ionity entre Chartres et Le Mans, puis dans une station IECharge perdue dans la nature à Carquefou. Au retour, nous avons essayé chez TotalEnergies. J’ai l’impression que sur l’autoroute, l’électrique revient aussi cher que de rouler en diesel ».
La plupart du temps, le Nissan Ariya de Florent sera rechargé depuis la maison : « Avec seulement 2 longs trajets par an, notre voiture ne va pas souvent être branchée sur des bornes en courant continu. Le prochain voyage est prévu cet été en Bretagne, à Pont-Aven. J’ai pris le badge Chargemap ». Selon les sorties du week-end, notre lecteur estime que son SUV sera mis en recharge à la maison une ou deux fois par semaine.
Il s’y est pris à l’avance pour faire installer une wallbox : « C’est une borne 7,4 kW de Izi by EDF. Avec le montage, elle m’a coûté environ 1 000 euros. Je vais bénéficier en 2024 d’un crédit d’impôt de 300 euros. Je souhaitais l’obtenir en 2023, mais l’installation n’a pas pu être faite en décembre 2022, seulement le 4 janvier dernier ».
Un système a été ajouté pour ne pas risquer de coupure de courant : « J’ai un abonnement électrique 12 kVA. Ma maison est équipée d’une pompe à chaleur 11 kVA. Un dispositif a été relié au niveau du compteur Linky qui donne la priorité à la PAC. Il s’agit de deux fils connectés au boîtier TIC (Télé-information client) ».
La première mauvaise surprise concernant le Nissan Ariya de Florent est survenue dans les premières heures : « Plus de batterie 12 V. Un dépanneur est venu démarrer le véhicule pour que nous nous rendions à la concession. Finalement, il n’y a pas eu besoin de remplacer la batterie ».
Notre lecteur se « demande si ce n’est pas le verrouillage/déverrouillage par éloignement/proximité qui en serait la cause, car la voiture dort dans le sous-sol. Peut-être qu’en passant au-dessus avec la clé dans la poche ça agissait sur le système. Je l’ai inhibé déjà parce qu’il était responsable d’arrêts de recharge quand on s’approchait de l’Ariya ».
Dans les moins, le Champenois place aussi : « Un chargeur embarqué AC de seulement 7,4 kW, l’obligation de valider à chaque fois par ‘OK’ la connexion smartphone pour des raisons de confidentialité, un coffre trop juste d’au moins 100 litres pour une famille de 4 personnes comme nous, un amortissement un peu dur, le manque de stores sur les vitres à l’arrière, un système audio Bose low cost. Sur le Peugeot 5008, le système Focal est vraiment mieux ».
Et la climatisation : « Elle se met trop fort en route quand il fait chaud. J’ai dû la régler à 24° C pour ne pas avoir froid ».
Dans les points positifs qui lui viennent en tête, Florent cite : « L’espace à l’intérieur et notamment pour les passagers à l’arrière, le silence de fonctionnement, la souplesse et l’autonomie ».
Avec une conduite plutôt calme, mais sans se traîner, il évalue la consommation moyenne à 24 kWh/100 km sur autoroute. Et 19 kWh au quotidien, soit une autonomie de l’ordre de 450 km : « En dehors des vacances, j’ai des trajets de 28 km dont 10 de voie rapide ».
Notre lecteur apprécie aussi : « l’ergonomie du tableau de bord, le toit panoramique, l’accoudoir central qui coulisse électriquement en dégageant de plancher ». La bonne appréciation du véhicule est partagée : « Les enfants dorment mieux dedans, les autres personnes que nous transportons sont ravies. Et quand il faut sortir avec cette voiture, c’est la course entre ma femme et moi à qui arrivera le premier pour la conduire ».
Les satisfactions concernant l’Ariya portent aussi sur les aides à la conduite : « Par rapport au Peugeot 5008, le régulateur adaptatif est bien plus réactif. Sur autoroute, on sent la voiture accélérer plus vite pour doubler et avant de changer de voie quand on a mis le clignotant. Le maintien entre les lignes est doux. Le volant est capacitif : pas besoin de donner des à-coups pour que le système détecte qu’on a bien les mains dessus ».
Les feux adaptatifs emportent aussi l’adhésion de Florent : « Ce n’est pas un simple système qui passe des phares en feux de croisement quand une voiture arrive en face. C’est une véritable modulation des feux de route qui baissent en intensité. Parfois d’un seul côté, quand par exemple le faisceau pourrait renvoyer un flux éblouissant en éclairant un panneau de signalisation. On est vraiment un cran au-dessus. Je l’avais lu, mais j’ai découvert tout cela à l’usage ».
Il y a l’ambiance à bord aussi : « Elle est inspirée de l’art japonais Kumiko. Différentes zones sont rétro-éclairées. Par exemple les contreportes, l’espace à droite du pédalier, et toute une ligne qui fait le tour du véhicule. Le tout est réglable et bien plaisant dans la nuit ».
À lire aussiTémoignage – Christophe a abandonné l’électrique pour revenir à l’hybridePour Florent, le Nissan Ariya attire : « Les gens se retournent sur son passage. Ce SUV électrique apparaît original avec son look un peu futuriste, notamment au niveau de la face avant. Dès que la voiture est arrêtée, tout le monde veut regarder à l’intérieur ».
Pour cette raison, mais aussi pour tout ce qu’il a découvert de très positif à l’usage, il conseille : « Avant d’acheter un Tesla Model Y, allez essayer un Nissan Ariya. Il est plus cher, c’est vrai, mais ceux qui peuvent se permettre la dépense lui trouveront un meilleur rapport prix/finition ».
Concernant la mobilité électrique en général, il estime que « c’est une bonne chose » et qu’il suffit d’utiliser un VE pour en être convaincu. Toutefois, il émet quelques craintes concernant les réseaux de recharge : « Quand nous sommes revenus de Noirmoutier un dimanche, il ne restait plus qu’une place à la station TotalEnergies où nous nous sommes arrêtés. Ceux qui sont arrivés après nous ont dû attendre. C’était un week-end de 3 jours. Le lendemain, lundi 1er mai, c’était sans doute plus tendu. La limite est trop vite atteinte ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Florent pour son témoignage intéressant et sa sympathie.
Philippe SCHWOERER
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