Le géant pétrolier japonais Eneos teste ses premiers carburants de synthèse. Toyota et sa Prius sont les cobayes idéaux pour ce projet.

Avec la disparition progressive des moteurs thermiques, on sait que les e-fuels pourraient jouer un rôle crucial. Ils pourraient notamment avoir raison de l’interdiction totale des moteurs thermiques en Europe en 2035.

Au Japon, Toyota prend les devants et travaille avec Eneos sur des tests pour ses carburants de synthèse. On sait que le constructeur n’est pas un grand amateur de 100 % électrique, et il a peut-être ici une solution de transition pour les prochaines années, en attendant un marché automobile totalement électrique.

Eneos a développé un premier carburant de synthèse et a voulu l’essayer dans des véhicules. Il a ainsi proposé à Toyota de servir de cobaye avec deux modèles. La toute nouvelle Prius hybride rechargeable en faisait partie, ainsi que la petite sportive GR86.

Les ingénieurs ont rempli les réservoirs des véhicules de 90 % de carburant normal et de 10 % d’e-fuel. Eneos fabrique ce dernier à partir de capture de dioxyde de carbone, lui conférant le statut de neutre en carbone.

On ne sait pas si les véhicules ont subi des modifications pour accueillir ce nouveau produit. Il s’agit d’une petite production, à raison d’un baril par jour. Eneos a révélé via son PDG Takeshi Saito que la production d’e-fuels se ferait en masse à l’horizon 2030.

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