La gamme de véhicules utilitaires électriques à pile hydrogène de l’entreprise australienne H2X Global est en train de se constituer. En plus du pickup, c’est un fourgon et sa déclinaison en taxi qui enrichissent le catalogue. Sont aussi annoncés un camion porteur et un autocar.
Pickup Warrego
Jeune entreprise australienne qui espère s’imposer sur le marché des véhicules professionnels fonctionnant avec de l’hydrogène, H2X Global a commencé à se faire connaître avec un pickup baptisé « Warrego ». Nous avions déjà présenté en septembre 2022 ce véhicule qui s’appuie sur le Ford Ranger en version Super Cab.
Ses caractéristiques ont cependant évolué depuis, et pourront encore être modifiées. Ainsi au niveau de l’autonomie, désormais moins généreuse. Elle n’est plus de 750 km permis par à un réservoir d’une capacité de 9,3 kg, mais de 450 km avec 6 kg de gaz.
Une baisse du rayon d’action sans doute à rechercher du côté de la pression, d’abord indiquée à 700 bars, mais peut-être révisée à 350 bars du fait de sa plus grande disponibilité sur le terrain.
Motricité intégrale
La motricité intégrale du pickup serait assurée par un moteur dont la puissance a grimpé de 220 (300 ch) à 260 kW (353 ch). Cette dotation permettrait de boucler en 8,1 secondes l’exercice du 0 à 100 km/h, avant de filer vers la vitesse maximale de 130 km/h.
L’architecture comprendrait également une batterie lithium-ion d’une capacité de 30 kWh, une pile à combustible 60 kW, et des supercapacités.
Cet engin pourrait supporter une tonne dans sa benne et tracter une remorque jusque 2,5 tonnes. H2X Global envisage parmi les diverses utilisations possibles de son Warrego d’être exploité pour les chantiers de construction et dans les mines.
Partenariat
La grande nouveauté est à rechercher du côté du fourgon Darling Van qui semble vouloir jouer la carte de l’élégance, entre le Ford Transit Custom et le Volkswagen ID. Buzz. Avec lui, H2X Global a annoncé le démarrage d’un partenariat le liant à la société d’ingénierie automobile KTM Technologies.
Les deux entreprises ont convenu de travailler ensemble avec l’objectif de « développer des solutions innovantes pour des carrosseries légères et résistantes ». Ce rapprochement était déjà d’actualité lors de la présentation du Darling Van dans le cadre des Body Engineering Days localisés fin septembre dernier à Aix-la-Chapelle, en Allemagne.
H2X Global attend un retour d’un de ses fournisseurs au sujet de l’utilisation d’aluminium T4/T6 pour construire ses futurs utilitaires.
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Pour une charge utile jusqu’à 3,5 tonnes et une capacité de remorquage comprise entre 1 et 2,55 tonnes, le Darling Van est annoncé en trois versions de fourgon. Avec une longueur de 4,903 m, le Standard offre un volume de charge de 5,1 m³, contre 4,6 m³ pour le Compact de 4,670 m de long, et 5,8 m³ avec la déclinaison étirée à 5,324 m.
H2X Global précise que, pour toutes ces configurations, le volume de charge par rapport à la longueur est identique à un utilitaire thermique équivalent. Afin de pouvoir pénétrer dans un maximum de parkings, la hauteur du véhicule a été limitée à 1,950 m. L’autonomie est annoncée à plus de 400 kilomètres.
Le constructeur australien assure que le coût d’exploitation de ses utilitaires à hydrogène serait inférieur à celui d’un modèle classique.
Déclinaisons
Plusieurs déclinaisons du Darling Van figurent déjà sur le site Internet de H2X Global. Ainsi en fourgon réfrigéré et en benne. Mais aussi en taxi. Les trois longueurs du fourgon seraient reprises.
En plus du siège du conducteur, le Standard permettrait d’embarquer sept voyageurs assis confortablement dans des fauteuils individuels. Ils ne seraient plus que cinq dans le modèle compact. En présentation longue, neuf personnes pourraient être prises en charge, à raison de trois sur chacune des deux banquettes tout à l’arrière, et trois autres sur des sièges individuels. L’accès à bord s’effectuerait par une porte latérale coulissante.
À la disposition du conducteur : une caméra à 360 degrés et des capteurs avant et arrière.
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Reste le problème du prix H2 , vu que le carburant est aussi cher que le diesel a la pompe , quel intérêt de changer de techno ? je précise que le prix a la pompe est pour le H2 produit a partir de gaz.
Bonjour Philippe, il n’y a aucune indication de prix dans l’article, Du coup, qu’entendez-vous pas “démocratiser” l’utilitaire électrique à pile à hydrogène ?
Sans aucun intérêt pour le marché européen !
Rendement asthmatique de l’hydrogène, coûts de fabrication, stockage, approvisionnement, absence de pompes et tarifs exorbitants, surpollution, et j’en passe… Bref, à part pour les cargos, et éventuellement les camions, cette technologie n’est pas adpatée au marché de l’automobile…
Beaucoup de conditionnel dans l’article. Encore une entreprise de vaporware?
Je ne suis toujours pas convaincu par cette technologie.
Faire de l’hydrogène avec 70% de rendement, comprimer, transporter, distribuer, stocker…
Vendre 15€/kg (6kg pour faire 450km)
Et une fois dans la voiture, conversion en électricité avec 50% de rendement… Gloup !
Pourquoi ne pas supprimer plein de transformation et charger la batterie directement avec de l’électricité pour moins cher ?
90€ pour 450km en H2
10€ pour 450km en VE.
Le porte monnaie du client décidera.
Les australiens qui on de grands espaces ensoleillés et venté, mais qui utilisent principalement du charbon, pour eux l’hydrogène est la suite logique car on peut l’obtenir dirrectement depuis les resources fociles. En australie l’hydrogène se vendra peu etre mieux que les vehicules a batterie qui ne seduisent que moins de 5% des achteurs.