Dans le pays de l’oncle Sam, les ventes sur les voitures hybrides et hybrides rechargeables progressent vite. En parallèle, celles sur les électriques ralentissent. Les États-Unis seraient-ils à l’aube d’une nouvelle ère ?
Les voitures hybrides plutôt que les électriques ?
Le marché de l’électrique s’embourbe aux États-Unis. Malgré une politique en faveur de ces voitures, l’administration Biden peine à faire décoller les ventes sur le sol américain. En revanche, en 2023 et depuis le début de l’année 2024, les ventes sur les voitures hybrides progressent vite. Et les constructeurs américains s’en sortent bien sur ce créneau selon Reuters : le Jeep Wrangler 4xe hybride rechargeable représentait par exemple la moitié des ventes totales de Wrangler aux États-Unis au cours du second semestre 2023.
À lire aussi Joe Biden fait des voitures électriques un élément central de sa réélectionSi les marques avaient prévu d’abandonner progressivement les motorisations hybrides au profit des électriques, le marché américain semble vouloir en décider autrement. En effet, au fil des mois, les constructeurs augmentent même leur capacité de production de voitures hybrides (essence-électricité) et d’hybrides rechargeables. Tout simplement parce que la demande est au rendez-vous, contrairement à ce que les analystes observent sur le marché de l’électrique aux États-Unis.
Les constructeurs américains mettent le paquet sur l’hybride
Les ventes de Ford sur les modèles hybrides ont par exemple augmenté de 37 % au cours des deux premiers mois de l’année 2024. Scott Simmers, le patron d’une concession à Cathedral City, en Californie, confirme cette tendance. Selon lui, « la voiture la plus en vogue chez nous en ce moment est la Maverick hybride ». Il a même déclaré qu’il pourrait en vendre davantage « si Ford pouvait en construire plus ». Et c’est précisément ce que compte faire la marque.
En effet, Jim Baumbick, directeur du développement des produits chez Ford, précise que « nous avons dû nous dépêcher d’augmenter la capacité de production de la Maverick [un petit pick-up]. Nous avons ajouté une troisième équipe pour répondre à la demande ». Ford a également déclaré qu’il prévoyait de doubler le nombre de F-150 hybrides. Aux États-Unis, la tendance de l’hybride semble se confirmer en particulier sur les gros modèles, les utilitaires et notamment les pick-up.
Un changement de cap à venir ?
L’orientation de l’industrie vers les voitures hybrides remet en question les politiques climatiques de Joe Biden en faveur des véhicules électriques. La Maison Blanche s’apprête pourtant à publier un nouveau décret qui vise à obliger les constructeurs automobiles à augmenter la part des véhicules 100 % électriques à 60 % d’ici à 2030. Mais l’élection présidentielle de novembre 2024 pourrait bien changer la donne. Donald Trump n’est pas un grand fan des voitures électriques, c’est le moins que l’on puisse dire.
À lire aussi Selon les Etats-Unis, les voitures électriques chinoises pourraient envoyer des données à PékinIl s’est récemment exprimé sur le sujet en disant que « les voitures électriques ne vont pas assez loin et coûtent trop cher ». L’ancien président américain et actuel candidat pourrait donc favoriser les voitures hybrides. Il estime que « les États-Unis ne peuvent pas se contenter de passer à l’électrique. Cela nuirait à notre économie ». Aujourd’hui, la réalité est que la plupart des constructeurs automobiles américains perdent de l’argent avec les voitures électriques. Ils voient dans les hybrides une trajectoire plus rentable.
L’écart de prix entre l’hybride et le thermique se ressert
Les modèles hybrides ont un avantage majeur face aux électriques : leur prix. En 2024, les hybrides et hybrides rechargeables ne coûtent pas beaucoup plus cher que les modèles à essence. Aux États-Unis, le Ford F-150 hybride est vendu aux alentours des 61 000 dollars. Son équivalent thermique vaut quasiment le même prix. L’hybride est donc une solution de plus en plus plébiscitée par les consommateurs qui ne veulent plus d’essence mais qui n’osent pas sauter le pas vers l’électrique.
À lire aussi Pour imaginer son pick-up électrique, Toyota teste la concurrenceDe son côté, Toyota, leader sur le marché des voitures hybrides, prévoit aussi une augmentation significative des ventes. David Christ, responsable de la marque japonaise sur le marché américain, a déclaré qu’en 2023, « les hybrides ont représenté 29 % des ventes globales. Mais depuis le début de l’année, c’est 37 %. Nous prévoyons d’atteindre 45 % sur l’ensemble de l’année ».
La marque a aussi réduit l’écart de prix entre les voitures hybrides et les voitures avec un moteur à combustion interne. Si avant il y avait entre 6 000 et 7 000 dollars, il n’y a aujourd’hui plus que 1 500 ou 2 000 dollars.
Consommation theorique du parc d’hybrides rehargeable:1,7l/100.Consommation réelle :6l/100!Pourquoi,parce qu’une part importante sont des véhicules de société (Pas de TVS) dont les utilisateurs ne paient pas le carburant,ils ne rechargent donc jamais!Comme le dit un article des Echos :l’hybride rechargeable est une imposture!Les gens vont s’en rendre compte.
Eh oui, le fameux rapport du GIEC n’a jamais imposé pas de passer au tout électrique, mais de réduire notre dépendance au fossile. Les PHEV, GNV, E85, H², font partie des solutions dans un pays très charbonné. Que dit ce fameux rapport ? Extrait du résumé sur gouv.fr : « Ce nouveau rapport sur la stratégie énergétique repose sur quatre piliers : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR) et la relance de la filière nucléaire française ». Donc en toute logique, plus de BEV se chargeant au charbon bien plus impactant que l’essence finalement, aux USA, DL, PL, RPC, etc. D’où l’intérêt du fondement dans la compréhension du « Electricegalethermic » …
Comme si passer à l’électricité était un choix. Comme si un jour les constructeurs et les gouvernements l’avaient décidé. Ça fait 27 ans que le giec demande d’électrifier nos modes de vie. Ce que racontent les américains et autres Pragmatic n’est fondé sur rien et n’a pas d’intérêt.
Le marché du VE se mettra en place INEVITABLEMENT…mais ce sera beaucoup plus long que prévu, surtout par les politiques.
En attendant, profitons du choix que nous avons fait sans jeter l’opprobre sur ceux qui ne sont pas encore convaincus ou n’ont pas la possibilité de changer…c’est juste du respect.
“ l’écart de prix entre les voitures hybrides et les voitures avec un moteur à combustion interne”
Parce que dans une hybride il n’y a pas de moteur à combustion interne?
Dans un pays qui se prépare à choisir un nouveau président fou furieux, il est facile de toyotiser la population en faisant croire que l’essence, c’est de l’électricité!
Effectivement, après le « oh mon beau miroir » du véhicule électrique des débuts, les études écologiques suivies par les tests de performance, se sont depuis affinés et démocratisés sur les médias. Maintenant tout le monde y a accès et pour l’instant, ils ne montrent pas de très gros progrès en rayon d’action, ni au bilan carbone dans les pays du fossile. La seule chose en faveur du VE communément admise, est le déplacement de la pollution derrière la colline, d’où l’intérêt de rouler électrique en agglomération le plus possible pour éviter sa concentration, mais de conserver les avantages du carburant liquide pour la longue route 66.