Renault s’est associé avec Veolia et Solvay pour un recyclage efficace des batteries trop faibles dans les voitures électriques.

Pourquoi le constructeur s’entoure-t-il de grosses pointures de la chimie et de la gestion des déchets ? Tout simplement pour réduire l’empreinte carbone de la production de batteries. Mais aussi pour récupérer des ressources stratégiques pour cette activité. Ainsi le lithium, le cobalt et le nickel.

Avant cette phase de recyclage, Renault aura pris soin d’exploiter le plus longtemps possible les cellules. Plusieurs pistes sont suivies. Tout d’abord pour propulser des engins de manutention ou des bateaux convertis à l’électrique. Ensuite pour le stockage de l’énergie associé aux énergies renouvelables.

Le Losange organise la collecte des accumulateurs qui sont en fin de vie. Il fait appel pour cela à son réseau commercial, à des partenaires logistiques, et à sa filiale Indra. En 2024, la Re-Factory de Flins-sur-Seine disposera d’une ligne spécifique au démantèlement des véhicules électriques.

C’est ensuite que Veolia intervient. À Dieuze, en Moselle, les composants de la batterie sont broyés et les métaux sont récupérés grâce à des procédés chimiques. Le rôle de Solvay est ensuite de purifier ces matières premières. Et ce, afin qu’elles puissent être utilisées pour la fabrication de nouvelles batteries.

Le tout forme une boucle d’énergie circulaire.

Dans son programme One Planet, Solvay espère justement doubler au moins les revenus générés de la sorte à échéance 2030.

Cycle de vie des batteries chez Renault