Après le concept vient le tour de la version de série : Toyota lève tout juste le voile sur la version définitive du bZ4X, son premier SUV électrique.

Pragmatique ou sceptique, on ne le saura jamais. En tout état de cause, le fabricant japonais arrive avec un coup de retard et de force dans le segment des électriques. Après une première tentative avec le Lexus UX300e, le groupe japonais lance le Toyota bZ4X.

Derrière ses lignes de concept-car aussi torturées que son nom, le SUV électrique repose sur une plateforme e-TNGA, développée en partenariat avec Subaru, qui divulguera bientôt le Solterra (une fois que la marque aura fini de jouer avec les teasers).

Un volant One Motion Grip en option

Plus court et moins haut qu’un Toyota RAV4, le bZ4X présente un empattement plus long de 160 mm. Ce qui correspond à une valeur totale de 2,85 m, qui fait la part belle à l’habitabilité arrière selon la marque. Côté coffre, il annonce un volume total de 452 l en configuration cinq places.

L’intérieur diffère sensiblement des habitudes de Toyota et adopte une définition plutôt futuriste. Et c’est notamment le cas derrière le poste de conduite, avec une instrumentation numérique de 7 pouces reculée, derrière un volant de type Yoke. Baptisé One Motion Grip, il repose sur un système by-wire dénué de connexions mécaniques, lui permettant ainsi de proposer une démultiplication variable et d’arriver en butée avec seulement 150° d’angle. À noter qu’un volant traditionnel sera dans un premier temps proposé sur le marché européen.

Deux ou quatre roues motrices

Le Toyota bZ4X sera disponible en entrée de gamme avec un moteur installé à l’avant, d’une puissance de 204 ch pour 265 Nm de couple. Son 0-100 km/h en 8,4 s et sa vitesse de pointe de 160 km/h ne font pas de fracas, mais il devrait présenter la meilleure autonomie possible.

Une version à transmission intégrale sera aussi ajoutée au catalogue avec deux moteurs électriques de 109 ch chacun. La puissance combinée n’atteint pas des sommets avec 217 ch et 336 Nm de couple. En revanche, cette version proposera plusieurs modes de conduite adaptés.

Jusqu’à 450 km d’autonomie

Le SUV électrique propose dans les deux cas une batterie de 71,4 kWh. Les valeurs d’autonomie n’ont pas encore été communiquées, mais Toyota envisage un rayon d’action de 450 km WLTP dans la meilleure des configurations. Et ce grâce notamment à une pompe à chaleur.

Côté recharge, le bZ4X pourra viser une puissance maximale de 150 kW sur une borne de recharge rapide DC avec son port Combo CCS. Mais il faudra attendre la fin de l’année prochaine pour disposer d’un chargeur embarqué triphasé de 11 kW. Il pourra aussi disposer en option d’un panneau solaire sur le toit pour recharger la batterie et favoriser l’autonomie. Enfin, Toyota indique que la batterie ne perdra que 10 % de sa capacité au bout de 10 ans ou 240 000 km.

La grille tarifaire du Toyota bZ4X sera communiquée à l’aube de sa commercialisation en France, prévue pour juin 2022.