Comme promis, Tesla annule les commandes des clients qui attendent leur Cybertruck uniquement pour le revendre et se faire de l’argent sur le dos de la marque. Le constructeur américain avait mis en garde les futurs propriétaires et décide donc de mettre ses menaces à exécution.

Elon Musk active la clause de non-revente

Fin 2023, Elon Musk avait prévenu les futurs propriétaires du Tesla Cybertruck que les activités de spéculation ne seraient pas autorisées sur le modèle. Comme mesure de dissuasion, le milliardaire avait décidé de remettre en place une clause de non-revente avec la possibilité de réclamer jusqu’à 50 000 dollars aux clients concernés. Ce que font aussi d’autres constructeurs automobiles.

À lire aussi La production du Cybertruck peut-elle causer la perte financière de Tesla ?

Cette clause est particulièrement controversée. Après tout, chacun devrait être en mesure de faire ce qu’il veut avec un véhicule qu’il a acheté, y compris le revendre pour en tirer un bénéfice. Mais Tesla ne l’entend pas de cette oreille. Certains Cybertruck se sont vendus pour plus de 200 000 dollars aux États-Unis. Ford en aurait même acheté un aux enchères pour faire la rétro-ingénierie.

Tesla annule des commandes du Cybertruck

La marque a procédé à de premières annulations. Il y a notamment ce client en Arizona. Après avoir mis son premier Cybertruck en vente, ce propriétaire qui en attendait deux autres a été contacté par l’entreprise. Tesla lui a fait savoir que ses réservations venaient d’être annulées. Un sacré coup dur étant donné la longueur de la liste d’attente.

À lire aussi Tesla Cybertruck : des clients signalent déjà… de la rouille

L’homme en question explique sur le forum Cybertruck Owners Club qu’un responsable de la marque l’a contacté par e-mail pour lui apprendre la nouvelle. Tesla lui a remboursé les 100 dollars d’acompte pour chaque modèle, mais lui a dit qu’elle ne le ferait plus à l’avenir. L’entreprise n’a en revanche pas poursuivi le client en justice, comme elle s’autorise à le faire.

Peut-être que le constructeur n’aurait tout simplement pas dû autoriser les clients à réserver plusieurs Cybertruck. Ce client en avait réservé trois. Les acheteurs auraient dû être limités à un seul véhicule au cours de la procédure de réservation, puis être libres de faire ce que bon leur semble une fois les commandes ouvertes.