Laffite LM1Nouveau venu dans l’univers des sportives électriques, Laffite Automobili veut se faire remarquer en présentant simultanément trois modèles pour trois terrains différents. Le style des trois modèles est signé par GFG Style.

À l’occasion du grand prix de Miami, un événement pourtant pas très proche de l’univers de la voiture électrique, un nouveau constructeur italien de sportives électriques a dévoilé ses projets. Laffite Automobili, fondé par Bruno Laffite (neveu de Jacques) et Pascal Cohen affiche déjà trois modèles à sa gamme, l’hypercar de piste LM1, la sportive de route Barchetta et le coupé tout-terrain Atrax.

Une nouvelle hypercar

Puisque nous évoquions la F1, commençons par la LM1. Comme le nom le suggère, l’inspiration provient des bolides des 24 Heures du Mans, que l’on retrouve dans les proportions avec un véhicule étiré par les besoins aérodynamiques sur 5,20 m de long et seulement 1,06 m de haut. L’habitacle resserré laisse la place à deux occupants.

Premier modèle livré par Laffite en 2024, il s’agira du fleuron de la marque. Et donc son modèle le plus cher à près de 2,2 millions d’euros pour chacun des 24 exemplaires prévus. À ce prix, le bolide atteint 100 km/h depuis le départ arrêté en 1,98 s (à ce niveau, on commence à compter les centièmes…) et une vitesse maximale de 350 km/h. Pour assurer les seulement 1650 kg, il s’agit simplement d’une propulsion (1167 ch et 1600 Nm) avec 410 km d’autonomie.

Plutôt destinée à un usage sur piste, la LM1 sera néanmoins homologuée pour la route.

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Reprise du concept Bandini Dora de 2020

Pour donner naissance à la Laffite Barchetta, GFG a joué du recyclage. En piochant dans ses archives, le studio de Girogetto et Fabrizzio Giugiaro a ressorti le concept Bandini Dora de 2020, qui s’illustre par ses arches avant inspirées du Halo des F1.

Deux versions sont déjà prévues, une version à ciel ouvert avec deux demi pare-brise séparant nettement les occupants, ou une verrière complète à double bossage s’ouvrant en complément des portes en élytre. Principe que le studio italien a déjà employé sur la Techrules Ren en 2017.

Il s’agit ici aussi d’une simple propulsion, développant 585 ch et 990 Nm. Pour l’autonomie, la valeur de 390 km est avancée avec une masse de 1700 kg. Le 0 à 100 km/h serait accompli en 3,5 s et la vitesse maximale fixée à 320 km/h.

La production de la Barchetta débutera en 2024, ici aussi en quantité limitée. 26 exemplaires sont prévus à 1,54 million d’euros pièce.

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Héritier de Zarooq Sandracer

Le troisième modèle sort du lot sur le marché, mais est une sorte de suite naturelle pour Laffite Automobili. En effet, son co-fondateur Bruno Laffite était déjà impliqué dans l’aventure du Zarooq Sandracer qui n’a finalement pas vu le jour. Le projet a ensuite été présenté en Amérique du Nord, sans changement majeur, sous le nom de Laffite G-Tec X-Road. Le concept n’est pas étranger au monde de GFG Style qui l’a déjà exploré à plusieurs reprises.

Ce projet débouche donc aujourd’hui sur le Laffite Atrax. Le concept reste celui d’un coupé taillé pour des performances hors des routes asphaltées. Par rapport aux Sandracer ou X-Road, on passe ici à une propulsion électrique : 1167 ch et 2500 Nm avec 4 roues motrices, une autonomie de 440 km, un 0 à 100 km/h en 3,8 s et une vitesse maximale de 240 km/h. Il s’agit de l’engin le plus lourd de la famille avec ses 2200 kg.

Tout terrain, mais avec des gènes de vraie sportive, avec une coque carbone dotée de sièges fixes avec volant et pédalier réglables. L’aérodynamique active (aileron et diffuseur) sont également plus issus du monde de la pistarde que du 4×4 de franchissement. L’adaptation aux voies moins carrossables est trahie par les pneus tout-terrain, la garde au sol réglable ou les prises d’air placées en hauteur. Une version moins typée baptisée Stradale, dotée en particulier de pneumatiques plus classiques et dépourvue des entrées d’air sur le toit, figure aussi au programme officiel.

Avec ses 1,69 million de dollars (1,53 million d’euros) il s’agit du modèle le moins cher de la gamme, lui aussi prévu pour 2024. Sa production sera néanmoins, elle aussi, limitée à 26 exemplaires.