Le SUV E-Pace profite de sa mise à jour de mi-carrière pour adopter une nouvelle version hybride rechargeable P300e, rejoignant le récent F-Pace P400e au catalogue Jaguar.

En quelques semaines, Jaguar passe de zéro à deux voitures hybrides rechargeables. Après le grand F-Pace en version P400e, c’est au tour de l’E-Pace. Restylé, l’entrée de gamme SUV de la marque apporte au passage une variante inédite P300e.

Le SUV britannique récupère l’ensemble hybride rechargeable des Range Rover Evoque et Land Rover Discovery Sport. Un 3 cylindres essence 1,5 litre de 200 ch/280 Nm anime les roues avant en compagnie du moteur électrique arrière de 80 kW (109 ch) et de 260 Nm. La puissance totale de 309 ch est donc l’addition parfaite, donnant également 4 roues motrices. Il accomplit ainsi des performances suffisantes pour le commun des mortels, soit 6,5 secondes au 0-100 km/h.

La batterie 15 kWh est capable de donner 55 km d’autonomie en cycle moyen WLTP, alors que la recharge est l’une des plus rapides du segment. Tout comme chez Land Rover, le chargeur embarqué 7 kW se couple à une prise Combo acceptant une puissance maximale de 32 kW.

Une urgence pour éviter des sanctions lourdes

Cette semaine, le constructeur figure aussi dans les colonnes des médias pour une autre raison. Le groupe Jaguar-Land Rover escompte une pénalité de 100 millions d’euros en Europe rapporte AutomotiveNews, car ne pouvant se plier aux objectifs de CO2 qu’ils lui sont fixés. Devant respecter 130,6 g/km, il finirait plutôt à environ 135 g/km, comme l’estimait le cabinet PA Consulting.

Le Jaguar E-Pace P300e et le F-Pace 400e ne pourront sauver cela dans l’immédiat, malgré un objectif de 11 à 12 % d’électrification au dernier trimestre. De plus, aucun autre modèle électrique n’arrive à court terme pour épauler l’I-Pace. La grande berline XJ électrique ne devrait arriver au mieux qu’en 2021, sinon 2022. Jaguar espère cependant se plier aux limites en 2021.