
Officiellement, Huawei ne veut pas devenir constructeur automobile. Sa marque Aito continue néanmoins de s'enrichir, avec une berline issue d'un nouveau partenariat.
Huawei n’a pas l’intention de produire ses propres voitures électriques. Il compte simplement rester un partenaire d’autres constructeurs auxquels il fournit un large éventail de technologies. Ce principe a été clairement annoncé à de multiples reprises par la direction, et par les autorités.
Ce qui n’empêche pas le géant de l’électronique chinois de diffuser depuis un peu plus d’un an les véhicules de la marque Aito dans ses propres boutiques en Chine, aux côtés de ses téléphones. Mais, officiellement, il ne s’agit pas de la marque automobile de Huawei…
Jusqu’à présent, Aito vend les SUV M5 et M7, qui seront prochainement complétés par le M9. Des SUV électriques (avec ou sans prolongateur d’autonomie) qui ont été conçus en partenariat avec Seres. Le M5 est même un quasi-clone du Seres 5 tout juste débarqué en Europe.
Le prochain modèle sera une berline. Pour ce véhicule, Huawei a changé de partenaire et opté pour Chery. Surprise durant son transport, la future berline Aito adopte certains éléments de style de la marque, mais semble très proche de la dernière Changan Exeed Sterra eS. Basée sur la plateforme E0X, il s’agira d’une grande berline de près de 5 mètres de long. Elle sera dotée de batteries CATL en 800V, avec une autonomie (cycle CLTC) supérieure à 700 km, ainsi que d’un système de conduite semi-autonome de niveau L2+ embarquant un Lidar. Bien entendu, les écrans largement présents à bord afficheront le système d’exploitation maison Harmony OS.
Huawei n’en a pas fini avec les différents partenariats autour de Aito. Un monospace est également au programme. Cette fois-ci, l sera conçu avec JAC et sera proche du dernier Refine RF8.
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Ne viendront donc jamais en Europe. Pourquoi en parler ?
Quand on voit que même les autres fabricants de téléphonie chinoise commencent à plier bagage d’europe (oppo, oneplus Realme).