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Le Tesla Model Y Propulsion 2025, version d’entrée de gamme, peaufine son confort, conserve un rapport prix-équipement canon et bat des records de sobriété. De quoi rester la référence du marché.
Numéro 1 mondial des ventes en 2024, le Tesla Model Y s’est accordé une petite pause en 2025… avant de revenir sur le devant de la scène avec sa version restylée, surnommée « Juniper » chez les initiés. Cette mise-à-jour esthétique et technique avait d’abord été réservée aux versions Grande Autonomie à transmission intégrale, proposées à des tarifs élevés et exclues du bonus écologique. Mais avec l’arrivée de la Propulsion et de la Grande Autonomie Propulsion, la gamme retrouve un équilibre et redonne un coup de fouet aux livraisons. De quoi faire transpirer la concurrence.
Avec ses 4,79 m de long, soit 4 cm de plus qu’avant, le nouveau Model Y garde sa largeur (1,92 m) et sa hauteur (1,62 m). Il arbore désormais une face avant et un hayon redessinés, des optiques affinées façon Cybertruck, voire auto-tamponneuse selon l’angle. Les nouvelles jantes à bâtons accueillent des enjoliveurs inédits. Rien de révolutionnaire, mais un petit coup de frais bienvenu.
Sous le plancher, ce Tesla Model Y Propulsion 2025 embarque un unique moteur arrière synchrone à réluctance variable d’environ 299 ch. Il est alimenté par un nouveau pack LFP signé CATL, baptisé “6M” pour sa composition légèrement enrichie en manganèse. Ce bloc offre 62,5 kWh de capacité brute, soit environ 60 kWh utiles. C’est moins que sur la version Grande Autonomie, mais largement suffisant vu la sobriété légendaire du modèle.
L’habitacle évolue en douceur, avec de nouveaux matériaux inspirés du Model 3 restylé. Finitions en aluminium, mousses épaisses au niveau des genoux, éclairage d’ambiance personnalisable et console centrale redessinée avec un volet en alu. L’accès se fait toujours sans clé via le smartphone, et la voiture propose d’enregistrer les réglages de siège dès qu’on les modifie. Le passager avant profite des mêmes réglages électriques, avec sièges chauffants et ventilés inclus.
À l’arrière, c’est royal. Dossier inclinable électriquement, espace aux jambes princier, toit panoramique au-dessus de la tête, prises USB-C de 65 W pour recharger un ordinateur portable… Et cerise sur le cupcake : un écran de 8 pouces pour gérer la clim, les médias et quelques jeux.
L’écran central de 15,4 pouces intègre un processeur AMD Ryzen. C’est réactif, fluide, et le rendu graphique permet de faire tourner des jeux vidéo dignes d’une console. La connectivité a été renforcée grâce à un Wi-Fi plus puissant pour accélérer les mises à jour.
Seul bémol pour le Tesla Model Y Propulsion 2025 par rapport à la version Dual Motor : la chaîne hi-fi, ici à 9 haut-parleurs (au lieu de 15 avec caisson de basses). Cela dit, le son reste très bon, et largement supérieur à celui des SUV concurrents vendus à prix égal. On retrouve aussi le système Sentinelle qui utilisent les nombreuses caméras pour faire office de dashcam. Idéal pour sécuriser le véhicule et faciliter les démarches auprès des assurances en cas d’effraction ou d’accident. La connectivité avec le smartphone fait aussi toujours référence sur le marché. Elle permet également de faire intervenir très rapidement le SAV sans avoir à se déplacer.
Le coffre reste gigantesque, avec 854 dm³ sous tablette, et jusqu’à 2 138 dm³ banquette rabattue. Il perd 20 dm³ par rapport à la version précédente, mais conserve ses dossiers inclinables et rabattables électriquement à plat et en trois parties. Rien à redire ! À cela s’ajoute un grand frunk étanche sous le capot avec une vis de purge. Une glacière géante.
Le rayon de braquage reste important (12,13 m), mais l’assistance de direction a été recalibrée pour offrir une consistance variable selon la vitesse. Résultat : on a presque l’impression que ça braque plus court. Les manœuvres sont facilitées par une caméra avant désormais équipée d’un jet de lavage, qui compense l’absence de capteurs à ultrasons. La visibilité arrière reste médiocre en raison des montants épais et du petit rétroviseur central, mais l’environnement est bien couvert par les caméras périphériques.
À lire aussiDeux modes de régénération sont disponibles, avec la fameuse fonction « e-pédale » qui permet de s’arrêter sans jamais toucher la pédale de frein. L’accélération et la décélération sont d’une grande fluidité, même en mode Confort. À basse vitesse, la suspension conserve un petit côté ferme, avec des réactions latérales marquées sur les dos-d’âne. C’est plus doux que sur la version Grande Autonomie, mais on reste sur une calibration typée « Tesla », plus rigoureuse que moelleuse.
La direction est directe, précise, et les aides électroniques interviennent de manière transparente pour éviter les pertes d’adhérence. Le 0 à 100 km/h est abattu en 5,9 s, soit deux secondes de mieux qu’un Scenic E-Tech de 220 ch. Cette version Propulsion est plus agile et mieux amortie en conduite dynamique qu’un Xpeng G6 Propulsion.
Malgré l’assouplissement, le Tesla Model Y Propulsion 2025 maîtrise toujours aussi bien le roulis et le tangage. Sur route bosselée à haute vitesse, la tablette arrière peut vibrer un peu, mais l’habitacle reste étonnamment stable. Le freinage est mordant, facile à doser, et bénéficie d’un frein moteur puissant. Le tout pour 2 003 kg, soit seulement 27 kg de plus que la Grande Autonomie Propulsion malgré sa batterie plus grosse.
Côté sécurité, Tesla fait toujours référence que ce soit en termes d’efficacité des aides électroniques (sécurité active) que des résultats au crash test Euro N cap (sécurité passive).
Les reprises sont musclées, même si la vitesse maxi est désormais limitée à 201 km/h. L’auto reste stable, mais peut montrer une légère sensibilité au vent latéral, conséquence directe de son aérodynamique affûtée.
Grâce aux vitres feuilletées, l’insonorisation a progressé, mais les bruits de roulement et d’air persistent. À l’arrière, certains passagers peuvent se sentir mal à cause d’une position basse et d’une mauvaise visibilité. La chaîne hi-fi à 9 haut-parleurs fait le job ne rivalise pas avec celle de la version Dual Motor mais reste beaucoup plus efficace que la plupart des installations proposées en série chez les concurrents.
En revanche, les aides à la conduite (ADAS) restent extrêmement pénibles à l’usage. L’assistance au maintien de cap se déconnecte dès qu’on met le clignotant, et le système vous punit en cas d’immobilité prolongée du volant. Un vrai sketch. Pire, certains conducteurs se font bannir une semaine. Il est temps que Tesla corrige le tir, surtout en Europe, où l’agrément en pâtit sérieusement. L’absence d’affichage tête haute et d’instrumentation reste aussi regrettable.
Avec 13,9 kWh/100 km en cycle WLTP, le Tesla Model Y Propulsion 2025 bat tous les records dans sa catégorie. C’est bien mieux qu’un Xpeng G6 (17,5 kWh), un Scenic de 220 ch (16,8) ou une MG5 EV (15,5).
Lors de notre essai, nous avons relevé 18 kWh/100 km à 130 km/h sur autoroute et 17 kWh/100 km sur un trajet de 300 km à bon rythme. En usage très sage, il est possible de descendre sous les 13 kWh. Ce qui permet d’envisager un rayon d’action compris entre 330 et 450 km selon le style de conduite ce qui n’est pas si loin des valeurs de la version Grande Autonomie Transmission Intégrale.
La recharge plafonne à 170 kW en DC et 11 kW en AC. Ce n’est pas impressionnant face aux architectures 800 volts, mais Tesla compense largement avec son réseau de Superchargeurs. Fiable, dense, rapide et simple à utiliser, c’est l’arme ultime. Pas besoin de badge ni de carte, tout se fait avec le smartphone. La trappe s’ouvre seule et la facturation est automatique. Les tarifs oscillent entre 35 et 50 centimes le kWh, et les bornes sont souvent installées dans des endroits plus agréables que les aires d’autoroute classiques. C’est un vrai plus pour les longs trajets. Les amateurs de camping pourront toutefois pester sur l’absence de système V 2L permettant de recharger des objets extérieurs.
À 44 990 €, le Tesla Model Y Propulsion 2025 reste très bien placé. La version Grande Autonomie Propulsion est proposée à 46 990 € pour 622 km WLTP. Toutes deux sont éligibles au bonus écologique : 2 000, 3 000 ou 4 000 € selon les revenus. Face à un Renault Scenic qui coûte autant, mais offre moins d’espace et de puissance, ou un Xpeng G6 sans bonus, Tesla garde une belle longueur d’avance.
À lire aussiLa garantie est également rassurante : 4 ans ou 80 000 km, et 8 ans ou 160 000 km pour la batterie. Sans obligation d’entretien annuel. Une rareté dans l’univers automobile, et un autre argument pour faire de cette Tesla… un chameau de compétition.
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