Geely Nio

Argument clé de Nio depuis son arrivée sur le marché en 2018, son système d'échange de batteries s'ouvre à présent à d'autres constructeurs. Après Changan, c'est au tour de Geely de s'engager avec Nio.

Quelques jours seulement après la signature du premier partenariat de Nio sur son système d’échange de batteries, en voici déjà un second. Après Changan, c’est un autre poids lourd de l’automobile chinoise qui s’engage, Geely.

Les termes de l’accord restent particulièrement larges (ou vagues ?), puisqu’il concernera la définition de standards communs d’échange de batterie, la construction et le partage de réseaux d’échange, la gestion des actifs dudit réseau, le développement de véhicules compatibles, particuliers ou utilitaires.

Par contre, on peut lire entre les lignes que si Nio partage sa technologie, les éventuels modèles Geely compatibles n’auront pas accès au réseau actuel de Nio, qui reste réservé à ses clients. William Li, patron de Nio, déclare ainsi :

“Nous continuerons à faire avancer la construction du réseau de stations d’échange pour les utilisateurs de Nio, en améliorant en continu leur expérience de charge, tent en collaborant avec des partenaires pour initier la construction d’un réseau d’échange de batteries pour le partage entre marques”.

L’accord mènera en revanche à la définition de standards sur le sujet. Geely opère en effet son propre réseau d’échange de batterie, destinés aux usagers professionnels avec des véhicules vendus sous les marques Maple ou Livan. À terme, les véhicules de ces marques devraient adopter le format commun avec Nio, et Changan. Néanmoins, Geely n’a indiqué aucune limite de marque quant à l’usage de la technologie. Verrons-nous des Lynk&Co, Zeekr passer à l’échange de batterie ?

À lire aussi Ventes de voitures électrifiées : nouvel exploit pour le chinois BYD