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Depuis le GPL jusqu’à l’électrique en passant par l’hybride simple puis rechargeable, Didier n’a cessé de faire évoluer sa mobilité. Aussi adepte du vélo et du planeur, sa Hyundai Ioniq 5 2021 Propulsion à batterie 72,6 kWh est régulièrement exploitée pour tracter des remorques dont l’impact sur la consommation peut se ressentir ou pas.
Pour Didier, le GPL, c’est déjà de l’histoire ancienne : « J’avais déjà fait ce choix pour des raisons environnementales, d’abord sur une Renault 19, puis sur deux Megane successives de première et deuxième série. Puis j’ai adopté l’hybride pendant quinze ans en commençant par une Toyota Prius. C’était aussi le choix de la modernité. Pas celui de l’économie en revanche, car si une voiture hybride consomme moins, le carburant est bien plus cher ».
La dernière hybride du quinquagénaire était rechargeable : « Il s’agissait d’une Kia Niro que j’ai revendue avant Noël 2023 après trois ou quatre années d’utilisation. Passer par l’hybride rechargeable m’a permis de me familiariser davantage encore avec le roulage électrique. Aujourd’hui notre foyer est entièrement VE, avec une Renault Twingo et la Hyundai Ioniq 5 qui a remplacé le Kia Niro PHEV fin 2023 ».
Notre lecteur limougeaud avait hésité avec deux autres modèles : « J’avais aussi repéré une Volkswagen ID.4 en Bretagne et un Kia e-Niro en Normandie. J’ai finalement pris la Ioniq 5 qui était à Dax car elle offrait davantage d’espace et que le vendeur discutait moins le prix pour la reprise de mon hybride rechargeable. Comme la Ioniq 5 avait un peu plus de deux ans, nous avons pu profiter du bonus sur les voitures électriques d’occasion, de justesse avant la fin de ce dispositif. Depuis que nous avons cette voiture, le compteur est passé de 8 000 à 32 000 km ».
La première voiture électrique du foyer a toutefois été une Volkswagen e-Up! 2.0 : « J’ai dû m’en séparer à la suite d’un problème causé par l’orage alors qu’elle était en charge chez nous dans le sous-sol. Nous habitons un hameau avec seulement quelques maisons. Alors qu’il faisait nuit, la foudre est tombée sur le lampadaire à une dizaine de mètres de chez nous. J’ai toujours dans les oreilles le bruit qu’il a fait lorsqu’il a éclaté. Ce phénomène a créé de la surtension dans tous les foyers du village. À partir de là, notre e-Up! a connu des problèmes de recharge qui n’ont pas pu être résolus en concession ».
En adoptant successivement différentes énergies pour ses voitures, Didier fait figure de pionnier auprès de ses proches : « Mes parents roulent en DS 7 hybride rechargeable et ma sœur en DS 3 électrique. À 17 ans, notre fils bénéficie de la conduite accompagnée avec la Ioniq 5. Il a pris le permis boîte automatique. En revanche, ce sont davantage les sportives thermiques qui le font rêver aujourd’hui plutôt que l’électrique ».
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Témoignage : ils font un roadtrip de 7 000 km en Norvège avec un Tesla Model Y et une caravane !Végétarien et tourné vers le bio, notre lecteur utilise sa voiture électrique coréenne au quotidien : « Elle sert aussi pour les vacances, rendre visite à la famille et les loisirs. Pour les courses, je peux aussi prendre la Twingo si elle est disponible, ainsi que le vélo pour les petits déplacements et les loisirs. Je pratique aussi le planeur. J’ai donc l’occasion de tracter avec la Ioniq 5 des remorques de différentes tailles ».
L’une des remorques tractées par la Ioniq 5 est une légère bagagère qui pèse à vide 75 kg : « Cet été, nous avons effectué avec elle un aller-retour entre Limoges et le Cotentin. Nous étions trois dans la voiture en plus du chien et de deux vélos sur la remorque, dont un électrique. Nous sommes montés par Vierzon, Le Mans, Caen et Cherbourg [NDLR : environ 700 km], puis redescendus en passant par Rennes et Angers où nous avons rechargé dans une Station IECharge. En arrivant chez nous, il restait encore 100 km d’autonomie ».
Ainsi chargée en êtres vivants, bagages dans la remorque et vélos, la voiture ne semble pas avoir particulièrement surconsommé : « Les vélos dépassaient à peine de la ligne de toit de la voiture. Nous avions une grande partie d’autoroutes où je roule le plus souvent à 120 km/h comme je le faisais déjà en thermique, et des routes à quatre voies. Depuis que nous l’avons, la consommation moyenne de notre Ioniq 5 est de 16,7 kWh/100 km. Pour cette escapade, nous étions aux alentours des 16 kWh/100 km ».
N’influençant que peu la consommation, la remorque bagagère a su se faire oublier : « Ça a failli m’arriver vraiment deux fois après recharge, car j’avais dû la dételer. Jusqu’à présent, je n’ai encore pas eu l’occasion de passer par une station avec une place spécifique pour les véhicules attelés. Ce serait d’ailleurs bien qu’on puisse facilement retrouver sur Chargemap les sites où il y a au moins un emplacement de ce type. En tout cas, c’est sûr que sur des nationales à 80 ou 90 km/h je ne perds pas d’autonomie à cause de la bagagère ».
Avec la remorque de 9 x 1,5 mètres pour le planeur et lui dedans, c’est une autre histoire : « À vide, elle pèse déjà 460 kg, et le planeur ajoute 250 kg. Quand je dois recharger et qu’il faut dételer, c’est plus compliqué à manœuvrer à la main du fait du poids. Je ne risque pas d’oublier cette remorque. Quand je tracte la bagagère, il m’est déjà arrivé de la garder accrochée dans une station Tesla presque vide. Je mobilisais alors trois stèles. Avec la grande remorque, ce serait bien davantage ».
Didier est satisfait de constater qu’avec le planeur derrière, la Ioniq 5 conserve un excellent comportement : « Elle est vraiment très bonne dans son rôle de tractrice. Elle demeure stable, conserve son répondant à l’accélérateur et le freinage n’est pas moins bon. Pour l’instant, je n’ai pas vu d’autres voitures électriques que la Tesla Model Y pour tracter des remorques et caravanes ».
Roulant dans toutes les conditions en mode Éco avec le niveau de régénération à 2, l’électromobiliste limousin a bien noté une importante différence de consommation en tractant les plus de 700 kg du planeur et sa remorque : « Sur des trajets où je suis plutôt à 16 kWh/100 km d’habitude, j’atteins les 25 kWh/100 km. Mais ça ne me choque pas, ça passe pour mes déplacements dans ces conditions ».
La Hyundai Ioniq 5 Propulsion à batterie 72,6 kWh est créditée d’une autonomie en cycle mixte de 481 km : « L’été, en fin de charge, la voiture m’affiche régulièrement 520 km. Sur une borne rapide, je n’ai pas besoin de laisser la Ioniq branchée plus de 15-20 minutes. La puissance maximale de recharge que j’ai pu observer dans une station Tesla est de 97 kW ».
Quand il rend visite à ses parents en Bretagne, Didier fait une halte à Cholet pour se restaurer. Son scénario pour ne pas mobiliser un chargeur rapide n’est alors pas très commun : « Je branche d’abord la voiture sur une des bornes 22 kW AC. Au bout de 45 minutes, j’ai déjà récupéré un peu d’énergie. Avant la fin du repas, je déplace la voiture jusqu’à une borne rapide qui me permettra de retrouver en quelques minutes un niveau suffisant pour arriver à destination ».
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Témoignage : voilà pourquoi cette entreprise normande a choisi la Citroën ë-C3 pour sa flotteNotre lecteur a peu connu de problèmes de recharge : « À Brioude, la borne rapide devant le McDo ne fonctionnait pas quand j’y suis passé. Heureusement, j’ai pu aller recharger chez Lidl juste en face. Lors de mes déplacements, je privilégie pour leurs tarifs les stations Tesla, Lidl et les trop peu nombreuses IECharge, mais j’évite TotalEnergies par exemple. De toute façon, dans l’application Chargemap, je filtre pour ne voir que les bornes à un maximum de 0,50 euro le kilowattheure ».
Pour placer les planeurs sur la piste d’envol, des golfettes électriques sont régulièrement utilisées : « J’en ai une, mais à l’aéroclub de Chauvigny, c’est ma Ioniq 5 que j’utilise. Là aussi elle est parfaite dans ce rôle. J’attache le planeur derrière et je passe en Drive. La vitesse régulière de rampage à 4 km/h est idéale pour le positionner sur le terrain : pas besoin d’accélérer. Ma voiture est bien connue là-bas pour ce service. Je peux parcourir ainsi de l’ordre de 4 km à l’aéroclub ».
Après une vingtaine de mois d’utilisation, notre lecteur juge sa Hyundai Ioniq 5 « simple, sûre et facile à conduire ». Il la trouve en revanche « un peu grosse ».
Ce qui l’agace, c’est « la radio qui n’arrête pas de changer de fréquence entre deux collines. Quand on roule avec ma femme, elle utilise une application depuis son smartphorne pour diffuser de la musique. Des utilisateurs de cette voiture estiment qu’il manque un essuie-glace à l’arrière. Personnellement, je trouve que ce n’est pas un problème parce que la lunette ne se salit pas tant que ça. En revanche, j’aurais bien aimé que la voiture se déverrouille automatiquement quand j’arrive, sans avoir à appuyer sur un bouton de la clé ».
Au sujet de l’électromobilité en général : « Maintenant, c’est vraiment facile de rouler en voiture électrique. Les autonomies ont été augmentées et on trouve pas mal de prises ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Didier pour sa réactivité, son accueil et son témoignage que nous avons sollicité à la suite d’un de ses commentaires laissés sur le site après un de nos articles.
Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.
Philippe SCHWOERER
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Hyundai Ioniq 5
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