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Pour commencer cet article, posons le contexte. Je suis une jeune étudiante qui devrait être en régime d’alternance dès la rentrée 2024. Je suis actuellement propriétaire d’une voiture électrique dont l’autonomie m’est insuffisante et je souhaite en changer, si possible en bénéficiant du leasing social. Pour ce faire, j’ai rédigé ma petite wishlist de modèles éligibles à l’offre, et j’ai déjà réalisé l’essai de la Fiat 500e il y a quelques semaines.
« Plus tard, ma première voiture, ce sera une Twingo ! », disait la petite fille que j’étais, admirant la citadine dans sa première génération. Elle ne fait peut-être pas rêver dans les yeux d’un adulte, mais je me rappelle qu’enfant, je la voyais comme un petit jouet coloré ambulant, et ça me plaisait bien.
Si cette envie n’a été qu’éphémère, je me suis pourtant bel et bien retrouvée à envisager d’essayer la Twingo électrique du haut de mes 22 ans. Et pour cause, la voiture a un gabarit similaire à celui de mon actuelle Citroën C-Zero, et un prix plus qu’intéressant au leasing social : 40 € par mois pour la version de base.
Ni une ni deux, j’appelle la concession Renault la plus proche et réserve mon essai pour la semaine d’après. Qui de mieux pour m’accompagner que ma camarade d’étude préférée, roulant elle-même avec une Twingo en version thermique. Sa voiture et elle m’ont déjà embarquée dans de multiples aventures, à moi de lui rendre la pareille lors de cet essai survolté.
Mademoiselle arrive à la maison, je lui fais part de la journée que j’ai concoctée pour le lendemain : une visite guidée de la belle ville où je réside à bord du bolide qui nous sera prêté, un bon restaurant selon ses envies, puis une petite balade sur le port ensoleillé.
Il est 11 h, le ciel est aussi beau que prévu, nous arrivons à la concession Renault où l’on nous mène vers notre transport du jour : une Twingo E-Tech couleur noir étoilé dans sa version haut de gamme. Je dois dire que l’aspect me plaît bien, mais je ne me laisse pas rêver trop longtemps, la version basique sera quand même plus abordable.
Une fois n’est pas coutume, je me place au volant de la soucoupe roulante tandis que mon amie rejoint le côté passager. Je fais mes réglages et là, première surprise, j’ai du mal à caler mon siège de manière à n’être pas trop loin des pédales, mais pas trop proche du volant. « Ça m’a fait ça au début aussi », m’affirme ma coéquipière. Je finis par trouver un confort approximatif, et je me lance pour un essai de 20 minutes.
Vingt minutes ? Beaucoup trop court pour une visite guidée. Tant pis pour cette fois, je préfère vivre l’essai à 200 % en testant plusieurs types de route. La vendeuse m’explique les deux modes de conduite possibles : le classique D (Drive), et le B (Brake) qui permet une meilleure régénération lors des ralentissements. Après avoir tourné la clé, j’enclenche ce dernier mode, avec lequel j’ai déjà l’habitude de conduire sur ma C-Zéro débridée.
Qui dit nouvelle aventure dit musique ! Mon amie se précipite sur l’écran central du bolide pour y connecter son téléphone en Bluetooth. Opération réalisée avec succès et facilitée d’après ses dires. Il y a néanmoins un écran bien moins efficace, celui du tableau de bord. La vitesse se lit mal, car écrite en trop petit et le niveau de batterie ne saute pas aux yeux. On finit par les repérer, mais pas assez facilement à mon goût.
À lire aussiTémoignage – Lucas fait 300 km par jour avec sa Dacia Spring sans recharge rapide !Après à peine quelques kilomètres parcourus, je suis sur un petit nuage. J’en oublierais presque que je suis dans une nouvelle voiture tant la prise en main est immédiate. Cela s’explique certainement par le gabarit et le mode de conduite comparables à ma voiture actuelle. Je sillonne les rues de la ville sans difficulté, la Renault Twingo E-Tech est agréable et facile à manier.
Je finis par atteindre une départementale, c’est parti pour tester l’accélération ! Je ne suis pas déçue. Je m’imagine déjà parcourir de plus longs trajets en toute tranquillité. Mais je n’aurais pas le temps de tester de routes de campagne, de quatre-voies ou encore de chemins semés d’embûches, enfin de dos-d’âne. Le temps file et il est déjà plus que l’heure de faire demi-tour. J’en profite pour tester le rayon de braquage, vraiment efficace.
Ces quelques minutes passées au volant me permettent toutefois de témoigner du confort de la place conducteur, une fois qu’on a trouvé nos réglages. Je sais également que le siège passager est tout aussi agréable, pour y avoir séjourné lors de longs trajets dans la thermique. Cependant, j’avais déjà occupé les places arrière dans une autre Twingo électrique et, ayant des problèmes de dos, je n’avais pas du tout apprécié l’assise.
Je rentre à la concession Renault avec quelques minutes de retard, et retrouve la commerciale qui m’avait accueillie. On débriefe rapidement de l’essai et des performances de la Twingo. Elle m’annonce une batterie d’une capacité de 21,3 kWh offrant une autonomie allant jusqu’à 180 km en cycle urbain dans des conditions idéales. Ces chiffres me surprennent puisque sur le site, on parle plutôt de 270 km parcourables en ville sous une bonne météo. Mais peut-être sont-ce les chiffres qu’elle a elle-même observés sur le terrain.
Je dois avouer que je suis un peu déçue par cette nouvelle. L’autonomie est un des critères les plus importants dans le choix de ma future voiture. Si je dois compter sur 180 km dans des conditions idéales et avec une batterie en pleine santé, je me demande ce que cela donnera au cœur de l’hiver. Je pose quand même les dernières questions que j’avais en tête afin de réfléchir à tout cela plus tard.
Au niveau du choix, la petite française n’est pas en reste. La Twingo E-Tech existe en quatre versions. L’entrée-de-gamme, surnommée l’Authentic, est accessible dès 21 500 €. L’Equilibre, elle, bénéficie de la clim, d’une aide sonore au parking arrière, de rétroviseurs dégivrants et est compatible Apple Carplay et Android Auto. Au-dessus, on retrouve la Techno qui intègre une caméra de recul et d’autres options sélectionnables. Pour finir, l’Urban Night en version limitée inclut un chargeur à induction pour smartphone et surtout pas de couleurs autres que noir ou blanc.
De nombreuses options payantes peuvent être ajoutées en fonction du modèle sélectionné, comme un toit rétractable, un certain design, des sièges chauffants… L’une d’elles retient mon attention : le câble avec prises Type 2 pour 300 €. Je pensais qu’elle était automatiquement fournie avec, mais ne vous y trompez pas, si vous ne la demandez pas, vous ne serez muni que d’un câble pour prise à domicile, le Flexi-Charger. Vous pouvez choisir votre finition parfaite sur le site de Renault, qui calculera ensuite le prix final de l’engin de vos rêves.
Pour ma part, je comptais me contenter de la version accessible à 40 € par mois en leasing social. Comme ce dispositif, bien que faisant rêver, est difficilement accessible selon les dossiers, je me renseigne sur les offres proposées par la marque.
La vendeuse me présente des LOA pour une durée de 3 ans. « Les mensualités seront moins chères sur cette durée que sur 4 ans par exemple. C’est une de nos offres promotionnelles actuellement », m’affirme-t-elle. Pour la première simulation, nous partons sur une Twingo E-Tech milieu-de-gamme intégrant la clim, la caméra de recul et un câble type 2 pour les bornes publiques.
Sans apport, cela me coûterait 259 € par mois, bien trop élevé pour un salaire d’alternant. En comptant la vente de ma voiture, je propose de partir sur un acompte de 2 500 €, il me faudrait alors débourser 195 € mensuellement, encore trop pour moi.
Je me résigne donc à revenir sur la version de base : l’Authentic, couleur bleu dragée. Ça tombe bien, c’est le coloris que je préfère. J’enlève toutes les options sauf le câble de recharge pour bornes publiques, il m’en faudra bien un. Toujours avec l’apport de 2 500 €, j’aurais des mensualités de 181 € soit 1 € plus cher que le maximum que je m’étais fixé, cela paraît déjà plus jouable.
Pendant que la commerciale m’imprime ce forfait, je lui demande combien de temps il faut compter avant de recevoir la voiture. Elle me dit qu’actuellement, les commandes sont pour juin, soit 3 mois d’attente. Pour comparer, chez Fiat, on me parlait de délais n’excédant pas 7 jours. Si je veux une Twingo pour la rentrée, il faudrait donc que je prenne ma décision d’ici à deux mois. Une échéance qui tombe un peu trop tôt dans le calendrier par rapport aux réponses favorables ou non des établissements d’études supérieurs.
En rentrant chez moi et par curiosité, je regarde les Twingo électriques disponibles en occasion. Certaines ne dépassent pas les 13 000 € en très bon état et pour un kilométrage inférieur à 50 000. En prenant un crédit, toujours avec un apport de 2 500 € et une mensualité de 180 €, je pourrais devenir propriétaire en 5 ans. Une option que je garde dans un coin de ma tête parmi toutes les autres auxquelles je réfléchis aussi.
À lire aussiTémoignage – Fidèle à la Renault Twingo, Julien économise 150 euros par mois en passant à l’électriqueLa Renault Twingo E-Tech est une voiture très agréable à conduire. Si je ne me basais que là-dessus, elle ferait partie de mes modèles favoris. J’aime également son gabarit passe-partout sans pour autant se sentir trop à l’étroit à l’intérieur, ou manquer de places pour des affaires.
Malheureusement, son autonomie reste encore trop restreinte pour mes futurs besoins. Et pour avoir des mensualités acceptables, il faut presque se passer de tout confort. Certaines options sont indispensables à mes yeux, comme le câble de recharge avec prise Type 2, qui rajoute déjà 300 €. Pour le moment, je n’ai que la Fiat 500e comme outil de comparaison, mais je trouve le budget largement plus intéressant pour cette dernière.
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