Le constructeur roumain, filiale du losange, reste en marge du plan « renaulution ». Les ventes de sa gamme à bas prix se portent bien. En conséquence, la marque se contente d’évolutions naturelles comme une montée en gamme, l’utilisation d’une plateforme unique et l’arrivée de l’hybride.
Si Renault fait sa révolution, Dacia poursuit sa route. La nouvelle stratégie du groupe au losange, dévoilée le 14 janvier, ne prévoit pas de grand changement pour sa filiale spécialisée dans les véhicules bon marché. Le constructeur roumain poursuit sa montée en gamme en conservant ses atouts de marque économique à l’excellent rapport qualité-prix. Cela passe notamment par un nouveau logo plus moderne et épuré, que nous vous avions dévoilé en avant-première. Sur fond métallisé, le sigle « DC » semble étonnamment évoquer l’abréviation du courant continu.

La calandre du futur Dacia Bigster.
Le Bigster en futur vaisseau amiral
Pourtant, Dacia ne prévoit pour l’instant pas de convertir l’intégralité de sa gamme à l’électrique. Outre l’exception du Spring zéro-émission, quelques modèles proposeront une motorisation hybride en exploitant la technologie E-Tech développée par Renault. Pour réduire ses émissions, la marque continuera surtout de miser sur le GPL installé en usine, une solution beaucoup plus économique à l’achat.
Dacia investira le marché du segment C à l’horizon 2025 avec son concept Bigster. Le SUV 7 places long de 4,60 m sera disponible en hybride et tranchera radicalement avec le Duster. Il doit remplacer le monospace Lodgy, qui n’a pas satisfait les objectifs de ventes. Son tarif devrait rester fidèle à l’identité de la marque puisque Renault promet de le commercialiser « au prix d’un véhicule du segment inférieur ».

Le futur Dacia Bigster, un SUV long de 4,60 m.
Moins de plateformes, plus d’économies
Le Bigster, comme toutes les futures Dacia, sera bâti sur la plateforme CMF-B de l’Alliance. Cette dernière est déjà exploitée par les Logan et Sandero, les Renault Clio et Captur, mais aussi les Nissan Juke et Note. Le constructeur va donc passer de 4 à 1 plateforme, réduisant ainsi ses coûts de conception et fabrication. Trois nouveaux modèles seront lancés en 2025, après le renouvellement des Sandero et Logan puis l’arrivée du Spring électrique en 2021.
Je ne m’habituerai jamais à ce nom !
Je suis un peu circonspect du ton un peu consensuel du titre et de l’article en général venant d’un site avec « Propre » dans le nom.
Ca aurait été cool d’avoir un avis critique sur le manque flagrant d’électrification de Dacia, mais bon. Chacun voit midi à sa porte.
Le GPL moins cher à produire que l’électrique ? J’ai du mal à comprendre, la technologie électrique est quand même bien plus simple, les batteries sont tout le temps moins chères et chez Renault cette techno est connue depuis maintenant près de 10 ans. Je serais curieux d’interroger un (ex-)ingénieur de chez Renault (une idée d’article pour AP ?) pour savoir si c’est vrai ou si derrière cet argument il y a aussi le maintien d’un énorme réseau de concessions pour les entretiens des VT.
Le lodgy n’est pas assez cher? Alors prends plutôt le big stère aux allures de range rover…. Pas plus de place à l’intérieur que dans le lodgy (ou moins?) mais bien plus imposant à l’extérieur. On n’arrête pas le progrès vers la frugalité énergétique!
Renault se rêve en marque premium, Dacia veut monter en marque « normale », tout ça pour faire de la place, en bas, aux futurs chinois?
il y aurait tellement de légitimité à envisager un véhicule compact un peu familial en segment C en 100% électrique.
Toutes les petites familles ne pourront pas avoir accès à une mégane électrique….même en occasion.
Ca ferait peut être trop de concurrence. Au moment où Renault a annoncé qu’il faisait plus de marges sur les motorisations électriques que thermique.