Audi a établi une date approximative de l’arrêt des moteurs thermiques pour trois de ses berlines, l’A4, l’A6 et l’A8. Les trois modèles vont avoir une nouvelle version bientôt et celle-ci va abandonner progressivement l’essence et le diesel.
Audi va renouveler en 2023 une nouvelle A4 et une nouvelle A6. Les deux berlines auront des motorisations thermiques lors de leur présentation et les versions électrifiées arriveront plus tard. La marque aux anneaux prévoit de remplacer intégralement le thermique par de l’électrique avant la fin de cycle.
Un cycle durant en moyenne six ans, cela veut dire que l’A4 et l’A6 n’existeront plus en version essence ou diesel avant 2030. Ce serait donc cinq ans avant la date récemment communiquée par Audi. La firme prévoit un plongeon vers l’électrique et non vers l’hybride rechargeable, au moins pour ces modèles. Markus Duesmann, le PDG d’Audi, a confirmé que le plan de sortie du thermique était un pas vers le « zéro émission ».
Les motorisations hybrides rechargeables pourraient, selon la volonté de Duesmann, disparaître dans les prochaines années. Ce sera également le cas pour le vaisseau amiral de la flotte, l’A8. Une nouvelle version sortira en fin d’année et elle subira le même traitement par la suite.
Ce sont les produits premium qui peuvent le plus facilement passer au tout électrique.
Comme le prouve la Tesla à 36800 avec bonus compris, l’électrique peut être moins cher que le thermique.
Un équivalent (certes avec une meilleure qualité de fabrication) en BMW coûte plutot vers les 50kp et encore. Car pour avoir le même équipement et un moteur 325ch (certes avec un véhicule plus lourd…)
Le passage en tout électrique est logique pour une marque qui se trouve sur un marché haut de gamme. Les clients ont les moyens donc ils pourront payer le surcoût s’il y a. Par ailleurs ils ne pourront plus tenir les normes pollution avec leurs habitudes de gros moteurs même hybridés.
Pour un généraliste par contre je vois mal les clients avoir les moyens financiers de payer plus cher, donc je vois plus un mélange d’hybrides et d’électriques.
Décision débile.
L’électrique est bon pour les citadines/compactes mais une routière destinée a faire de l’autoroute, ou est l’intérêt d’acheter un véhicule incapable de faire plus de 300 km d’autoroute quand un thermique fait 900 km d’une traite ?
J’ai du mal a comprendre ces platformes mixte, sachant qu’il y a des contraintes differentes dans les 2 technologies. Je trouve que Fiat a tout compris avec sa 500e.
Vu la chute des ventes les constructeurs ne pourront plus être sur deux chevaux en même temps, il faudra choisir entre thermique et électrique où mourrir. Mon sentiment était que la bascule se ferait vers 2024/2025 mais il y a une précipitation qui se produit avec le COVID 19 j’ai l’impression que cela se passe plutôt maintenant 2021/2022. Le réchauffement climatique s’accélérant le boulet du thermique risque de coller aux vieux constructeurs. Ceux qui ne se sont pas engager clairement risque de mourir. Les survivants probables WW Volvo… les perdants ???
Des modèles qui auraient du sortir en même temps que la Model S (juin 2012). Les constructeurs ont 10 ans de retard, et c’est aujourd’hui qu’ils ne devraient plus avoir de thermiques à leur catalogue…
Le pdg d’Audi fait un constat identique à celui de Di Méo, s’étonnant d’un projet de Captur et d’un Kadjar PHEV au lieu de modèles électriques (sans aucun pétrole), car la bascule vers le “vrai” VE est en cours .
Quitte à faire un investissement lourd, il vaut mieux le faire dans une plateforme dédiée, permettant l’emport de batteries conséquentes (autonomie), tout en proposant une espace optimum, cet investissement durable s’accompagnant d’un autre dans la fabrication de batteries, (le 1/3 ou le 1/4 de la valeur d’un VE, selon la taille), que les grands constructeurs se doivent de maîtriser .
Malgré un démarrage timide, les ventes d’e-Tron confortent Audi dans sa stratégie.
Les performances de Porsche avec la Taycan (et bientôt la e-Macan) le confirme également .
Enfin l’exemple des marchés les + matures (Norvège etc …), montre, qu’aprés une phase ascendante, lors du remplacement des essences et diesels, la part des PHEV stagne au profit des BEV, qui deviennent progressivement majoritaire.
Ce phénomène va d’ailleurs d’autant plus s’amplifier que les constructeurs sortent des VE au même prix que leurs thermiques comme l’exemple de Mercedes avec l’EQA au prix du GLA .