Officiellement commercialisée au milieu de l’année 2017, la Tesla Model 3 a lentement gagné tous les marchés du globe. Désormais installée, la berline électrique est non seulement l’une des électriques les plus vendues, mais elle prend parfois la tête tous segments confondus. Tesla aurait-il trouvé la formule magique avec la Model 3 ?
En moins de deux ans de carrière, la Tesla Model 3 est devenue la voiture électrique la plus vendue sur la majorité des marchés où elle est proposée. Notamment en Europe où elle a représenté une part de 85 % des 109.500 véhicules vendus par Tesla en 2019, faisant gonfler de 274 % les ventes de la marque. Elle a même réussi, pour sa première année pleine de commercialisation rappelons-le, à s’imposer devant ses concurrentes thermiques comme les BMW Série 3 ou Mercedes Classe C.
Plus épisodiquement, la Tesla Model 3 a aussi raflé la tête des ventes toutes catégories et énergies confondues. Ça été le cas en Angleterre aux mois d’avril et mai derniers, en se plaçant devant les Ford Fiesta et Vauxhall Corsa. Ou même en Californie au premier trimestre 2020, avec 18 856 exemplaires écoulés, soit plus que la Honda Civic (18 001 unités), pourtant extrêmement populaire sur les rives du Pacifique. Un succès particulièrement remarquable pour une voiture électrique, dont les parts de marché sont toujours plus faibles par rapport aux voitures thermiques. Quel est le secret de cette réussite ? Voici notre analyse.
Pas de salon, ni de présentation habituelle, mais une keynote
Alors fort d’une Tesla Model S et d’un Model X, la marque californienne a lancé la Model 3 en date du 31 mars 2016. Un véritable évènement dans le monde de la voiture électrique, puisque cette nouvelle venue annonçait tout l’univers de la marque au prix de 35.000 dollars. Elon Musk a alors dévoilé les lignes de la nouvelle berline lors d’une soirée dont seules les start-ups et autres compagnies du monde de la tech et de la téléphonie ont le secret. Le dernier objet à la mode était donc la Tesla Model 3 et 180.000 clients ont exprimé leur intention d’achat en seulement 24 heures après la présentation. Certains faisant même la queue par paquet devant les concessions de la marque pour déposer un chèque de réservation. Une image qui évoque très rapidement celle des Apple Store au matin de la sortie d’un nouveau produit phare. Une semaine plus tard, ils étaient 325 000 à avoir été emballés par les chiffres annoncés par Tesla pour sa berline.
En attendant l’arrivée des premiers exemplaires, l’enthousiasme retombe et des poignées de chalands se rétractent. De quoi faire les choux gras de quelques analystes financiers auto-proclamés, qui annoncent l’échec commercial d’une berline qui ne voit toujours pas le jour. Mais Elon Musk reste confiant. D’après lui, ils sont 1 800 clients à faire une réservation chaque jour, d’un ou deux modèles maximum, éloignant le spectre des spéculateurs faisant gonfler inutilement les chiffres. Toujours d’après le patron de la marque, 93 % d’entre elles proviennent de nouveaux acheteurs qui ne possèdent pas encore de Tesla. La stratégie d’Elon Musk semble fonctionner. Car au delà des promesses de la voiture, qui empile toutes les qualités, les méthodes de présentation dignes de feu Steve Jobs font mouche : la clarté du discours, la simplicité de la présentation et les effets d’annonces ont suffi à faire naître la convoitise. Le vers est dans le fruit, la frénésie collective et les qualités de la voiture feront le reste.
Une voiture de la Génération Z
Dans le creux de la vague dès l’arrivée sur la route des premiers exemplaires, la Tesla Model 3 n’a pas tardé à s’imposer comme l’une des références en matière d’automobile électrique. Mais aussi en termes d’automobile tout simplement, puisqu’elle parvient à réinventer en quelque sorte la mobilité telle que nous la connaissions jusqu’alors, quoiqu’en pensent les réfractaires. Comme la plupart des dernières nées de la Silicon Valley, la Tesla Model 3 joue à fond la carte des technologies embarquées. A l’image de la Tesla Model S, qui s’est fait remarquer avec son énorme écran central embarquant tous les outils et fonctions utiles au quotidien, la berline familiale mise sur une dalle centrale particulièrement complète. Bien entendu, d’autres propositions concurrentes ne sont pas timides avec les technologies, mais aucune ne propose une interface aussi facile d’accès.
Parfaitement épuré dans sa présentation, le dispositif embarqué présente aussi une intuitivité très moderne. A tel point que n’importe quel individu de la génération Z, même étranger à la chose automobile ou pas en âge de conduire, y trouvera rapidement ses repères grâce à une logique en provenance de l’informatique et de la téléphonie, là encore. Au delà de cette facilité d’utilisation (sauf pour le réglage des essuie-glaces aux yeux de la justice allemande visiblement), la berline embarque également tout une connectivité inédite dans une voiture ainsi que tout un lot d’applications et autres attentions pour geek : l’installation de Netflix, Youtube, du jeu Beach Buggy ou du mode Rainbow Road suffisent à satisfaire la génération du « toujours plus » attirée par les gadgets aussi inutiles qu’indispensables qui, comme dans le segment des smartphones, devient l’un des critères d’achat. Car ce n’est pas tant le fait d’avoir des flatulences dans les haut-parleurs dès lors que l’on s’installe à bord qui plaît (quoique s’en amuse beaucoup plus qu’on pourrait l’imaginer), mais le fait que la voiture du voisin, elle, ne peut pas le faire.
Une voiture qui s’améliore avec le temps
Ce que cette dernière ne sait pas faire aussi, c’est s’améliorer avec le temps. Car depuis sa naissance, l’automobile était tributaire du temps, voyant sa mécanique et ses technologies dépérir sous le poids des années. Automobile de la nouvelle ère, la Tesla Model 3 est de son côté entièrement connectée et peut recevoir des mises à jours à distance pour améliorer ses systèmes électroniques, mais aussi sa mécanique.
C’est là l’une des principales forces de Tesla et de ses produits, en proposant une voiture qui se bonifie avec le temps et ce dans la plus grande des simplicités : connectée à un réseau internet, elle télécharge et installe des logiciels apportant avec eux des améliorations et de nouvelles fonctionnalités sans passer par le centre de services. Ces mises à jour sont souvent minimes certes, mais elle propose de découvrir certains matins une voiture plus actuelle que la veille.
Une voiture qui se conduit toute seule, en tout sécurité
Les conducteurs les plus pragmatiques apprécient toutefois la dotation en matière de sécurité et d’aide à la conduite. Un ensemble d’équipements qui permettent à la Tesla Model 3 de grimper en haut du classement EuroNCAP. Avec 5 étoiles au global, elle a même gagné le meilleur score jamais attribué par l’organisme au chapitre aide à la sécurité. Un résultat en partie obtenu grâce à la mise à niveau à distance du système de freinage d’urgence automatique de dernière minute.
L’automatisme est aussi au centre des cahiers des charges de la Tesla Model 3, que ce soit au rayon intuitivité ou de la conduite. Elle s’équipe pour l’occasion du système Autopilot de la marque, que nous ne présentons plus. Certes bridé sur le Vieux Continent, le dispositif frise la conduite entièrement autonome sur ses terres natales. Faisant la une de l’actualité lorsque ses quelques défauts engendrent un accident, l’Autopilot se montre tout de même comme le système le plus efficace du marché pour enquiller les kilomètres en toute sérénité.
Une voiture qui n’a pas peur des kilomètres et des routes secondaires
Au chapitre de la conduite, la Tesla Model 3 met en confiance les automobilistes. Equipée de la dernière génération de batteries, la berline californienne annonce une autonomie de 409 km en version d’entrée de gamme Autonomie Standard Plus et même 560 km dans sa déclinaison Grande Autonomie. Soit l’un des champs d’action les plus grands du marché, derrière la Tesla Model S, forcément. Mais à la différence de sa grande sœur, elle peut se connecter aux Superchargers V3 pour bénéficier d’une puissance de recharge de 250 kW (les Model S et Model X peuvent aussi s’y connecter avec un adaptateur spécifique mais culmine à une puissance de 142 kW), permettant de grimper à 80 % de charge en moins de trente minutes. Seule la Porsche Taycan propose des chiffres plus séduisants, mais mais très peu d’installations lui permettent d’aller chercher les 350 kW promis pour le moment. Quant au réseau de Superchargers, nous ne le présentons plus : dense, rapide, facile, fiable et accessible, il cumule toutes les qualités attendue pour envisager un trajet en voiture électrique.
Mais il ne faudra pas considérer la Tesla Model 3 comme une simple voiture pour geek. Elle sait aussi se montrer plaisante à conduire et même toucher le niveau de quelques références établies. Avec un centre de gravité bas inhérent aux voitures à batterie dans le plancher, elle est même apte à encaisser un rythme très dynamique sur les routes à virages. Un terrain où elle n’est pas dépassée grâce à ses performances intéressantes, notamment en version Performance où elle réalise un 0-100 km/h en 3,4 secondes. A des vitesses plus familiales, elle délivre alors toutes les qualités que nous connaissons aux voitures électriques, avec une douceur et un silence de fonctionnement appréciable dans un intérieur épuré.
Une voiture qui se vend toute seule
Outre ses qualités routières et de voiture électrique, la Tesla Model 3 connait le succès car elle appartient à une toute nouvelle génération. Une génération qui s’apparente alors à celle des ados, aussi connue sous le nom de Génération C pour Communication, Collaboration, Créativité et Connexion. Comme les autres modèles de la gamme, elle est à l’automobile ce que le smartphone est au téléphone. Soit une redéfinition parfaitement moderne d’un objet antique, au point de devenir une référence dans le domaine. Qui à ce jour hésiterait entre un smartphone et un téléphone mobile ne servant qu’à appeler ? C’est avec cette question en tête qu’Elon Musk et son équipe d’ingénieurs aussi attachés à l’informatique qu’à l’automobile ont façonné les modèles Tesla.
D’autant que la Model 3, qui propose tout cet univers tant convoité depuis l’apparition de la Model S, s’affiche désormais à un prix plus maîtrisé. Si la version à 35 000 dollars annoncée se fait toujours attendre (elle a fait une très courte apparition avant d’être retirée du catalogue) , la berline s’affiche à partir de 49 600 euros en France, ou à 37 990 dollars sur son marché domestique. Etant la plus abordable et aboutie des voitures du futur, la Tesla Model 3 fini de prendre le large avec des méthodes de commercialisation entièrement nouvelles : en privilégiant une vente sur internet, la berline a continué de s’écouler pendant les périodes de confinement autour du globe, lui permettant ainsi de continuer son petit bonhomme de chemin alors que les concessions traditionnelles avaient fermé leurs portes.
La success-story de la Model 3 ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Il suffit pour s’en convaincre d’analyser les résultats d’une récente enquête menée par CleanTechnica auprès des automobilistes de quelques pays européens, dont la France. Mais notons que ce succès pourrait en revanche s’estomper avec l’arrivée du Model Y. Reposant sur les mêmes spécificités de la berline, le récent SUV intègrera un segment plus porteur, où la demande est deux fois plus importante que dans celui des berlines familiales.
Dommage qu’elle soit si dépouillée à l’intérieur, étant possesseur d’un modèle S, je l’ai trop trouvée triste et austère à l’intérieur, un tableau de bord en plus aurait fait la différence, c’est dommage. ..
L’incroyable succés c’est que des marques dont la plupart des modèles sont malussé de 5 à 20K euro gardent encore 10% de part de marché quand une marque sponsorisée à coups de 7K n’en fait que 1,4%….. Non ?
Depuis quand 1,4% de part de marché des ventes depuis janvier représente un incroyable succès quand d’autres marquent tournent à 9 ou 10% de part de marché ?
L’acheteur d’une TM3 est rarement le meme que celui d’une Sandero d’occasion. Ca facilite le calcul.
Donc pour qui souhaite et peut s’offrir une voiture « statutaire », a savoir une jolie (affaire de gout) berline, plutot bourgeoise, et de puissance confortable:
Je prends une TM3, originale, electrique, qui me coute presque rien en carburant comme en entretien, avec une image techno-ecolo sympa, a 50K (SR+), 58K (LR), ou 65K (Perf), conso de 2 a 4 EUR/100km, ou je regarde un modele directement concurrent, un peu mieux fini, comme par exemple chez BMW une 330i, a 47K+malus (258ch, propulsion), 66k+malus (4×4, 374ch), ou 102K+Megamalus (M3), 10 a 15EUR/100km en conso, de l’entretien, une image plus polluante, et une liste d’options longue comme le bras ?????
Et cerise sur le gateau, quand je la revendrai d’occase, la decote de ma TM3 sera largement plus faible que celle de ma grosse BM, Merco ou Audi .
Le meme raisonnement pourrait tout a fait s’appliquer a d’autres voitures, mais voila, la TM3 a longtemps ete la seule sur le creneau, et meme aujourd’hui, la concurrence (Polestar) commence a peine a pointer le bout de son nez en Scandinavie.
Chez AP vous êtes au courant que moins de 1 VE sur 10 vendu en France cette année est une Tesla avec une part de marché divisée par 2 entre 2019 et 2020. « Incroyable succès » est peut-être un peu fort, non ?
Oui c’est une voiture techno, oui la bulle Tesla est impressionnante mais revenons sur terre: elle n’est pas écologique et elle coûte une fortune , y compris hélas en location ( pourquoi l’acheter, si on veut la vraie modernité ? ).Elle est aussi perchée que les fusées et les idées de Musk.
La vraie bagnole écolo ( enfin au sens bagnolard du terme ) et révolutionnaire en terme de marketing, c’est pour moi Dacia qui la tient . Ils ne sont pas près d’être rattrapés en terme de satisfaction clientèle et de rapport prix/efficacité/service rendu.
Voilà: c’est la vérité auto du moment. Puisqu’il n’existe pas d’automobile propre, alors il faut choisir le bon sens: légèreté – praticité – libération de l’esprit par un budget réconfortant.
Vous savez, conduire une Dacia n’a vraiment rien de déplaisant … Et je dirais la même chose d’une Citroen si la maison revenait pour de vrai à la voiture essentielle.
Comme il existe le smartphone essentiel , il existe la voiture essentielle: je ne passerai pas demain de mon Duster aux 50 000 euros cauchemardesques et futiles d’un paquet de batteries sur roues. Il y a quelque chose que mon voisin propriétaire de Tesla n’a pas … Si si … La sérénité .
Ce qui explique le succès de la TM3 c’est surtout son prix d’achat nettement inférieur aux Model S et X, le réseau de Superchargeurs, l’autonomie et les perfs. Le reste comme les keynotes à la Steve Jobs, l’Autopilot et les mises à jour c’est marginal. Ils existaient déjà du temps de la Model S.
Le concepte est tres bon, analyser le besoins, essayer de faire le meilleur hardware possible en gardant des prix bas puis offrir au clients toutes les fonctionnalités que l’on peut developper en software avec le produit.
Seul reproche les systemes d’aide a la conduite sont en sus, et pas a la porté de toute les bourses deplus qu’en sachant deja conduire et en ne faisant pas vraimant confience ca ne devient qu un gadget.
Ne pas abandonner le client avec son vehicule est tres apreciable aujourd hui meme les caftieres resoivent des fimware updates et je pense que tous les constructeurs devraient y reflechir…
J’en ai acheté une car c’est tout simplement le VE le plus abordable pour remplacer mon véhicule principal et pour pouvoir aller partout en Europe aussi simplement qu’avec une carbonée. On passe juste un peu plus de temps à faire le plein (30 à 40 minutes selon si c’est un chargeur à 150 kw ou 120 kw). Mais bientôt, avec les superchargers V3 (250 kw), on aura même plus le temps d’aller pisser et de boire un café qu’il faudra la débrancher et la déplacer pour laisser le chargeur libre. Non Tesla n’est pas parfait, mais comparé à la concurrence, je me demande comment les constructeurs généralistes vont recharger leurs véhicules; chargeur à 50 kw et 0,35 à 0,50 €/kw ou chargeur 350 kw et coût exorbitant du kw ? Sans compteur que vous pouvez avoir une Porsche avec sa charge ultra rapide, si vous patientez derrière une Zoé, au temps total passé, ça revient à une charge lente. Alors avant de faire votre choix, pensez-y, pensez-y vraiment. Tesla a ses propres chargeurs et en France, c’est 0,24 €/kw. En comparaison, le tarif heure creuse réglementé, c’est 0,135 €/kw.
35000$ c’est vrai, mais on ne le comprend pas !!
Les sociétés américaines annoncent très souvent des prix htva et c’est le cas dans l’automobile, car la tva est variable en fonction des états (de 0 à 9,45%, si cette page qui l’explique est à jour https://defense-du-consommateur.ooreka.fr/astuce/voir/573747/tva-aux-usa).
Le modèle proposé à l’origine à 35k l’était avec la batterie « standard ».
Chez nous, c’est la « standard plus » la plus petite proposée.
Maintenant, Tesla propose aux USA la « standard plus » de base, à 38k$ sur leur site, toujours htva (et là c’est indiqué clairement).
De plus, pour l’importation de voitures américaines en Europe, il faut ajouter la tva du pays et les frais de douanes (10%).
Si on fait 33k$ * 1,1 * 1,2 => on arrive à plus de 43k€ + le transport => on n’est plus si loin du prix proposé chez nous.
Vivement donc que les Tesla soient enfin construites à Berlin mais il sera intéressant de voir si le prix va être adapté en conséquence.
Et donc le prix du futur modèle Tesla annoncé à 25k$ doit être « ajusté » de la même façon !
Je suis d’accord que la M3 est quand même une voiture pour les plus aisés, mais c’est le passage obligé vers des voitures moins chères à l’avenir…
Il est toujours étonnant de lire ce forum. Y-a qu’à, faut qu’on. On est fasse à la crème de la crème des patrons automobiles. Si Elon Musk a fait les voitures qu’il a faites, c’est que c’était sans doute le seul moyen d’y arriver en partant de zéro. Posez-vous deux minutes la question si c’est si simple. Mais derrière son clavier, tout le monde est Einstein.
Si avec ça, Tesla ne réussi pas un beau Q3
« Une voiture qui se vend toute seule » ….. Ca n’est pas la Polestar2 qui est passée devant la TM3 en suède et Novrège? Ca n’est pas en chine où la TM3 a des difficultés, au point de servir de fournisseur de TM3 pour l’Europe ?
Dommage qu’il ne soit pas précisé que la planche de bord et le volant ont été « simplifiés » pour d’évidentes raisons économiques.
Vivement les prochains résultats financiers
C’est une très bonne voiture électrique, mais jusqu’à maintenant elle était toute seule à offrir un remplacement complet d’une thermique. Grosse batterie, recharge rapide (avec un grand réseau de SuperChargeurs) et des performances époustouflantes qui est directement allé titiller les premium allemandes.
Le contenu technologique de l’auto est assez exceptionnel, et il est cool de rouler en tesla tout autant que de rouler en Allemande. Ca c’est la vraie grande réussite.
Il y a des alternatives crédibles qui arrivent. Elles manquent toujours un peu de techno (mais tout le monde n’en a pas besoin) et il commence à y avoir des tarifs beaucoup plus attractifs en faisant quelques compromis (charge un peu moins rapide).
J’ai vu des gens qui passaient d’un Duster à une model 3 alors qu’ils n’auraient jamais investi dans une BM ou Mercedes. Pour ce type de client, peut être qu’un modèle moins cher aurait suffit.
Tesla est sur des modèles plus adaptés aux US. En Europe elle se positionne sur le segment le moins populaire des berlines routières. Mais de par ses aptitudes électriques, elle se vend quand même.
« Si la version à 35 000 dollars annoncée se fait toujours attendre » : c’est factuellement faux aux US. La version à $35000 est dispo dans les shop centers aux US (pas en ligne) :
https://www.greencarreports.com/news/1127490_the-35k-tesla-model-3-still-exists-off-menu
https://insideevs.com/features/395182/video-tesla-model-3-35000-buying-guide/
Très sécurisante, mais oui !
https://twitter.com/i/status/1307529357951467531
https://twitter.com/i/status/1307819341384232960
Vous n’avez pas compris que AP doit être en manque d’articles qui amènent des commentaires sans fin…. Alors ils ont osé cet article provocateur qui n’a rien, absolument rien, d’un travail de journaliste.
Et je sais de quoi je parle : je suis propriétaire d’une Model 3 et journaliste moi-même
Bref, un buzz monté de toute pièce.
À nous de le faire échouer pour que ça ne se reproduise pas!
La voiture est super. La technique, le prix, on aime, on aime pas, les finitions, pfff…mais qu’est-ce qu’on s’en moque.
LE différenciateur de Tesla versus TOUTES les autres marques c’est le réseau de charge, encore, et encore et toujours. Oui, VW sait faire des bonnes bagnoles, personne n’en doute, mais, comme pour la Zoé, ça va rester cantonné à la ville et on recharge à la maison. Mais faire de la route, c’est mort. Seul Tesla sait faire des voitures routières pour de longs trajets. Alors, ok, certains diront, il y a Ionity, mais comme ils sont loin, très loin de la densité des SUC Tesla. Et le prix est très dissuasif, 24cts / Kwh chez Tesla, on est bien au dessus chez Ionity (https://support.ionity.eu/en/general-questions/how-much-does-it-cost-to-charge-at-ionity), et en plus, c’est même pas uniforme pour toutes les marques (et je ne parle même pas des marques qui ne font pas partie du consortium).
C’est simple, ligne intemporelle, autonomie, super chargeur, mise à jours à distance, technicité, multimédia et prix ajusté pour l’offre. Les autres cours derrière. Par exemple notre Leaf et notre Kona depuis l’achat n’évolue plus, c’est gênant.
J’ai juste eu une petite expérience de la TM3 dual motor long range, louée trois jours pour un A/R Mulhouse- Suisse-Lyon- Besançon-Mulhouse. Véhicule génial, hyper-silencieux, sobre. Superchargeurs vraiment pratiques. Mais le détail qui tue : le coffre arrière qui ne s’ouvre pas complètement, je veux dire la partie vitrée. Vraiment la galère pour glisser des vélos, ou des bagages encombrants. J’attends le Model Y qui, lui, sera une vraie voiture pratique, en abaissant la banquette arrière. J’arrive pour le moment à faire entrer un VTT ou un vélo de route dans la Zoe en enlevant la roue avant, et donc banquette arrière repliée, et je pense que dans la TMY, deux vélos rentreront sans même avoir besoin d’enlever les roues avant, pratique !
Hors sujet mais tant pis : si je ne partage pas tout de l’article sur le fond, sur la forme c’est toujours aussi stupéfiant. Pitié, embauchez un relecteur. Ou achetez Antidote. Merci.
Si ça c’est pas un publireportage, faudra qu’on m’explique… Pas un seul défaut n’est mentionné; on dit qu’elle est « la voiture électrique la plus vendue sur la majorité des marchés » sans donner aucun chiffre si ce n’est par rapport aux autres Tesla; on traite ceux qui sont un rien plus objectifs avec condescendance (« analystes financiers auto-proclamés », « quoiqu’en pensent les réfractaires », etc); etc. Objectivité où es-tu ? Journaliste où es-tu ? Occupés à cirer des pompes sans doute. Je n’ai rien contre Tesla, au contraire, ces voitures sont belles et étonnantes, mais par trop chères, trop puissantes, pas exemptes de défauts, et même le réseau de superchargeurs qui est une véritable idée de génie à la base se fait petit à petit rattraper par la concurrence (ok c’est encore loin d’être le cas en France). Pas un mot sur tout cela dans votre « article ». Ce cirque à l’égard d’une seule marque est affligeant et même un peu pathétique je trouve.
La M3 voiture de la generation Z (= ceux nés après 1997). A 50 k€ le prix d’entrée. LOL.
Tesla a lancé en 2017 la M3 – berline électrique de sport chère. Comme le VE ne représentait pas de volume conséquent les concurrents ne s’interessaient pas au marché. Tesla a logiquement pris une part de marché consequente.
Puis les volumes VE ont augmenté et les concurrents arrivent. Et avec la concurrence on découvre les défauts de cette M3 en Europe : pas de réseau, segment D – 3 volumes peu prisé, voiture chère, finition juste moyenne, ligne pas très réussie, puissance énorme inutile, interieur clivant, regroupement commandes sur ecran finalement pas si ergonomique etc…
Bilan : en 2020, seulement 1 an 1/2 apres son lancement, dans un marché VE Européen qui double, la M3 voit ses volumes de ventes déja baisser. Sa PDM est en chute libre.
En France en 2020 elle est 3eme. Sur les 4 derniers mois elle n’est meme plus dans le top 5.
Reste le reseau suc mais Ionity rattrape chaque mois son retard qui est déjà comblé en Allemagne et le sera en France fin 2020.
« peut recevoir des mises à jours à distance pour améliorer ses systèmes électroniques, mais aussi sa mécanique ». Oui, quand les roulements sont usés il suffit de télécharger un nouveau jeu de roulements qui s’installe automatiquement. C’est la marmotte qui s’occupe de tout!
J’attends un modèle qui viendrait concurrencer en terme de taille et de performance les coréenne (kona, e-soul) car si c’est pour produire un véhicule à 25000€ en 2024 avec 320km d’autonomie, même la future Zoe 2024 (ou Clio 6) fera mieux !
Le problème avec Elon, c’est qu’il annonce des véhicules qui ne sortent vraiment que 2 ans après à 1 prix supérieure de 50% au prix annoncé : exemple la model 3 à 49600€ minimum alors qu’il avait annoncé une model 3 à 35000$ (autrement dit 30000€ HT et donc 36000 TTC)
La principale raison de son succès est simple elle n’a aucune concurrente
ça en fait des publireportages…
« pas de salon », euh si elle était même à Paris
« dispositif frise la conduite entièrement autonome », à part si y a un camion blanc, etc etc.
« pas peur des routes secondaires », a part si y a de l’eau ou des gravier a arracher le soubassement..
l’enthousiasme c’est bien, mais un peu de réalisme encore plus.
Pour avoir acheté en mars 2019 une modele 3 Performance, je suis passé de 12000km/an à 30000…
J’ai possédé des berlines allemandes puissantes pourtant et je confirme que c’est certainement la meilleure voiture que j’ai jamais eu. Le réseau de chargeur est un atout considérable pour le long court même si on charge a 95% du temps à la maison. Il y a cependant des fonctions manquantes que l’on trouve sur des citadines de généralistes mais on lui pardonne.
Pb, le ticket d’accès ne la destine pas au plus grand nombre. Le mass market sera une modele C peut être qui est en train d’être développée en Chine.
Elle n’a pas que des qualités : pas de hayon, ergonomie du tableau de bord à adopter, mises à jour régressives, déjà un beau gabarit pour nos routes (L, l) peu protégé, tarifs hauts (près de 50), pas de version à moins de 45 € TTC, assez basse et confort déjà ferme même en roues 18, peu personnalisable en options, « pilotage auto » parfois merdique (freinages fantômes brutaux, lecture des panneaux aléatoire…)
Donnez-nous une Model2 4,30mX1,80m avec un hayon autour de 30.000 € et Elon pourra prévoir quelques GigaFactory supplémentaires.
On sera certes sur le (futur) terrain de chasse de VW, mais le réseau de Suc et la techno embarquée pourraient bien faire la différence.