Encore peu développé il y a quelques années, le volume des voitures électriques d’occasion ne cesse d’augmenter. Quel modèle de voiture électrique d’occasion choisir pour un budget d’un maximum de 10 000 euros ?
Aujourd’hui, un automobiliste retrouvera rapidement sur le Web quelques milliers de voitures électriques proposées à un prix maximum de 10 000 euros. Lors de la rédaction du présent article, nous avons par exemple dénombré, répondant à ces critères, 2 093 offres sur Le bon coin, 1 067 avec La centrale, 390 en passant par ParuVendu, 1 088 à partir de L’Argus.
Si le nombre de voitures électriques d’occasion est en constante progression, la diversité des modèles, elle, n’évolue pas vraiment. Un bonus de 1 000 euros et une prime à la conversion d’un maximum de 5 000 euros mis en place pour faciliter l’accès à ce marché ont certainement des effets pervers.
Les vendeurs sont tentés d’augmenter ou de geler les prix, parfois en les présentant en tenant compte des aides qui ne sont pourtant pas accessibles à tous les acheteurs potentiels.
Quelles sont les voitures électriques d’occasion les plus répandues ?
Depuis quelques années, les occasions en voitures électriques se limitent aux mêmes modèles. Il s’agit principalement des C-ZiMiOn (Peugeot iOn, Citroën C-Zero, Mitsubishi i-MiEV), Renault Zoé, Nissan Leaf, Smart ED, Bolloré Bluecar et de ses dérivées Bluesummer et Citroën E-Méhari. Bien moins répandues, des Volkswagen e-Up!, ainsi que des Renault Kangoo Maxi Z.E 5 places et Fluence peuvent aussi se dénicher à ces prix.
Plus encore que sur le marché de l’occasion classique, les prix ne tiennent pas toujours compte de l’année et du kilométrage.
Avec des modèles s’appuyant sur des conceptions qui commencent à dater (une dizaine d’années), l’autonomie après recharge s’inscrira le plus souvent dans une fourchette de 75-150 km, selon modèle, ancienneté, chiffres au compteur et usage.
La location de la batterie pour les véhicules électriques d’occasion
Même si ce n’est pas indiqué dans l’annonce, il est important de se faire préciser immédiatement si une location de la batterie est attachée au véhicule électrique d’occasion qui vous intéresse.
Les Renault Z.E., Bolloré et Smart ont longtemps été commercialisés neuves avec cette contrainte. Cette dernière peut aussi être perçue comme une garantie de santé du pack que le constructeur s’est engagé à échanger si la capacité descend en dessous d’un certain seuil. Bien vérifier le contrat de location, à la recherche en particulier d’une échéance datée de fin contrat.
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Si vous n’avez pas l’habitude des voitures électriques et que vous ne souhaitez pas être ennuyé, il faut éviter 3 catégories principales de voitures électriques d’occasion. Quelles sont les voitures électriques d’occasion les moins fiables ?
Tout d’abord les modèles embarquant des technologies dépassées de batteries, comme le plomb présent longtemps dans les Piaggio Porter, et le nickel-cadmium des anciens Renault Kangoo et Clio, Peugeot 106 et Partner, Citroën AX, Saxo et Berlingo. Ces véhicules sont trop compliqués à entretenir aujourd’hui, sauf à vouloir vraiment s’en donner la peine.
À supprimer également de la liste des possibles les Renault Fluence au moteur peu fiable et aux batteries spécifiques épuisées chez le constructeur.
Et puis, surtout, ne cédez pas aux prix plus ou moins alléchants des Bolloré Bluecar et de leurs dérivées Bluesummer et Citroën E-Méhari. Non seulement elles figurent parmi les voitures électriques les moins agréables à conduire, mais en plus leurs batteries LMP (Lithium métal polymère) doivent être conservées à une température de l’ordre de 60 °C. Ce qui impose quasiment de les laisser branchées quand elles ne roulent pas, avec une consommation électrique qui est loin d’être négligeable.
Quelle petite voiture électrique d’occasion choisir ?
Renault ZOE d’occasion : une très bonne affaire
Pour la tranquillité et la perspective de réaliser une belle affaire : privilégiez la Renault Zoé d’occasion. Son premier atout est d’exploiter au maximum les chargeurs AC 22 kW que l’on trouve désormais quasiment partout en France. En une heure, la batterie est pleine. Le risque de se retrouver coincé à cause d’une panne d’énergie ou de devoir attendre longtemps devant une borne pour rentrer chez soi est très limité avec la polyvalente du Losange.
En outre, le réseau des concessionnaires capables d’entretenir une Renault Zoé d’occasion est très dense, y compris dans les zones rurales.
Aujourd’hui, pas loin de la moitié des voitures électriques proposées d’occasion à 10 000 euros au plus sont des Renault Zoé. Il y en a donc forcément plusieurs pas trop éloignées de chez vous. Cette abondance est une chance pour les acheteurs qui peuvent en profiter pour faire baisser les prix. D’autant plus si la batterie est en location.
Pas de gros défauts sur la Renault Zoé d’occasion
Maintenant que la plupart de ses défauts de jeunesse (problème de terre à la recharge, absence d’un câble pour recharger chez soi, obligation de location de batterie, etc.) ont été éliminés, la Renault Zoé, dans ses exemplaires commercialisés il y a plus de 5 ans, se montre fiable, agréable à utiliser au quotidien, et suffisamment équipée.
Discrète, elle n’attire pas les voleurs ni ne provoque les casseurs. C’est important si votre voiture doit dormir dans la rue.
Parmi les autres arguments qui peuvent séduire : son origine française, puisque fabriquée à Flins-sur-Seine (78), et une communauté assez active d’utilisateurs. En bref, la Renault Zoé d’occasion est la voiture électrique polyvalente la plus facile à vivre au quotidien. Certains de ses anciens propriétaires sont revenus à elle après un passage plus ou moins long par la concurrence.
Les citadines C-ZiMiOn
Basées sur la Mitsubishi i-MiEV, les Peugeot iOn et Citroën C-Zero sont également très présentes aujourd’hui sur le marché des voitures électriques d’occasion à moins de 10 000 euros. Si elles peuvent apparaître un peu dépassées face aux nouveautés, ces citadines électriques n’ont cependant pas à rougir devant une Dacia Spring.
Il y a 10 ans, elles proposaient tout de même de série la climatisation avec air conditionné automatique, la recharge rapide 50 kW (en CHAdeMO), le verrouillage centralisé télécommandé avant repli des rétroviseurs, 4 vitres électriques, des feux diurnes, 2 porte-gobelets rétractables, l’adaptation automatique de la luminosité de l’afficheur, un compresseur électrique pour regonfler les pneus, le volant et le pommeau de sélecteur de marche en cuir avec surpiqûres, etc.
Avec leur vivacité, leur empreinte au sol réduite à 3,48 x 1,47 m, leur rayon de braquage de 4,50 m sur une direction assistée très précise, le grand coffre plat très exploitable une fois le dossier en 2 parties de la banquette rabattu, ces puces sont parfaites à utiliser en ville.
Il sera alors possible de compter encore sur 70-90 km d’autonomie dans cet environnement. Sur route, elles se montrent en revanche sensibles au vent latéral. Leur abondance sur le marché des véhicules électriques d’occasion autorise à discuter les prix lorsqu’ils apparaissent trop élevés.
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Selon les goûts et les besoins, il reste quelques modèles intéressants qui méritent d’être mis en avant. Dans la catégorie des citadines électriques, on trouve également les Smart Fortwo ED. Elles souffrent surtout d’être trop rares, donc affichées à des prix relativement élevés avec, en plus, une location de batterie à acquitter mensuellement.
Encore moins fréquente, mais à ne pas laisser passer, car très efficace en ville et sur route : la Volkswagen e-Up!. Bien sûr, la seconde génération est encore mieux dotée et se décline en Seat e-Mii et Skoda Citigo iV. Mais pour les trouver à moins de 10 000 euros, il va falloir attendre un peu.
Seule berline compacte accessible sous ce seuil, la Nissan Leaf offre de l’espace et du confort à bord. Il y a 4 ans, on n’en trouvait que 2 dans cette gamme de tarifs sur Le Bon Coin. Il y en a 140 de plus aujourd’hui. Attention cependant, beaucoup sont associées à des formules Flex de location de batterie. C’est mieux pour la longévité du pack, apprécieront pas mal d’acquéreurs potentiels. Le modèle n’étant pas très demandé, n’hésitez pas à discuter le prix s’il semble trop élevé face à la concurrence.
Quels sont les modèles de véhicules électriques d’occasion qui arrivent sur le marché ?
Enfin, avec un peu de patience, 3 voitures devraient prochainement rejoindre le marché des électriques d’occasion à 10 000 euros au plus.
Tout d’abord l’excellent « SUV urbain » Kia Soul EV qui se présentera alors comme le modèle le mieux équipé. Sa robuste batterie et son réseau de concessionnaires plutôt dynamique le rendent à la fois fiable et évolutif. Les mises à jour du système sont parfois bluffantes, avec de nouvelles fonctionnalités étonnantes, comme des ambiances (feu de cheminée, marche dans la neige, terrasse de café, pluie, mer, etc.).
S’il arrive pas mal de ce modèle en occasion aujourd’hui, c’est en particulier parce que le constructeur enchaîne les nouveaux modèles (e-Niro, et maintenant EV6). Un argument valable aussi pour la Volkswagen e-Golf dépassée par l’ID.3. Elle se présentera à moins de 10 000 euros principalement comme alternative à la Zoé. Sans forcément déchaîner les passions.
La Smart Forfour, dans cette même gamme de prix, séduira surtout les inconditionnels.
Bien essayer le véhicule électrique d’occasion avant d’acheter
Au cœur de la bonne affaire que vous pourrez réaliser en achetant une voiture électrique d’occasion à moins de 10 000 euros : la batterie. Son état doit être évalué lors d’un essai long. C’est pourquoi il est recommandé de privilégier les vendeurs qui sont ouverts à vous laisser tester le véhicule sur un cycle de décharge avancé.
L’idéal, c’est de disposer de l’engin lorsque le pack a été complètement régénéré. Ensuite, à vous d’essayer le véhicule électrique en ville et sur route dans vos conditions habituelles d’utilisation. À modérer éventuellement avec le fait que l’écoconduite s’impose pleinement avec les VE mis en circulation il y a plus de 6 ou 7 ans.
Dans votre comparatif d’autonomie, il faudra tenir compte que les chiffres étaient souvent indiqués selon le standard trop optimiste NEDC. Comptez en outre une possible réduction du rayon d’action de l’ordre de 15-30 % en fonction de l’âge et du kilométrage. Ensuite, c’est au prix d’être adapté en conséquence.
À lire aussi Quelle voiture électrique d’occasion acheter pour moins de 10 000 euros ?Au besoin, interrogez un concessionnaire de la marque sur les tarifs de remplacement du pack, s’il n’est pas garanti par une location. Sachez en outre qu’il existe des kits pour tester la santé des batteries.
Vous pouvez également retrouver toutes nos offres de véhicules électriques d’occasion sur Automobile Propre.
Commentaires
Article qui tombe à point nommé pour moi, puisque je suis à la rechercher d'un 2ème VE (le principal étant une e-Niro), et bien évidemment, après être passé full élec, hors de question que je reprenne une fumante.
Du coup, j'hésite entre Zoé (j'en ai déjà eu une comme 2ème voiture avant la e-Niro), Ion ou... Twizy.
C'est pour une voiture d'appoint (quand il fait trop froid pour utiliser ma moto... électrique, ou quand je dois emmener une de mes filles qq'part), donc je me dis que la Twizy pourrait faire l'affaire, mais j'ai un peu peur de la fiabilité et de la stabilité de l'engin.
Pour 2 k€ environ de plus, on peut avoir une Ion, donc je me pose vraiment la question.
J'ai lu aussi que les Ion/C0 étaient technologiquement bien en dessous de la Zoé (il faudrait encore ajouter environ 2,5 k€ pour en avoir une avec batterie rachetée à la DIAC, à kilométrage à peu près équivalent).
Je suis preneur de tout avis (positif ou négatif) sur ceux qui ont ou ont eu une Twizy ou une Ion/C0...
Si l'auteur de l'article (ou ses collègues) peut émettre un avis sur la question de la Twizy, je suis également intéressé.
Bonjour, le forum est sans doute l'endroit à privilégier pour des retours utilisateurs.
Bon article, objectif, merci Philippe!
Je rajouterai au commentaire de Sams que la centrale ne modifie pas son estimation sur la ZOE selon que la batterie soit en location ou en pleine propriété.
Par exemple, une des première ZOE ZE40 qui a maintenant 5 ans, vaut autour de 8000€ avec batterie en location. Si on rachète la batterie (4000€ à 5 ans), on descend tout en bas de la liste avec une mauvaise côte pour un prix logique de 12000€, et l'option de filtrage avec batterie en pleine propriété n'est pas paramétrable.
Attention Sams, une location batterie sur une 1ère ZOE de 2013 n'est pas forcément un mauvais choix. Si il faut changer la batterie dans les 2 à 3 ans, ça coutera autour de 10000€ pour une voiture qui ne côte guère plus de 5000€ c'est rédhibitoire; en revanche, payer 2 à 3 ans la location mensuelle 59 à 79€ selon le kilométrage annuel respectivement de 7500 à 12500km (1400 à 2800€ au total) avec un changement batterie "gratuit" me parait une bonne opération, sinon c'est VE à la casse.
Mais bon courage pour avoir l'accord de la DIAC pour changer la batterie sous garantie location!
Je ne trouve pas qu'on puisse dire que la bonne solution est de louer éternellement une batterie de 22 kWh sous prétexte que si elle vous avait appartenu et qu'elle avait rendu l'âme, Renault vous l'aurait facturée 10.000€. C'est tout le système qui est mauvais: faire payer éternellement le même loyer pour quelque chose qui se dégrade et qui n'est plus du tout à jour; tout comme facturer des milliers d'euros cette même batterie vieillissante et dépassée à celui qui souhaite l'acquérir. Si Renault diminuait le montant des loyers en fonction de l'âge de la batterie et/ou de la fidélité de ses clients, je dirais, mais là ?
A 10k€, une batterie 22kWh reconditionnée, c'est vraiment hors de prix. Je crois que l'on est sur les mêmes prix que pour une batterie de 62kWh en échange d'une batterie 24kWh sur une Leaf hors réseau.
S'ajoutent la locbat et les problèmes de fiabilité; ça fait beaucoup pour Renault.
J'ai donc une préférence pour les asiatiques.
La Spring, en neuf, et bientôt en occasion va chambouler le marché; son autonomie surpasse les offres d'occasion à moins de 10k€ et son usage ne sera pas exclusivement urbain.
Merci pour ce sympathique retour phil38.
Article intéressant, merci. Ceci dit, certains points ne sont pas suffisamment mis en avant selon moi. Il y a quelques mois, j'ai aussi cherché un second VE d'occasion sous les 10k€ et que je pourrais financer partiellement avec la mise à la casse d'une essence. Seulement voilà, j'avais la même liste que dans votre article, mais chaque modèle avait pour moi des défauts rédhibitoires. Zoé: il faut presque toujours se farcir une location de batterie et Renault n'a vraiment pas un comportement commercial éthique en la matière car ils continuent de prélever des loyer chers pour des autonomies faibles et des batteries âgées, et vous la facturent un prix débile si vous souhaitez racheter la batterie (je ne me souviens plus du montant mais c'est plusieurs milliers d'euros). A voir les milliers d'exemplaires de Zoé en vente sur internet, c'est qu'elles ne se vendent pas facilement, et donc l'un dans l'autre je ne suis vraiment pas convaincu que ce soit une bonne option. Puis il y a la Triplette iOn-imiew-czero : elles m'intéressaient, mais sur le forum de ce site, il m'a été dit qu'en cas de problème avec la batterie, il fallait jeter toute la voiture car là aussi Peugeot n'était pas très éthique et demandait un prix de fou (6000€ si je me souviens bien) pour changer une batterie aux capacités aujourd'hui dépassées. Leaf: il est bien connu que la première génération de Leaf avait une batterie qui se dégrade beaucoup avec le temps (au contraire des coréennes par exemple), et donc là aussi une Leaf de première génération ne me parait pas un investissement très sûr, ni facile à revendre ensuite. Il me restait donc la eUp qui me faisait de l'oeil, mais sur le forum il m'a été dit à juste titre qu'une Spring neuve était sans doute un meilleur choix vu les prix de l'une et de l'autre. Donc au final, j'ai décidé de garder mon essence encore un peu car je ne trouvais rien qui me satisfasse et me rassure (je roule pourtant en VE tous les jours depuis 3 ans).
Je ne suis pas trop d'accord : j'ai une E-Up de 2014 et je trouve que c'est la petite voiture la mieux adaptée aux zones urbaines :
Bref, la Spring fait mieux en taille et en maniabilité, mais il faut oublier le côté plaisant et les routes à 110 ou 130 alors que la E-Up arrive facilement à 130 et maintient cette vitesse en côte.
Et elle peut charger en CCS à 40 kW, il me semble, donc elle peut aussi se lancer sur un périple un peu plus long s'il le faut.
Bref, comme seconde voiture qui roule parfois plus que la première, elle est idéale aussi grâce au pare-brise chauffant qui évite de devoir pomper 10% de la batterie juste pour désembuer le pare-brise. Là où une thermique n'a même pas le temps de chauffer, il suffit d'allumer le siège, le pare-brise et les rétros chauffants et on peut se passer du chauffage.
C'est aussi une des rares électriques capable de descendre en dessous des 10 kWH / 100, parfois même moins de 9 en été sur route.
La iON était moins puissante et consommait plus.
On peut discuter sur la finition intérieure qui m'a rappelé ma R5 GTX des années 80 : tôles apparentes dans l'habitacle, vitres électriques (mais il faut se pencher vers la droite pour ouvrir la fenêtre passager alors que sur la R5, les 2 boutons étaient au centre), plastiques pas très flatteurs (la R5 proposait du velours !), vitres arrières entrebaillables !
Et pour couronner le tout, VW a arrêté de proposer les mises à jours du GPS...
Entre une E-Up d'occasion et une Spring neuve, je suggère fortement de faire un essai sur des trajets du quotidien, ça devrait permettre de choisir en toute connaissance de cause.
Oui, effectivement, à ce prix, forcément d'importants compromis. J'hésitais entre une Ionic autour de 18000€ de 2017, entre trop chère à mon avis et malgré son efficience d'une autonomie moyenne et une Leaf 30 kwh de 2016, avec une autonomie très moyenne et sans doute un risque de baisse de la batterie, plus la fin progressive des chargeurs Chademo, mais à 12000€. Tout cela avant aides.
Par chance, j'avais encore droit à une prime de conversion importante juste cette année, de 2500€, plus les 1000€ pour tout acheteur d'un VE d'occase. Un cas qui ne se reproduirait pas.
J'ai pris la seconde, car ma compagne n'aimait pas la Ionic, trop basse et un style trop "cadre de commerce", pas du tout familiale.
J'ai donc pris la seconde et je ne regrette pas, à l'usage depuis 8 mois. J'ai juste une crainte par rapport à la baisse d'autonomie de la batterie, mais pour 9000€ net, j'ai un véhicule bourré d'option, spacieux, plaisant, plus haut qu'une berline, et sans doute proche d'un SUV mais avec un avant profilé, étudié pour la résistance à l'air.
On se débrouille avec cette autonomie de 140 km en été, 110 en hiver (je n'ai pas regardé le compteur, c'est à vue de nez, et correspond aux données de la belle batterie). Donc, la voiture, après une essence de 2002, est forcément superbe, seule la batterie et le standard de charge ont des défauts. Et pour ce qui est de la recharge à domicile, une simple prise me suffit, avec une conso très modérée (c'est l'avantage d'avoir une petite batterie = on recharge vite et on roule moins).
Effectivement pour la revente ce sera compliqué.
Je mise sur le fait que les gens vont de plus en plus constater qu'on fait des économies à l'usage, je pense surtout aux classes moyennes et surtout modestes, pas ceux qui passent leur temps sur les recharges Ionity, qui payent déjà le prix de l'essence ou pas loin et bien plus à l'achat. En outre, si c'est en 2030, il n'y aura plus que des hybrides en concurrence, les thermiques seront déjà délaissées pour la majorité.
Je mise aussi sur l'arrivée d'un marché, indépendant du constructeur, de remplacement des batteries, par du neuf ou du reconditionné. Si dans quelques années, je trouve une batterie plus grande, pour moins de 5000€ pose comprise, mon pari est gagné.
Enfin, je mise sur le fait que dans quelques années, la voiture elle-même sera moins usée qu'un thermique du même âge (je pense au moteur et aux pièces de frottement), donc restera intéressante.
Réponse bien plus pertinente que l'article, j'en étais arrivé aux mêmes conclusions lorsque je cherchais mon premier VE.
Ça me désole toutes ces zoé d'occasion qui pourrissent sur les parcs des concessions à cause de la locabat... Et dont la batterie, mal entretenue, risque de lacher son futur propriétaire... donc panne potentielle rhedibitoire pour moi !
On pourrait parler des possibilités de racheter la batterie pour être tranquille.
Visiblement très simple sur Smart qu’en est il de Renault?
"Maintenant que la plupart de ses défauts de jeunesse (problème de terre à la recharge, absence d’un câble pour recharger chez soi, obligation de location de batterie, etc.) ont été éliminés, la Renault Zoé, dans ses exemplaires commercialisés il y a plus de 5 ans, se montre fiable, agréable à utiliser au quotidien, et suffisamment équipée."
Texte ambigu : les zoés de plus de 5 ans, sauf cas rare, ont une batterie en location, donc le pb n'a pas été éliminé...