Tesla a annoncé ses résultats trimestriels, et avec eux son plan de route pour 2022. Comme attendu, on sait enfin quelle est la décision du constructeur quant au Cybertruck.
Depuis la sortie du Model Y, quatrième modèle de Tesla, la question se pose sur l’arrivée du premier pick-up électrique de la marque américaine. Le Cybertruck se fait désirer, notamment aux États-Unis, alors qu’il semble proche de sa version finale. Tesla a d’ailleurs dépassé le million de préréservations, ce qui montre l’attente autour de ce projet.
Malheureusement, le Cybertruck va de report en report depuis sa présentation qui remonte déjà à 2019. Il ne faudra pas l’attendre pour 2022 !
Elon Musk a confirmé que le mastodonte, qui repose sur la disponibilité des cellules 4680, n’arriverait pas cette année. Le Cybertruck est un défi industriel colossal, et Musk s’est montré prudent en expliquant qu’il « espérait le voir arriver l’an prochain ». Un lancement qui pourrait coïncider avec le début d’industrialisation des fameuses cellules par son partenaire Panasonic.
Pas de nouveau modèle chez Tesla avant 2023
Ce n’est pas seulement le Cybertruck qui se voit retardé par le contexte actuel. La future compacte électrique de Tesla, qui portera possiblement le nom de Model 2, ne verra pas le jour avant 2023, voire 2024. Celle-ci promet d’être très abordable, autour de 25 000 euros après déduction du bonus, mais ce projet n’est pas prioritaire pour la marque.
Premier poids lourd électrique de Tesla, le Semi hérite lui aussi d’un nouveau calendrier avec un avenir à court terme plutôt flou. Sur le communiqué de presse de Tesla, on apprend qu’il est lui aussi retardé, sans avoir davantage de précision sur une nouvelle date.
Lancer et stabiliser les Gigafactory du Texas et de Berlin
Aujourd’hui, la firme d’Elon Musk met l’accent sur la production de ses modèles actuels, à commencer par le Model Y. Celui-ci sort actuellement des usines de Californie et de Shanghai, mais cela ne suffit pas à Tesla.
Comme pour la Model 3, le constructeur est en train de valider les lignes de production à Berlin et au Texas, dans ses Gigafactory 4 et 5. Dans son rapport, Tesla explique avoir produit des Model Y à Austin, et attendre la certification des exemplaires fabriqués pour entamer les livraisons aux clients.
Du côté de Berlin, Tesla attend encore les autorisations de fabriquer ses véhicules. Le constructeur révèle en revanche que les premiers Model Y allemands n’embarqueront pas les cellules 4680, comme espéré initialement, mais bien les cellules 2170 déjà utilisées sur les modèles produits en Chine et aux États-Unis.
La firme américaine a lancé sa S en 2012 (la X est un dérivé) et la 3 en 2016 (la Y est un dérivé).
Prochaine étape le cybertuck en 2023 et la 2 en 2026-2027.
A ce jour ils savent lancer un nouveau véhicule tous les 4 ans.
Les contraintes CO2 vont immanquablement nous amener rapidement :
Retarder la model 2 après 2025 pour privilégier le cybertruck aurait sûrement un sens économique court terme. Mais ce serait un non sens stratégique à moyen / long terme.
Cela laisserait aux Chinois et aux Européens le temps de refaire leur retard sur ce segment, sur leurs usines de batteries, etc … Surtout avec Google et Amazone qui promettent pour 2022 / 2023 des tableaux de bords / interface numériques au niveau voire au-dessus de Tesla : et on peut plutôt leur faire confiance.
A moins que cette communication soit du pipeau et que la model 2 sorte des cartons fin 2023.
Bonjour,
Ben ça s’appelle la vraie vie de l’industrie !
Ou comment passer de la start-up avec annonces tous les mois pour faire venir les investisseurs, et champagne et paillettes à chaque levée de fonds…
à la vie de tous les jours dans l’industrie les mains dans le cambouis, où il faut jongler avec les pénuries de composants, les chaînes logistiques, les réglementations tatillonnes, les problèmes qualité et les clients jamais contents !
En gros la différence entre produire plusieurs millions de voitures par an et faire une belle présentation 3D dans PowerPoint !
Comme disait un autre commentaire : peut être une preuve de maturité ?
Quand Musk annonce un nouveau modèle, il faut généralement ajouter 2 à 3 ans au délai annoncé. Donc si Tesla dit que la Model 2 (ou C ou Q ou whatever) n’est pas pour demain, ça veut dire pas avant 5 ans minimum à mon humble avis. On notera également qu’il n’est même plus question du Roadster.
Pourquoi les media continuent ils de parler de la modèle 2 ?
Élon Musk déteste ce nom, il l’a dit et redit.
Il manque le A pour faire S3XY CARS mais certaines rumeurs disent que le nom de baptême de cette voiture ne mentionnera pas « model »
Pour ce qui est des retards, la production des 4680 en quantité gigantesque, le chemin est long pour équiper les 3 et Y qui seront prioritaires parce que le prix de revient est inférieur au 2170.
Quand ce sera fait, il faudra fabriquer des 4680 aussi pour les 1 million de cybertruck et tout les semi déjà commandé.
Puis encore plus de 4680 pour les roadsters…
Alors, la petite citadine passera après tout cela d’autant plus qu’il faudra de la place pour les lignes de production.
Il faudra donc nous armer de patience, laissons Tesla monter en puissance sur les lignes de production de 3 et Y, doubler sa production tout les ans comme il l’a annoncé à Berlin.
Pas de quoi s’alarmer, Ford a vécu 25 ans sur un modèle, VW au moins autant, et les résultats sont excellents. Un peu de déception, parce que l’on souhaite toujours voir Tesla battre le tambour de l’innovation, le ralentissement de son rythme étant sans doute une preuve de maturation.
Il y a d’autres entreprises passionnantes sur ce plan, avec moins d’ambitions industrielles certes.
On va donc se trouver d’autres pourvoyeurs d’enthousiasmes en attendant 2024 ou 2025 et les possibles nouveautés du Texan.
La TM2, il faut l’oublier tout simplement : plus la voiture est petite moins c’est rentable. Il n’y a donc aucune chance de voir Tesla mobiliser des capacités de production qui lui font défaut pour ça surtout si la TM3 marche toujours autant.
Pour le Cybertruck et le camion, le sujet des batteries n’est pas nouveau mais cela interroge aussi sur la capacité des autres constructeurs à effectuer leurs montées en cadence sur l’élecrique.
Ce qui me fait dire que Major Grubert a raison : les constructeurs avec un savoir-faire et des capacités déjà installées auront cette année et la suivante un avantage considérable : la Renault Zoé, la Megane, l’ID3 vont écrabouiller la concurrence aux côtés de la TM3.
Les cellules 4680 posent décidément pas mal de problèmes à l’industrialisation, et comme elle est sur le chemin critique du Cyber truck et du Semi … ben va falloir attendre
La Megane peut espérer une belle carrière en Europe, uniquement les VW en face d’elle (ID3, Cupra…), aucune Tesla, Stellantis, coréenne (la Kona n’est plus toute récente) ou japonaise en face d’elle.
Bien entendu il faudra attendre les premiers tests réels et les prix pratiqués en concession mais elle a ses chances.
On peut voir qu’il n’est pas si simple de créer de nouveaux moyens de fabrication.
Pour ceux qui pensent que 100% des véhicules vendues, en 2030, seront des Ve et que c’est simplement de la mauvaises des constructeurs traditionnelles s’ils ne vont pas plus vite, il y a des certitudes à revoir !
Pas de modèle c avant lonnnnngtemps
Ayant des capacités futures de production qu’ils peuvent facilement occuper avec des modèles plus chers (modèles actuels + cyber truck) pas de raison d’accroître la gamme.
Pour la model Q (ex model 2) il n’est pas question de 2023.
Quand ils disent que ce n’est pas prioritaire ça veut dire qu’on est sur 2025 à minima.
Pas encore de TM2! Décidément, le « bas de gamme » n’intéresse pas grand monde!