Les longs voyages en électrique prendraient plus de temps qu’en thermique ? Peut-être, mais c’est de moins en moins vrai, et la différence est insignifiante.
Si l’on met de côté les anti-VE par principe, compulsifs et épidermiques, qu’aucun argument objectif ne convaincra, la grande majorité des automobilistes qui envisagent de passer à l’électrique hésitent encore pour de nombreuses raisons qui peuvent paraître légitimes.
Des raisons multiples qui finalement se rejoignent autour de la même question, celle de l’autonomie et, d’une façon plus générale, celle de la liberté de circuler sans stress et sans les contraintes liées à la recharge. Parmi ces contraintes, celle de la durée des temps de trajets allongés par les arrêts recharge est souvent évoquée comme un frein à l’électromobilité.
Si l’on peut comprendre cette préoccupation tout à fait légitime, souvent illustrée par des expériences désastreuses, y compris par nos propres journalistes, force est de reconnaître que si l’on y apporte un regard objectif, dans les faits elle est souvent surestimée. Car, bien préparé (c’est peut-être là la principale différence avec un voyage en thermique, et encore…) un déplacement au long cours en électrique ne devrait pas prendre beaucoup plus de temps qu’en thermique. En tout cas, pas au point de constituer une raison valable pour ne pas passer à la voiture électrique, si tant est que l’on ait envie de le faire par ailleurs.
Déconstruction d’un préjugé souvent très exagéré.
Éliminons tout de suite le cas particulier du professionnel de la route (commercial par exemple) qui parcourt en moyenne 300 à 400 kilomètres par jour été comme hiver, voire plus, souvent sur autoroute, parfois dans des régions mal desservies par les réseaux de recharge. Pour lui, rouler en électrique autre que Tesla (grosses autonomies, bonne efficience, mais surtout réseau de Superchargeurs très dense et bien maillé) peut effectivement s’avérer difficile, voire impossible, a fortiori si l’on ajoute le facteur temps, souvent compté pour effectuer une tournée de plusieurs clients dans une journée. L’électrique sera bientôt aussi possible dans ce cas de figure, mais pour le moment il va falloir encore attendre un peu que les réseaux des différents opérateurs se développent. Au rythme actuel, qui semble de plus croître de façon exponentielle, c’est l’affaire de deux ou trois ans maximum pour qu’un gros rouleur du quotidien tel que décrit ici puisse passer à l’électrique sans changer ses habitudes, juste en revoyant légèrement son organisation. Dans ce contexte, la multiplication des points de recharge à destination (hôtels mais aussi restaurants pour pouvoir charger pendant le déjeuner avec un client par exemple) est un élément stratégique du développement de l’électromobilité. Un élément clé dont on ne parle peut-être pas suffisamment, d’ailleurs.
Quelques minutes de plus pour beaucoup de fatigue en moins
Pour les autres cas d’usage, concernant essentiellement les automobilistes qui effectuent seulement deux ou trois grands trajets dans l’année (week-ends, vacances d’été et d’hiver, roadtrips d’agrément, rejoindre de la famille…), le prétendu allongement du temps de trajet ne devrait même pas être une question.
Alors bien sûr, cela dépendra de la voiture, de son rayon d’action, de la vitesse de recharge, et du réseau utilisé, et de la… chance, mais qui ne serait pas en mesure d’accepter qu’un trajet de départ en vacances dure 10 % de plus (et encore, seulement sur un long trajet de plus de 600 km…), si en contrepartie il coûte moins cher qu’en thermique, et génère moins de fatigue ?
Prenons un exemple concret, soit un trajet Lyon-Ile de Ré en juillet avec un mix route-autoroute avec une Volkswagen ID.3 Pro 58 kWh sans pompe à chaleur, soit un modèle désormais assez courant.
Avec ABRP (dont l’UX et l’ergonomie sont toujours aussi abominables), le temps de trajet indiqué avec un départ batterie chargée à 100 % est de 7 h 33, incluant 3 recharges d’une durée totale de 1 heure.
Avec le planificateur d’itinéraire Chargemap, le temps de trajet indiqué est de 7 h 9, incluant 3 recharges d’une durée totale de 54 minutes.
Pour être complet et avoir un point de comparaison, dans la même situation, mais à bord d’une Tesla Model 3 Autonomie Standard, le planificateur Chargemap indique un temps de trajet de 6 h 53, incluant 3 recharges d’une durée de 38 minutes. Si le nombre de recharges est le même, la durée est moindre, ce qui permet de gagner du temps de trajet.
Il est à noter cependant que dans la même situation, le planificateur web Tesla indique bizarrement 8 h 12 de trajet, incluant 3 recharges d’une durée totale de 55 minutes. Il semblerait que le planificateur Tesla soit assez pessimiste, car la réalité est certainement plus favorable et devrait se situer a minima au niveau du temps de trajet des deux autres planificateurs.
Comparons maintenant à ce que nous indique Google Maps, qui fournit des données par défaut fondées sur un trajet en véhicule thermique, puisque le choix de l’électrique n’est pas encore proposé par le service de cartographie de Google. Le résultat est beaucoup moins éloigné des temps indiqués en électrique puisque le trajet le plus court et le plus rapide s’effectuerait en 6 h 50, soit une durée seulement inférieure de 3 minutes au meilleur temps en Tesla, et de 43 minutes par rapport au temps estimé en VW ID.3 par ABRP.
Autant dire que sur un tel trajet, qui consiste quand même à traverser plus de la moitié de la France dans un contexte de vacances, trois quarts d’heure de différence dans le pire des cas ne semblent pas insurmontables. Et encore, Google ne tient pas compte d’un éventuel arrêt pour reprendre de l’essence (même s’il n’est pas forcément nécessaire avec un diesel proposant plus de 700 kilomètres d’autonomie) et les pauses nécessaires toutes les deux heures (qui sont absorbées par les arrêts recharge en électrique).
Il reste cependant un élément important qui n’est pas vraiment pris en compte dans ces simulations, c’est celui du pourcentage de charge restant à l’arrivée. Ici, on est à 10 %, ce qui est un peu juste pour envisager ensuite de se déplacer autour de son lieu de villégiature. Dans ce cas, on revient à la nécessité indiquée précédemment de trouver sur place un hébergement avec recharge à destination. Cela fait partie des éléments qu’il faudra prendre en compte lors de la préparation des vacances, ou de l’itinéraire.
Concernant les arrêts recommandés toutes les deux heures, cela semble tellement tomber sous le sens que seuls quelques extrémistes du volant (et du thermique) affirment être capables d’enquiller 6 ou 8 heures de conduite non-stop « parce que je n’ai pas de temps à perdre et que l’autonomie de mon diesel le permet ». Hormis le fait que l’on puisse émettre quelques doutes sur la véracité de ces affirmations et de la notion de temps à quelques dizaines de minutes près lors d’un départ en vacances, ce n’est à mon humble avis pas avec ces quelques cas isolés que l’on construit un argumentaire. La plupart des automobilistes, même en thermique, s’arrêtent au moins deux fois sur un tel trajet de plus de 600 km ou 7 heures, ne serait-ce que pour prendre un café, déjeuner et/ou faire une pause-pipi. Dans ce cas, les arrêts recharge permettent précisément de faire la même chose, et de fait ils ne comptent plus dans l’équation.
Alors, le temps de trajet en électrique est-il réellement un faux problème ?
Probablement, mais nous parlons là dans un monde idéal, avec des données extraites d’applications, et non d’expériences vécues. Dans la réalité, il faut bien admettre que c’est parfois un peu différent, essentiellement en raison de deux facteurs : la fiabilité des bornes de recharge et leur disponibilité, notamment pour les points de recharge uniques, qui – quand ils fonctionnent – peuvent être pris d’assaut durant les grandes migrations, générant de longues files d’attente.
Pour justement parvenir rapidement à ce monde idéal dans la réalité, il faudra que chacun y mette du sien. Que les opérateurs développent rapidement des réseaux avec une fiabilité optimale, que les hébergeurs et points d’étapes s’équipent de recharges à destination, que Tesla se dépêche d’étendre l’ouverture de tout son réseau aux autres marques (un véritable game changer), que les éditeurs de planificateurs d’itinéraires affûtent encore davantage leurs données (dans l’équation, ce sont cependant les plus performants actuellement) et aussi que les utilisateurs s’acculturent sur le voyage en électrique afin de mieux préparer et planifier leurs itinéraires.
Alors oui, nous pourrons affirmer que la durée de trajet en électrique n’est plus une question.
On y est presque, non ?
Lorsqu’on calcule la durée que doit passer un automobiliste à la pompe pour faire le plein sur toute l’année, on dépasse de beaucoup le temps nécessaire pour brancher et débrancher la voiture électrique à la maison, soit, quelques secondes. Autre calcul à effectuer : le coût d’un plein d’essence nécessite combien d’heures de travail pour être en mesure de payer la note? Donc, qui sauve du réellement du temps?
L’homme pourri gâté de 2022, qui a vu constamment les choses aller en s’améliorant au cours des décennies passées, ne supporte pas l’idée que dans certains domaines il y ait une régression quelconque, fut-elle minime et toute relative.
Moi je fais ce trajet en 7 heures, madame, le progrès c’est de le faire en 6 heures, pas en 8.
Eh bien il va être déçu le monsieur. Parce que des régressions il va y en avoir dans les décennies qui viennent, et des beaucoup moins anecdotiques que des temps de trajets qui s’allongent.
Je pense que nous touchons le fond du problème. Pas grand monde n’accepte de modifier ses habitudes en y intégrant de nouvelles contraintes, dans le but de prévenir un risque lointain et du coup nébuleux. On préfère continuer sur sa lancée et puis il sera temps de changer quand on aura le nez dans le mur. Sauf que le changement sera à ce moment-là plus brutal et plus désagréable.
Mais c’est humain, on est fait pour ressentir du stress quand le danger est immédiat, sinon on épuiserait notre stock d’adrénaline 😂. Cependant, le propre de l’homme c’est son intelligence, qui devrait être capable de dominer son instinct. Hélas, pour une majorité, c’est raté. 😥
J’ai commencé avec une Kona électrique en 2020, j’ai parfois galéré sur longs trajets. Entretemps beaucoup de Ionity ont ouvert en 2021, ce serait moins un souci. Mais il y a un an j’ai vendu la Kona et pris une Model 3 SR+, je fais souvent Paris Montpellier (750km) avec étape hôtel vers Clermont, les trajets sont devenus très cool: je roule à 120 au lieu de 130, je m’arrête 3 fois pour les charges, je suis bien plus détendu et je ne sens plus de fatigue. Et en plus j’apprécie bien plus les magnifiques paysages entre les Cévennes et Clermont.
Ok, sauf que vous oubliez (et le reconnaissez) que les temps de parcours théoriques affichés ici sont à recalculer avec les temps de pause (VT, y compris GPL, ethanol ou hybride) auquel vont s’ajouter les temps d’accès aux bornes, qui est déjà rédhibitoire aujourd’hui alors qu’il y a peu d’usagers pour une couverture théorique sur autoroute très satisfaite. Et là où un VT va mettre du coup 7h de trajet réel contre 5h théorique, le VE (encore plus sur les modèles entrée de gamme qui se démocratiseront si le gouvernement persiste dans sa lancée actuelle) mettra 9h au lieu de 6h pour le même trajet. Et c’est tout de suite beaucoup de fatigue et de stress en plus. Tous mes collègues ayant choisi en voiture de fonction une Modèle 3 le reconnaissent : il s’agit d’une voiture pour la ville, ou pour un week-end à 2h de Paris. Au delà, ils passent à une voiture de loc, ce qui est idiot quand on pense que l’entreprise prendrait en théorie en charge l’intégralité de leurs trajets avec n’importe quel VT… Ce type d’article tire des généralités de cas parfaits théoriques, c’est du lobbying quoi…
Cet article essaie-t-il de nous expliquer si une thermique et une Tesla roulent côte à côte (donc même trajet et même vitesse), mais que la Tesla doit s’arrêter 53 minutes pour recharger, elle arrivera pour autant seulement 3 minutes après la thermique ?
J’ignorais que les Tesla pouvait influer sur l’espace-temps 😄
Bonjour, je possède une Zoé 52 et j’en suis très satisfait car je recharge presque exclusivement chez moi (j’ai même commandé 6KW de panneaux solaires). Mais j’ai un camping-car et depuis l’acquisition de ma Zoè je me dis que le camping-car se prêterait très facilement à la recharge électrique à l’extérieur même à faible puissance, il suffit de programmer un repas, une sieste, une séance télé… Ça arrivera peut-être un jour, je serais un des premiers à investir si les constructeurs se décident à simplifier, alléger, ralentir ces véhicules dans le même temps.
Pendant des années, commercial j’ai fait partie des « extrémistes du volant », par exemple pour me rendre à l’usine en Allemagne, un peu plus de 1000 Km je ne faisais qu’un arrêt le midi pour me restaurer et faire le plein.
Aujourd’hui avec ma Tesla model 3 j’ai battu un record personnel dont je me serais bien passé, 1638 km en une longue journée.
Nous étions partis en mode détente (sans péages) pour onze jours en Bavière, le midi nous avons déjeuné sur l’aire d’Albaret Sainte Marie en Lozère puis le soir nous nous sommes arrêtés à l’Hôtel Akena (très bien) au super-chargeur de Besançon. Arrivé à l’hôtel je découvre que l’ai oublié veste et portefeuille le midi, par chance le restaurant joint a tout retrouvé.
Le lendemain 9h00 départ pour un road-trip imprévu de 1638 km par l’autoroute évidement, batterie chargée à 95%.
1. Supercharge rapide à Dardilly (6 min)
2. Supercharge à Clermont-ferrand, je charge à 80% (25 min) car on en profite pour déjeuner (plus d’une heure)
3. Supercharge rapide à Albaret (15 min), pour y aller nous avons bouchonné plus de 45 min sur la A75 à cause d’une coupure de celle-ci.
4. Supercharge à Dardilly (20 min)
5. Supercharge à Besançon, je charge à 80% (28 min) car on en profite pour Souper (environ 1 heure)
6. Supercharge à Kappel-Grafenausen Allemagne (22 min)
7. Supercharge rapide à Ulm Allemagne (11 min)
8. Arrivée à l’hôtel à Munich 3h00
Bilan sept Supercharge pour 2h7min mais en réalité cinq puisqu’en thermique nous aurions perdu les 2h00 pour manger de la même manière, soit 1h14 de « perdu » sur ce trajet.
Malgré la longueur, mon épouse et moi-même ne sont pas arrivés fatigués, plusieurs explications.
· Les pauses toutes les 2 heures environ.
· Le confort de la Tesla.
· L’autopilote qui enlève de la tension nerveuse, particulièrement la nuit, il n’y a plus à se préoccuper de prendre la bonne jonction d’autoroute par exemple.
Bilan financier 162,62 € de Supercharge soit 9,93 € au 100 km et 86,20€ de péage
Alors oui du moins en Tesla on peut faire des kilomètres en voiture électrique sans se poser de questions.
Et quel plaisir au quotidien !
Bonjour, sympa l’article je crois qu’il parle de moi dedans, et oui je ne fais pas de pause toute les 2 heures et oui je suis capable de rouler 500km sans m’arrêter. Pourquoi? J’ai toujours aimé rouler, j’ai été chauffeur routier dans une autre vie (souvenir).
Pour info moi qui suis très diesel j’ai été cher Skoda pour Yniac électrique donc, le vendeur m’a dis « non mais s’est max 20000km par an » ok pour moi.
La semaine dernière je croise un gars qui avait un EQC Mercedes vraiment belle voiture, on commence a discuter et le mec me dit « stop l’électrique j’en peux plus, impossible de charger sur la région Toulousaine, les gars ce gare la journée sur les bornes, 2h a chercher » moi je disais rien je trouvais la voiture vraiment belle.
Enfin cela me conforte dans mon idée la VE n’est pas pour tout le monde, le diesel a encore de l’avenir.
Quoi, un VE n’est pas strictement identique à un VT dans son usage ? What else comme dirai l’autre ! On s’en moque, tant que tu peux satisfaire 100% de tes besoins, à savoir aller au taf, faire tes courses, partir en WE, aller chez ta soeur, partir en vacances… Et si tu mets 2h de plus pour aller en Bretagne, tant pis. Il y a plus grave dans la vie !
j’ai également une zoe 52 sans le chargeur 50kw mais le chargeur de série à 22kw
c’est le point faible de cette voiture si l’on veut faire des longs trajet et à prendre en compte à l’achat (1000€ quand même) car on passe de 9h15 à près de 12h sur ce trajet
le confort n’est pas non plus adapté au grands trajets mais ce n’est pas une routière non plus
c’est aussi le prix à payer de temps en temps si l’on veut comme moi économiser 100€ par mois en carburant
Aller de Lyon à l’île de Ré au mois de juillet, c’est déjà une drôle d’idée. C’est les vacances de tout le monde, sauf que ce n’est pas comme n’importe qui.
On laisse passer les vacances d’été et on en reparle à la rentrée ?
Désolé ! Je suis fan de VE, j’adore ma Zoé 50, mais je descends en Espagne bientôt… avec notre Fiat 500 essence ! Pourtant j’adorerais le faire avec la Zoé, mais je ne veux pas faire subir de stress ni à moi ni à mon épouse… tant que recharger ne sera pas aussi serein que faire un plein d’essence, je garderais mon VE pour, au mieux, les départements limitrophes. Il faudrait être obligé de le faire en VE pour accepter cette galére, mais pour le moment, on garde une essence sous la mains…
J’ai une Renault Zoé 52kwh et j’ai fait plusieurs trajets de 850km (Oise/Tarn). Le temps est un problème car quand le trajet dure entre 12 et 15 heures on arrive éreinté. Une nuit d’arrêt sur le trajet serait une solution mais le nombre d’hôtels en France disposant de bornes de recharge est ridicule. Meme obtenir l’accès à une prise normale est compliqué. Que dire des bornes en panne, de celles annoncées en 22kwh qui sont des 18kwh en réalité et qui ne delivrent que 9kwh quand 2 véhicules sont en charge ?
Bref mon budget était de 15000€ et pas de 40000€ malheureusement.
Choisir un supermarché précis pour recharger sa voiture, choisir son hôtel en fonction de sa voiture, choisir à quel heure et où manger en fonction de sa voiture.
La voiture va devenir pire que les enfants bientôt dans les exigences d’une famille.
D’ici là à choisir un motel miteux mais avec possibilité de recharger plutôt qu’un hôtel agréable mais sans possibilité de recharger, il n’y a qu’un pas, bientôt le confort de la voiture passera avant le confort personnel
Je vais vous parlez de mon expérience personnelle. J’habite au Luxembourg.
J’ai eu une voiture électrique dès 2013.
Une Nissan Leaf, il ne fallait pas espérer aller loin, je rayonnais dans un maximum de 60 km autour du domicile et principalement pour du domicile-travail. Le temps de trajet était peut-être 1 ou 2 minutes plus long pour 30 km, je roulais sur autoroute à 90-100 au lieu de 110.
Ce véhicule était considéré comme notre deuxième voiture mais c’était la plus confortable (vs Renault Captur essence 118 cv automatique).
Vendu fin 2020, après 80 000 km, puis acquisition d’un Hyundai Kona (un modèle spécial dit V6b 484 km juste avant le relooking).
La révolution. C’est maintenant notre première voiture.
On va partout avec : Annecy (Luxembourg-Annecy sans recharger 526 km de nationale), Marseille, Debrecen (Hongrie), Bardejov (fin fond de la Slovaquie) (5 recharges en cours de route et sur une grande journée 1400 km).
On roule un peu moins vite 110-120 km, la recharge n’a jamais été un problème avec ABRP (qui est pessimiste sur l’autonomie, je mets 170 Wh/km alors que j’ai même des pneus 4 saisons).
Je préfère de loin rouler moins vite, faire des pauses toutes 2h30 environ et arriver moins fatigué voire reposer par la conduite….
Il ne me semble pas avoir sur ce site une comparaison réelle entre auto thermiques et auto électriques sur une longue distance.
La Chaine EV l’a fait comparant une Skoda Octavia diésel, une Tesla Model 3 et une KIA EV6. Et la dernière n’est pas celle que l’on croit. Et la cause est très drôle….
A voir sur Youtube:
https://www.youtube.com/watch?v=kXySJO9JFD8
« Alors oui, nous pourrons affirmer que la durée de trajet en électrique n’est plus une question. » … pour ceux qui peuvent mettre 40k€ ou plus dans une voiture neuve.
Mais je pense que pour la grande majorité des achats de voiture, le montant est très inférieur.
Et si pour 20k€ vous avez pléthore de VT confortables avec 600 km d’autonomie ou plus, en VE vous ne trouverez pas beaucoup de modèles avec une recharge à 135 kW !
Alors svp, refaites vos calculs, non pas avec les modèles actuellement proposés neufs, mais avec ceux qui sont actuellement en circulation.
Et à ce moment-là on pourra tirer une vraie conclusion.
Vous voulez qu’on s’arrête toutes les deux heures, les routiers 4:00 puis 45 minutes de repos.
Dans cette article il y a de bonnes choses mais le plus important c’est qu’il manque des bornes rapides. Chaque station service devrait en avoir 4/8 bornes
Le stress de trouver la borne en état, pas squattée par thermique ou VE. Ce n’est plus de notre siècle. Préparer son itinéraire certes mais comme on ne connait pas l’état des bornes sauf sur place, prévoir un bis voir un ter…..
Un VE soit tous les jours je charge pour avoir mon véhicule prêt alors qu’avec un thermique je sais que je trouverais une station et faire mon plein en 10 minutes.
Qui n’a pas eu un déplacement d’urgence pour la famille et en VE
Alors plus de bornes et partout, aucune pas ma commune ..
Très belle démonstration et proche de la vérité. La durée de recharge n’est en effet pas un véritable frein pour la majorité.
Mais au-delà de l’encombrement aux bornes qui devient plus fréquente et de la charge à destination (qui n’est pas à négliger car on cela peut vite tourner à la crise de nerfs), c’est la durée réelle des recharges qui est optimiste sur les planificateurs / selon les données constructeur.
Je fais très régulièrement le trajet Toulouse-Quiberon en VW ID.3 58 kWh (sans pompe à chaleur) soit 750 km. L’implantation des bornes le long du parcours et l’autonomie du véhicule me font m’arrêter 3 fois pour un total réel de 120 minutes (loin des données théoriques constructeur car les 100 kWh autorisés par ma voiture tombe très vite à 40 kWh et dans une même station toutes les bornes ne délivrent pas la même chose, chez Ionity par exemple).
Je viens de faire Toulouse-Madrid, même distance, 3 arrêts et 95 minutes de charge au total à l’aller / 2 arrêts et 80 minutes au retour (le vent et la pente ont joué leurs rôles).
Ces n’est donc pas rédhibitoire et correspond à l’usage de bien des conducteur « thermiques »
Bonjour,
Le comparatif des temps de trajet en fin de l article ne me semble pas pertinent :
Si Google Map estimé la durée de trajet à 7h, il faut approximativement 7h sans arrêt pour faire ce trajet (sans pauses, ce qui n est pas conseillé)
Cela est comfirme par Tesla qui affiche le trajet à environ 8h avec les pauses/recharge, donc a peut près la même chose que Google….
Les 2 autres sites sous estiment simplement le temps de trajet (ou incitent aux excès de vitesse ☹️) en faisant croire que l on peut faire le trajet si rapidement…..
Le gros point noir aujourd’hui ce sont les chargeurs à destination : pouvoir brancher sa voiture là où l’on se gare.
C’est dommage.
Automobile Propre est un bon site.
Mais cet article prend trop de raccourci… Et oublie le contexte/situation.
Déjà, tous les conducteurs sont ont différents (blamez moi… oui oui… La pause toute les 2 heures…).
Mais je roule 700km sans pause sans problème. Parfois ça passe pas et je fais une pause… Parfois 2… Et même une fois 3 arrêts… Quand ça passe pas… Ça passe pas bref…
Je suis visiblement pas contre l’électrique puisque j’en ai une…
(et je remplace aussi mon scooter en septembre par un CE04).
Mais si…. le défaut du VE c’est l’autonomie. Pourquoi le nier ?
Sur autoroute, l’autonomie est mauvaise. Et dans les lieux de villégiatures, c’est encore très compliqué de se charger.
Et pendant les vacances ça peut vite devenir l’angoisse. Un véhicule VE sur autoroute va se recharger 2 fois plus qu’un thermique et va y rester 4 fois plus longtemps. Donc en chassé croisé, l’infra devra être monstrueuse !
Donc non…. Je suis pas prêt à m’arrêter 3 fois pour faire 720km.
Chacun doit avoir un véhicule adapté à son usage et ses moyens.
Quelqu’un qui va beaucoup à la montagne ou en bord de mère aura besoin d’un gros hybride.
Un petit rouleur pourra privilégier le 100% électrique.
J’ai la chance d’avoir 3 véhicules (un gros hybride, un VE cytadin, un scooter bientôt électrique). Mais tout le monde ne peut pas s’offrir un parking de 3 véhicules…
18.000km en Model 3 SR+ depuis 1 an. Jamais eu la moindre panne de batterie n’en déplaise aux grincheux. 5000Km cet été dans la pampa, aucun problème de charge (SuperChargeurs le 15 aout sur autoroute (même s’il est plein, en 5 min les places se vident, 230V àl’arrivée, et bornes 50KW disponibles même dans des villages paumés avec 500 habitants). Il suffit d’avoir chargemap/ABRP et de regarder 5 min avant le départ pour voyager sereinement sans le moindre stress. Et entre les pauses toutes les 2h-2h30 et l’autopilot on peut faire 1500km dans la journée sans la moindre fatigue à l’arrivée. Quant à ceux qui prétendent faire 8h sans s’arrêter, vous ne devez pas avoir de gamins dans la voiture !! Et enfin je précise que je suis plus souvent à 140km/h voire un peu plus qu’à 110 sur la file de droite. Les théories des anti-éléctriques selon lesquelles on roule à 110 sur autoroute et qu’on met 2h de plus sur un trajet me font doucement rigoler :) Il faudrait me payer pour racheter une thermique !!! Le futur est là, ceux qui ne l’ont pas encore compris n’ont jamais dû essayer un VE.
Quant aux bouchons, aucun souci lors du week-end de Pentcôte en rentrant à Paris, on ne consomme quasiment rien à l’arrêt même avec la clim à fond. J’ai beau chercher des points négatifs, je n’en trouve aucun ;)
Je rajouterai aussi qu’en général quand on s’arrête pique-niquer dans des endroits autrement plus sympas qu’une station essence blindée au mois d’août sur l’autoroute, c’est la voiture qui nous attend au superchargeur et pas l’inverse (je suis souvent obligé de la déplacer avant de finir de manger car elle est déja à 100%). Pour les autres arrêts, le temps d’aller pisser, prendre un café et se dégourdir les jambes 5 min avec le chien, on a déja récupéré plus de 70% de la batterie, de quoi tenir 2h jusqu’au prochain stop, bref que du bonheur ;) Mais continuez à faire 800 bornes d’une traite en pissant dans la bouteille, ça engorgera moins les superchargeurs ! :D
J’ai fais plusieurs long trajet avec une renault zoe electrique. C’est faisable mais il faut accepter de tout bien préparer et surtout de rater des bornes.
Il faut priviliéger des petits sauts 100km car on peut tomber des bornes en pannes (corridor).
Si on roule a très grande vitesse, l’autonomie est vraiment impacté.
Les applications sont d’une très grande aide, j’utilise chargemap.
Mon plus long trajet c’est Paris Arcachon.
Intéressant mais un paramètre essentiel a été oublié et celui-ci devient de plus en plus problématique, je m’explique : il y a 1 an lorsque j’ai eu mon premier véhicule électrique et que je devais me recharger sur les surperchargers, j’étais tout seul. Aujourd’hui ce temps est révolu et même en dehors des vacances scolaires, il arrive que toutes les bornes soient occupées. Malheureusement, la vente de véhicules électrique est plus rapide que l’installation des bornes. Il faudrait partir en plein milieu de la nuit ou décaler son départ de 1 à 2 jours. Je ne parle même pas des bornes qui ne fonctionnent pas et cela m’est déjà arrivé sur le réseau Ionity sur autoroute où aucune des 4 bornes n’étaient allumées !!! Et oui, Ionity n’a pas encore compris que 4 bornes sur une aire d’autoroute ça fait un peu léger surtout que l’on retrouve très souvent des Tesla qui ont leur propre réseau mais qui doivent sortir de l’autoroute pour charger.
Intéressant, mais je ne partage pas l’avis de l’auteur sur le côté faux-problème. Si pour certains, le trajet fait partie du voyage, pour beaucoup, c’est « plus trop j’arrive, et plus j’ai de temps disponible pour mes affaires ».
Le choix de l’ID3 pour la démonstration est étonnant. Si on suit vos comptes rendus trimestriels sur les ventes de VE et si on exclu la TM3 pour des raisons de réseau spécifique, le modèle le plus représentatif ne devrait t il pas être la Zoe ?? Elle trustait bien le podium avant la montée en force de Tesla.
Avec 50kWh et 1h pour faire le plein, je suis pas sûr qu’on arrive aux même chiffres.
Mon exemple perso est le suivant : Je fait souvent Rennes(35) – Les Ulis(91), 300km par autoroute, 2h45 en thermique (et avec la pause, arrondissons à 3h). Quand j’ai acheté mon Ve, une Ioniq avec 28kWh de capacité, il m’a fallu 4h pour la ramener : 3 charge sur des Ionity (0 attente) de 20min chacune. En extrapolant, s’il me faut 1h de plus pour 300km, pas délirant de me dire qu’il m’en faudra 2 de plus pour 600km. Ce qui accessoirement ne me laissera que 20min pour déjeuner (et trouver de quoi déjeuner).
Alors certes, ce n’est pas non plus le VE le plus représentatif du marché, et surtout c’est un de ceux ayant la plus petite batterie, mais selon sa monture, l’avis sur le « faux problème » que représente le temps de trajet est très relatif…
En VE, malheureusement, le temps de trajet dépend de la taille de la batterie qui, hormis le coût, dépend de la taille du véhicule. Or, il y a bien longtemps, Paris Marseille en Twingo ou en E290, c’était peu ou prou le même temps…
Bel article sans trop de complaisances et qui montre la réalité sans fards du VE. Au dela des pro ou anti VE, tout est ( toujours ) une question d’usage et oui, faire 1 ou 2 grands trajets en VE ne pose particulièrement pas de problèmes ( surtout en Tesla grâce à son réseau) aujourd’hui. Le vrai souci reste (comme bien dit dans l’article ) la densité, la disponibilité et la fiabilité du réseau de recharge. Et plus le nombre de VE sera important, plus seront compliquées les périodes de transhumance par ex. Ca reste mathématique et factuel parce qu’un VT fait le plein en 3 mn et donc libère sa place dans ce laps de temps vs 20/30 mn pour un VE. Dans l’absolu il faudrait donc 10 fois plus de bornes de recharge que de pompes à carburant…. on en est loin et je ne pense pas que ce soit le modèle des opérateurs. Reste aussi le pb des bornes à destination en cas de location de maison par ex…
Ce qui m’étonne beaucoup c’est la facilité avec laquelle certains ont oublié comment on se déplaçait en voiture il y a encore 30 ans.
Pour ma part, je plannifiais mes itinéraires avec une carte (puis avec un minitel…).
Je repérais où j’aurais à m’arrêter et où je pourrais faire le plein.
Exactement comme avec un VE aujourd’hui.
La différence, c’est que l’écran de ma voiture me guide. Il faut panifier un peu, mais pas de façon délirante non plus.
Les contraintes : la météo (autonomie réduite en hiver), les problèmes techniques de bornes (surtout pour ceux qui n’ont pas le CCS), accepter de rouler moins vite pour consommer moins et donc s’arrêter moins longtemps, rouler autrement (pas d’accélération brusque, pas de pointe de vitesse, même si un VE permet de le faire).
C’est un autre mode de fonctionnement, il n’est pas très adapté actuellement pour des distances de plus de 300km, mais il peut le faire. Donc on peut accepter qu’il ne soit pas parfait, pas plus que ne l’est le VT. Mais dès lors que les infrastructures se développeront (et c’est clairement le cas ces derniers mois) ça va devenir de plus en plus facile.
Quand on évoque les arrêts de sécurité toutes les deux heures, ce n’est valable que s’il n’y a qu’un chauffeur. Avec plusieurs chauffeurs, les arrêts peuvent être réduits au seul temps de permutation, et le conducteur qui vient d’etre remplacé peut en profiter pour dormir sur le siège passager.
La charge à destination est un problème de plus en voyage en VE,pour ma part à chaque fois que je demande à un hôtel dans 90% des cas ils n.ont pas de prises….et ça c.est vraiment problématique et un souci de plus….pour moi ma VE ne me sert que pour les trajets quotidien et week end pas plus de 300 kms j.ai abandonné le voyage en VE trop de galères.
Quand il est évoqué que d’arriver à destination avec 10%de batterie peut être problématique si on doit circuler ensuite dans le secteur… Je dirais que le problème vient aussi du fait qu’il vaut mieux ne pas stationner sa voiture faiblement chargée. Et donc, si pas de charge à destination il vaut mieux prévoir d’arriver avec au moins 30% de batterie. 🔌
Comme souvent, ceux qui sont les plus critiques avec les longs trajets en VE sont ceux qui n’en ont jamais fait …
Le seul problème est le coût du véhicule pour voyager sereinement (c’est à dire 400km d’autonomie et charge rapide) là où n’importe quel VT même pourri permet de tenir les mêmes moyennes qu’une Ferrari (parce que les limitations sont les mêmes pour tous).
Une fois qu’on a la bonne voiture, voyager en VE se fait sereinement.
@Lovecar
Mais pourquoi tant « d’agressivité », d’injonctions (« ralentissez », « changez de voitures ») ?
A aucun moment je n’ai été, moi, agressif avec quiconque il me semble…
Et à aucun moment je n’ai dit que mes tentatives de déplacements « longs » avaient été faites sur autoroute à 135 km/h… ni pour des vacances… ni en été…😏
Si vous arrivez à 395 km d’autonomie en Zoe l’hiver… ou même en inter-saison (= sans clim ni chauffage) hors agglomération, je vous offre le champagne 😏
Quant aux prix des VE, ils restent (beaucoup) plus élevés que les VT (y compris bonus écologique déduit), sauf peut-être pour les véhicules haut (et très haut) de gamme…
Nous allons néanmoins suivre votre conseil de changer de voiture puisque notre Zoe sera bientôt remplacée par une compacte PHEV (le plaisir de l’électrique au quotidien sans les contraintes du « fil à la patte ») d’occasion (les PHEV sont aussi des « voitures de riche »😏) qui correspond mieux à nos besoins/notre usage.
Bonne journée… et restez zen ds votre jolie Fiat 500 électrique (qui est une très jolie voiture)…
Cordialement
En phase avec l’article. On vient de faire un Aller-retour de 1100 km sur le week-end prolongé du 6 juin, avec 4 charges IONITY. Conduit comme en thermique. Les charges se font en temps masqué ( toilettes / restauration). J’avais même hâte d’atteindre la station de charge après 250 km et 2h30 ( bouchons compris).
Pas de pb de charge : place disponible et chargeur opérationnel.
@ ecoenergie38
Je ne savais pas qu’il fallait un VE « routier » pour faire quelques « longues » distances…😏
Avec une Clio, équivalent thermique de la Zoe chez Renault sauf erreur de ma part, on peut partir loin… et pourtant ce n’est pas une « routière »…😏
Mon ancienne Clio 3 (achetée d’occasion en 2011) avait déjà le régulateur de vitesse… comme beaucoup de thermiques (j’oubliais mon ex 307 SW de 2004..) 😏
Beaucoup de Dacia ont le régulateur de vitesse également…😏
Masquer les (réelles) difficultés de l’utilisation des VE me semble contre-productif… et risque de faire des déçus…
Pour moi ce n’est pas l’augmentation du temps de parcours mais le trajet plus ou moins imposé qui m’enquiquine. Pour pallier il faut soit faire des détours soit charger sur des bornes AC très lentes.
Quand je veux bombarder d’un point A à B, pas de problèmes, les grands axes sont équipés. c’est l’exemple que prennent toujours les journalistes pro VE. Le temps supplémentaire (détour ET recharge) n’est peut être pas ‘insignifiant’ mais acceptable. C’est quand je veux papillonner, traverser LA France que ça se complique.
Pareil, vous parlez de recharger en mangeant, ou des charges a destination. la belle affaire, cela réduit drastiquement le nombre de restaurant et d’hôtels/Location.
Donc voyager en électrique c’est ce limiter a une partie des routes, des restos et des hôtels en France.
Au quotidien par contre c’est top !
Cet article est intéressant mais elude un gros problème actuel la disponibilité des bornes de recharge en cas d’affluence. On connait déjà le problème pour les stations au jus de dinosaure ou le temps de « chargement » n’est que de 5 ou 6 minutes. A moins que tout le monde puisse recharger à la vitesse impressionnantes des EV6 et IONIQ 5 on est pas rendu. Sans parler des bornes défectueuses…
Quoi ??? vous voulez dire qu’une voiture à neutron peut remplacer après seulement 8 ans d’existence dans le grand public, toutes les belles Talbot Tagora essence 97, qui roulent depuis si longtemps sur nos belles routes de campagne… et de toutes les façons, je déteste aller au ski (et il n’y a plus de neige de toutes les facons) Moi en vacances je suis pressé, je n’ai pas 30mn (voir 16 mn avec la kia) à perdre à faire pipi.. VIVE LA BOUTEILLE PLASTIQUE (tiens on la retire celle là aussi, la dernière fois j’ai du faire pipi dans le thermos ma femme (et mes 3 enfants), n’étaient pas content
Un voyage long en VE est bien un problème pour le Français moyen, pas pour l’ingénieux technophile qui fréquente AP. En terme de risque de problème, un truc de mieux quand même : beaucoup moyen de risque de panne moteur, ou de chauffe !
C’est la question qui revient sans arrêt dès qu’une personne s’approche de mon VE. Ma réponse systématique est : 1. Quel est votre usage? 2. Disposez vous d’un point de recharge à domicile. D’un point de vue budget, le sujet est traité maintes fois sur les réseaux sociaux. Une voiture thermique qui fait 15000 km par c’est 2000 euros de carburant contre 600 euros d’électricité. Une économie de plus de 20000 euros sur la durée de vie moyenne d’un VT. Auquel il faut ajouter les économies d’entretien (8000 euros à la louche). Le problème est donc le financement en amont qui devrait pouvoir s’etendre sur au moins 10 ans.
AP ou le monde des bisounours… riches !
Je suis un homme de 61 ans et nous utilisons une Zoe R110 depuis 2 ans : parfait pour les déplacements urbains/péri urbains du quotidien, mais nos quelques rares expériences de « longs » trajets (300 km AR) ont été… comment dire… instructives : plus jamais ça !
Je ne vois pas en quoi le trajet en électrique est moins fatiguant qu’avec une thermique : certes (un peu) moins de bruit (mais tout dépend de la voiture), mais plus de stress de ne pas réussir à « faire le plein »…
J’aimerais bien connaître les expériences de familles modestes avec 3 enfants/ados en vacances en camping…
Tout le monde n’a pas les moyens de rouler en électrique (il faut des dizaines de milliers de km pour alortir l’écart de prix à l’achat…) et de passer ses vacances… à l’hôtel…
Je crois qu’il serait temps de revenir à la réalité, non ?
« Quelques minutes de plus pour beaucoup de fatigue en moins »
Je ne vois aucun argument dans l’article pour le « beaucoup de fatigue en moins ».Alors, pourquoi beaucoup de fatigue en moins ?
J’ai beau chercher un argument et je n’en vois pas. Pire, la planification et le risque de manque de disponibilité des bornes peut générer de la fatigue et du stress. Un trajet plus long que prévu génère aussi plus de fatigue.
« On y est presque, non ? »
Non, pas presque. Tant qu’il faut planifier les recharges ont n’y ait pas « presque ».
Qlq remarques :
-en Vt aucunement besoin d’un logiciel pour vous dire ou et quant s’arrêter pour faire le plein
-il n’y a pas de stress pour savoir si le « plein » va bien se passer
-il y a beaucoup de « que » à la fin du reportage pour refroidir l’utilisation d’un Ve sur de grands parcours en période de pointe.
Pour ma part, en l’absence de parcourt > à 200 km, un Ve me conviendra parfaitement le jour ou il sera plus abordable.
Même sans rentrer dans les détails, un truc cloche dans la comparaison (je ne parle pas des temps de pause nécessaires toutes les 2 heures).
Comment une Tesla, qui a 55 minutes de recharges, peut arriver 3 minutes seulement après un véhicule thermique (qui lui est supposé ne pas s’arrêter), si les deux véhicules roulent tous les deux à la vitesse maximale autorisée ?
N’êtes-vous pas en train de comparer les différents algorithmes de calcul d’itinéraire (Maps vs les autres) ?
D’autant que certains (Maps au moins) prennent en compte la circulation, et vu que le calcul dans Maps a été fait avec l’option « Partir maintenant », il est dépendant du moment du calcul.
Bref, il y a un soucis selon moi :)
Pour l’instant le problème numéro 1 des électriques c’est leur prix MR DUPIN.
Je pense que la distance critique est 250-300km: c’est tentant de ne pas faire de pause mais ça reste difficile à couvrir d’une traite à 130km/h avec beaucoup de véhicules électriques.
Est-ce que l’auteur a essayé de faire le trajet avec chaque véhicule? Il y a un tel écart entre la simulation Tesla et l’ABRP qu’il serait juste de faire l’expérience.
Par expérience, le simulateur Tesla tient compte de la circulation à l’instant T. ABRP non.
« Avec mon diesel je fais 1000km d’une traite »
Les adeptes du sandwich au volant et du faire pipi dans la bouteille ?? :-))
Complètement d’accord.
Je vois d’ailleurs tant de témoignages dans les forums Ap et dans les groupes FB tels que « voiture électrique » d’électromobilistes qui font des voyages longs…sans aucun problème.
Je poste régulièrement mes voyages dans mes réseaux sociaux, car ça génère beaucoup d’intérêt, répond à de nombreuses inquiétudes, et rassure.
Plusieurs personnes m’ont dit être passées au VE après avoir lu mes récites de voyage. Et seules quelques personnes répondent négativement, avec des arguments souvent faux Comme par hasard, il s’agit systématiquement d’hommes de 55-65 ans (non pas que tous les hommes de 55-65 ans soient anti-VE, loin de là).
Exemple d’été 2021:
#7: Electric road-trip, suite et fin
Traversée de la France, de Quimper à Strasbourg.
1100km effectués en 2 jours pour y aller tranquilles. 2 charges sur la route, une à l’hôtel, sans problème.
Temps de charge total: 45mn, soit moins que les pauses qui allaient avec!
Conclusion de tout le voyage d’été:
Sur ce road trip, on a fait presque exactement 5000km: Strasbourg-Angoulême-Saragosse-Angoulême-Quimper-Strasbourg, plus les trajets du quotidien, en 1 mois.
La majorité des charges était nocturne, à l’hôtel, au domicile, ou au B&B avec accord de l’hôte. Seule contrainte: choisir un hôtel équipé d’une borne, facile à faire avec un peu de recherche.
Les charges lors des grands trajets ont été faites sur superchargers ou sur ionity, facilement accessibles et avec un bon maillage, où une charge de 300km d’autonomie environ dure 25mn, soit le temps d’une pause pipi-toilettes. Souvent, nos pauses ont été plus longues que les charges!
Seul « problème »: notre détour à Bordeaux, où on est allés charger sur la rocade Ouest alors qu’on aurait gagné du temps en passant par l’Ouest. En voulant faire coïncider pause et charge, on a en fait rallongé le temps de trajet.
Et en conduite, quel plaisir: silence, couple instantané, espace supplémentaire en l’absence de transmission, tenue de route amélioré par le centre de gravité bas,…
Kilométrage total en 1 mois: 5100
kWh consommés: 796
Conso moyenne/100km: 15,6kWh
Coût total: 90€ car il me restait de la charge gratuite. Ca aurait été 145€ sinon, utilisé pour les calculs suivants
Coût/100km: 2,9€
Coût d’une voiture thermique équivalent: 12-15€/100km
==> coût 5x moindre
Emissions de C02: 101kg, soit 25kg/personne
Emissions de CO2 d’une voiture thermique équivalente: 990, soit 246kg/personne
Emissions de CO2 d’un avion: 770kg/personne
==> Emissions de CO2 10x moindres qu’avec une voiture thermique, 30x moindre qu’en avion
Emissions de NOX (polluant local): 0
Emissions de particules fines: uniquement celles liées à l’usure des pneus, environ 10% de plus qu’une thermique équivalente du fait du poids. Mais 0 liées au moteur, et négligeables liées aux freins à disques, très peu utilisés du fait du freinage moteur
==> Emissions de polluants locaux au moins 10x moindres qu’avec une voiture thermique