Vacances en voiture électrique : ces 7 gestes que vous ne ferez plus jamais

Les grands départs approchent. Cette fin de semaine, des milliers d’automobilistes plient bagage en famille. Embouteillages, chaleur, enfants impatients, pause pipi non coordonnée… le cocktail est bien connu. Mais, pour les conducteurs de voitures électriques, certaines petites galères de la route appartiennent désormais au passé. Et si le vrai luxe, c’était justement tout ce qu’on n’a plus à faire ?

Partir en vacances d’été en voiture électrique n’est plus vraiment un sujet. Si les autonomies des voitures ont sensiblement augmenté avec les dernières générations, et que les batteries acceptent dorénavant des puissances — et donc des vitesses — de recharge plus élevées, c’est surtout l’infrastructure qui a évolué de façon spectaculaire au cours des cinq dernières années. Une progression caractérisée par deux chiffres, si vous ne deviez retenir que ceux-là : 100% des aires de service autoroutières sont équipées de stations de recharge haut débit, et la France compte à présent 169 106 points de recharge ouverts au public fin mai 2025.

À lire aussi

Partir en vacances en voiture électrique : les Français de plus en plus convaincus

Alors bien sûr, dans quelques cas bien particuliers, un jour de grand rush estival, il se peut que vous ayez à patienter un peu avant que ce soit votre tour de charger, mais vous vous rassurerez en regardant les queues interminables aux stations essence surchauffées par tous ces moteurs thermiques en souffrance, et qui sentent mauvais.

En revanche, si vous avez opté pour l’électrique, il y a des gestes et des contraintes auxquelles vous pouvez dire adieu, puisque vous n’aurez plus jamais à les faire, ni à les subir.

Ne plus jamais aller à la station-service

C’est l’un des plaisirs les plus discrets, mais les plus précieux de l’électrique : ne plus avoir à s’arrêter dans une station essence. Ni avant le boulot, ni en partant en vacances, ni jamais. La recharge se fait à domicile, sur le parking du supermarché, à l’hôtel ou au camping. Et, même sur les longs trajets, le réseau de bornes rapides permet de planifier des arrêts plus calmes, sans odeur de gasoil, ni gants jetables collants. On prend le temps de manger, de se dégourdir les jambes, pendant que la voiture refait tranquillement (ou parfois trop rapidement) le plein d’énergie.

Fini les vidanges, niveaux d’huile et eau du radiateur

Un moteur thermique, c’est de l’huile à contrôler, à changer, à surveiller. C’est aussi un circuit de refroidissement, souvent source de tracas en été. Avec une voiture électrique, tout cela disparaît. Il n’y a pas de vidange, pas de filtre à huile, pas de thermostat à changer. Même le liquide de refroidissement, quand il existe, demande une vérification tous les cinq ans. En clair : moins de passages au garage, moins de frais, moins de stress avant le départ. Bon allez, on vous le concède, il faudra quand même une fois de temps en temps vérifier et refaire le niveau du liquide de lavage du pare-brise, même si avec le changement climatique, il parait que les insectes ont tendance à se faire rares dans nos contrées.

Plus besoin de freiner à tout bout de champ

Freiner ? Oui, mais seulement si on veut s’arrêter net. En conduite électrique, la pédale de frein devient presque optionnelle grâce à la récupération d’énergie. Il suffit de lever le pied de l’accélérateur pour que la voiture ralentisse toute seule, parfois jusqu’à l’arrêt complet selon les modèles. Sur les routes de vacances, c’est une bénédiction. En descente, dans les bouchons, en sortie de rond-point : la conduite devient fluide, intuitive, reposante. Et, cerise sur le capot : les plaquettes de frein s’usent beaucoup moins vite, ce qui au passage réduit la fréquence de leur remplacement. Et BIM, une contrainte en moins.

Rouler au frais, tout de suite

On l’a tous connu : moteur thermique à froid, clim en souffrance, vitres ouvertes pendant 20 bonnes minutes avant que la fraîcheur n’arrive. Avec une voiture électrique, la climatisation est disponible dès le démarrage, même si le moteur n’a pas encore tourné. Mieux encore : la plupart des modèles proposent le préconditionnement à distance. En clair, on peut rafraîchir l’habitacle à l’avance avec son téléphone, avant même d’ouvrir la portière, pour se glisser dans une auto fraîche à point, dans le plus grand des calmes. Et, comme l’énergie vient de la batterie et non du moteur thermique, pas besoin de polluer pour avoir du confort.

Fini les départs bruyants ou les arrivées fracassantes

Une voiture électrique, c’est silencieux. Très silencieux. Quand on quitte la maison à 5 h du matin ou qu’on rentre du cinéma à minuit, on n’a plus peur de réveiller toute la rue. Ni les voisins, ni les enfants. Cette discrétion sonore change la relation à la voiture. Elle devient plus douce, plus fluide. C’est un confort pour soi, mais aussi pour les autres. À plus forte raison en camping ou en résidence de vacances.

Rétrograder pour dépasser ? Terminé

Les côtes de l’A75, les routes de montagne ou les relances sur autoroute ne posent plus de problèmes. Une voiture électrique offre son couple maximal dès la première milliseconde. Pas besoin de rétrograder ou de monter dans les tours : on appuie, ça répond. Une manière plus directe et plus sûre de dépasser. Et encore une chose de moins à penser. Alors oui, les voitures thermiques avec boîte automatique permettent aussi cela, mais non en fait, car il y a quand même une boîte de vitesses, la seule différence étant que ce n’est plus vous qui vous en occupez. Mais, pour un dépassement ou un évitement, la voiture aura toujours besoin de rétrograder (avec une boîte auto, on appelle ça un kick down), et la différence de réactivité est énorme. Elle peut même faire toute la différence dans un cas d’urgence.

Ne plus stresser sur le prix du carburant

La gestion du « carburant » évolue également. Exit les calculs de consommation fondés sur les prix fluctuants à la pompe, remplacés par une approche plus prévisible de l’énergie électrique. Alors certes, les tarifs peuvent aussi fortement fluctuer, mais la grosse différence, c’est que vous les connaissez à l’avance grâce aux applications des opérateurs de recharge, et que le prix moyen au kWh est désormais le même quasiment partout sur les grands réseaux, avec même quelques remises avec les formules d’abonnements.

Vous voyez, en choisissant l’électrique, on ne se contente pas de changer d’énergie. On change aussi d’expérience. Moins de contraintes, moins de gestes techniques, moins de stress. L’été commence dès qu’on ferme le coffre.

Et si vous aussi vous testiez cette autre manière de partir en vacances ?