Malgré ce que l’on peut entendre et lire sur certains médias, les ventes de voitures électriques ne faiblissent pas. Les chiffres ne mentent pas : sur l’ensemble des marchés à travers le monde, l’électrique progresse en moyenne de 34 %.
Les ventes sur l’électrique progressent de 26 % en Europe
Sur l’ensemble des marchés à travers le monde, les ventes sur les véhicules électriques ont connu une croissance à deux chiffres au cours du mois d’octobre 2023. La fin progressive des subventions accordées dans certains pays n’a pas eu raison de cette progression. La Chine, les États-Unis et l’Europe sont par exemple des marchés sur lesquels les ventes de véhicules électriques atteignent des records. Alors non, l’adoption des voitures électriques n’est pas en train de ralentir comme certains le prétendent.
Bien au contraire : les données montrent que la dynamique est bonne. Les ventes mondiales sur les modèles électriques ont progressé de 34 % entre le mois de janvier et le mois d’octobre de cette année. En Europe, la croissance est de 26 %. Le groupe Volkswagen garde la tête du classement. Sur le podium européen, on retrouve également Stellantis, juste devant Tesla.
À lire aussi Marché automobile : record en France pour les ventes de voitures électriques en septembre 2023Malgré ces bons chiffres, quelques constructeurs sont tout de même inquiets. Volkswagen et Mercedes ont par exemple déclaré que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation pourraient « avoir un impact sur la croissance du marché ». Les commandes sont effectivement en baisse chez Volkswagen : la marque accuse un recul de 50 % par rapport à l’année dernière. Cela a conduit le constructeur allemand à réduire la production de plusieurs modèles électriques en Allemagne. Notamment les ID.4, ID.7 et Audi Q4 e-tron.
Tesla tire le marché vers le haut aux États-Unis
En Amérique du Nord, les ventes sur l’électrique ont progressé de 78 % entre janvier et octobre 2023. Pour la première fois, plus de 300 000 véhicules 100 % électriques se sont écoulés le mois dernier dans cette zone. Les ventes aux États-Unis progressent même depuis 13 trimestres consécutifs. Aujourd’hui, l’électrique représente 7,9 % des ventes totales dans le pays. Tesla est toujours en tête (156 621 modèles vendus entre juillet et septembre 2023), même si sa part de marché a baissé.
C’est logique. Tesla a longtemps été l’un des seuls constructeurs à proposer des voitures électriques. Aujourd’hui la plupart des marques historiques de l’industrie automobile ont leurs modèles branchés. Mercedes, Volvo et Hyundai ont notamment vu leurs ventes sur l’électrique progresser aux États-Unis au cours des derniers mois. Les américains Ford et General Motors peinent en revanche à se faire une place sur ce segment. L’ovale bleu va même ralentir la production de sa Mustang Mach-E.
L’année 2023 sera donc une année record pour l’électrique, et tout particulièrement en Chine comme l’expliquent nos confrères de Reuters. Les constructeurs locaux comme BYD, Nio ou Xpeng sont au rendez-vous. Sur le mois d’octobre, le chinois BYD a par exemple passé pour la première fois la barre des 300 000 modèles rechargeables vendus. Une performance impressionnante qui prouve la montée en puissance du fabricant.
À lire aussi Ventes de voitures : le chinois BYD en passe de réaliser un exploitLa dynamique n’est pas la même pour tous les constructeurs
Les ventes progressent à travers le monde, c’est une certitude. Mais la dynamique n’est pas la même pour tous les constructeurs et la crainte d’un ralentissement de la demande liée à la hausse des taux d’intérêt est bien là. Le budget des consommateurs risque effectivement d’être amputé. Cependant, les entreprises qui misent sur l’électrique depuis plusieurs années (voire plusieurs décennies) prouvent que pour le moment, les voitures électriques continuent de bien se vendre.
Tesla, Rivian, Hyundai ou encore Volvo, ces marques qui ne produisent que des modèles électriques ou qui veulent en sortir le plus tôt possible, montrent la voie. Et cela malgré les incertitudes économiques. Rivian a par exemple dépassé ses attentes en matière de livraisons. La start-up américaine a vendu 15 564 véhicules sur le troisième trimestre, soit plus du double par rapport à l’année dernière. D’excellents chiffres qui ont même obligé la marque à revoir ses objectifs de production à la hausse.
Il semble évident que l’adoption des véhicules électriques devrait continuer de progresser au cours des prochaines années. Les signaux sont bons malgré l’inflation et les taux d’intérêt élevés. En revanche, les derniers chiffres montrent l’importance de faire des choix stratégiques forts. Il est probable que les entreprises qui redoublent d’efforts aujourd’hui seront celles qui récolteront les fruits de la transition vers l’électrique demain.
C’est moi ou je trouve l’article flou voir erroné.
Le VE peut faire une croissance de 26% …. et le thermique 50% aussi, car c’est en rapport avec l’année dernière. C’est au niveau des ventes.
Le plus intéressant est le rapport entre VE et les autres.
Pour vraiment juger de la dynamique du marché, il faudra voir le bilan en fin d’année, car la conjoncture a sûrement influencé les ventes de VP. Puis, il faudra voir la proportion d’achat-location des entreprises, qui elles, profitent des reports des taxes. Quant à croire faire s’envoler les ventes des BEV par des surtaxes aux VT, ne fera pas avancer les choses, sauf de rendre la mobilité plus polluante, en faisant vieillir le parc du VP existant. Souvent, c’est issu d’un manque de compréhension au problème du marché automobile.
Le frein principal au passage à l’électrique est maintenant la recharge au quotidien quand on ne possede pas de borne personnelle.
Ce matin, sur les 4 bornes 7 kWh autour de chez moi, 3 occupées dont 1 charge terminée, et 1 inaccessible à cause d’un thermique mal garé. Je repasse dans 4 heures pour voir si une borne est vraiment dispo.
pour être clair, et ce qui est mal relayé par la majorité des journalistes, c’est la dérivée de la croissance de VE qui est négative au 3ème trimestre:
Supprimons le bonus, TVA à zéro pour toutes les électriques sans protectionnisme, TVA à 40% pour tout ce qui a un moteur thermique, phev, hybride aussi et on inverse tout.Il y aura 70% de vente en électrique ou plus.
De la volonté pour transformer le parc.
“Les ventes mondiales sur les modèles électriques ont progressé de 34 % entre le mois de janvier et le mois d’octobre de cette année”
Cette phrase n’est pas hyper claire. Le mieux est de suivre l’évolution des immat ou ventes sur 12 mois glissants : les ventes 12 derniers mois vs les 12 mois précédents. Cela annule la saisonnalité.
A l’inverse comparer oct à janv 23 a moins de sens. Peut-être que tous les ans janvier est faible ?
Il faudra également attendre l’évolution des bonus de chaque pays, car il ne faut pas oublier que les ventes sont quand même largement subventionnés par les bonus, tant que la perfusion est là cela progresse, mais après ?
Je pense qu’il serait souhaitable de compléter le tableau avec les statistiques essence et diesel, parce que la priorité est bien de sortir ces véhicules-là de la circulation… plus que juste vendre du VE.
Le marché des voitures des électriques progressent par rapport aux thermiques, c’est indéniable. Mais le marché automobile globale lui est bien en phase de régression en Europe. Le premier coupable les prix excessifs de certains constructeurs sur le prix des voitures électriques malgré le début de la baisse. Mais si le prix des électriques ne passent pas en dessous des thermiques rapidement c’est un effondrement des ventes qui va venir en 2024. Les constructeurs historiques ont beaucoup trop abusé sur leurs marges plutôt que d’assurer leurs survies.
il est évident que pour vendre beaucoup il faut une masse d’acheteur et un interet de celle ci. le plus grand nombre étant plutot peu fortuné il faut une voiture pas trop cher capable malgré tout de permettre de partir en vacances sans galère. il faut que les constructeurs se penchent d’avantage sur ce point que de rester figés sur l’icone de la Tesla à 120.000 euros.
Malgré les lobbystes pro-pétrole qui descendent le VE sur les plateaux journaux TV ou sur les réseaux sociaux.
Je suppose encore une fois qu’il s’agit d’immatriculations et non de ventes de véhicules.
Pour savoir si les ventes baissent, il faudra attendre 2024.
On arrive en fin de cycle économique avec des taux d’intérêts trop élevés et un chômage qui commencent à remonter. Si on tombe en récession, le messe sera dite.