Dans un plan de réduction drastique, Nissan arrêtera la production de l’utilitaire e-NV200 en Espagne mais compterait sur un autre modèle en France, tout en assurant l’importation du SUV électrique Ariya.
L’Alliance Renault-Nissan (puis Mitsubishi) a brillé pendant des années, devenant n°1 dans le monde. Or depuis la fin de l’ère Ghosn en 2018, tout va de mal en pis. Si l’on attend les décisions de Renault ce vendredi, ce jeudi fut le tour de Nissan. Le Japonais a annoncé une perte record de 5,7 milliards d’euros en 2019-2020 et un plan sévère.
Adieu e-NV200, bonjour e-NV250 made in France ?
L’annonce la plus « sèche » des réduction des coûts, allant dans la restructuration de l’Alliance, est en Espagne. Nissan va fermer le site de Barcelone fin 2020, où est produit entre autres l’e-NV200. L’utilitaire électrique actuel n’aurait donc plus d’avenir. Or, la marque devrait s’appuyer sur Renault pour un autre modèle.
C’est en tout cas ce que relaient de nombreuses rumeurs depuis longtemps. Le NV250, clone du Renault Kangoo lancé depuis fin 2019, était pressenti en version électrique. Le Nissan e-NV250 attendrait cependant la succession, bâtie sur la plateforme du prochain Kangoo Z.E. Programmé au mieux pour 2021, il verra sa production en France, à Maubeuge (ou Douai si transfert) avec son cousin tricolore.

Le prochain utilitaire électrique Nissan serait « made in France » sur la base du futur Renault Kangoo.
Cette information n’a pas été confirmée par le constructeur, annonçant seulement « s’appuyer sur le format meneur-suiveur pour la prodution de certains véhicules ».
L’Ariya sera lancé en Europe
Dans son plan mondial, Nissan va donc réduire sa capacité de production, à 5,4 millions de voitures par an, contre 7,2 millions aujourd’hui. Ce sera le cas aussi en termes de modèles, passant de 69 à 55. Comme annoncé depuis quelques semaines, l’Europe aura un catalogue Nissan amputé. Bonne nouvelle cependant, le SUV électrique Ariya sera bien vendu chez nous. Il est le premier véhicule sur base CMF-EV, partagé avec les futurs SUV Renault.
L’usine de Sunderland en Angleterre est aussi sauvée. La Nissan Leaf restera ainsi sur le Vieux continent, du moins jusqu’à la fin de sa génération actuelle.
Autres véhicules à y être produits, les SUVs. Les Juke, Qashqai et X-Trail conserveront une carrière européenne. Les deux plus grands, renouvelés en 2021, devraient posséder des versions hybrides rechargeables e-Power. Le constructeur l’a confirmé lors de la présentation, et fait pointer un premier aperçu dans une vidéo. Enfin, en Europe, Nissan émet son objectif de vendre 50% de véhicules électrifiés d’ici 2023.
Nissan n’arrête pas le eNV200. arrêté de dire n’importe quoi. il risque de l’arrêter dans l’année à venir si il ne trouve pas d’amélioration économique.
le eNV200 est le véhicule utilitaire électrique le plus vendu à travers le monde. arrêté de dire qu’il va s’ arrêter demain à moins que vous ne soyez contre le VE. on marche sur le tête sur ce site.
Le Peugeot e-Expert 75 kWh va être bien seul sur son créneau.
Il faudrait un Trafic / e-NV300 pour rivaliser, pas un Kangoo / e-NV250.
Les ex-leaders sont désormais à la traine.
Et à part ce gros SUV Ariya et l’utilitaire e-NV250, que propose Nissan comme futures VE? Rien pour succéder à la Leaf, dépassée? Décidément, cette marque ne présente plus aucun attrait pour moi.
le partage des VE est plus subtil selon l’article des Numériques : « En ce qui concerne l’électrification, Renault a été défini comme leader de l’architecture électrique-électronique et des motorisations électriques pour les plateformes CMF-A et CMF-B, alors que Nissan se chargera des motorisations des véhicules électriques reposant sur la plateforme dédiée CMF-EV. »
source : https://www.lesnumeriques.com/voiture/voitures-electriques-conduite-autonome-connectivite-l-alliance-renault-nissan-mitsubishi-renforce-ses-synergies-n150865.html
Et bien il ne reste plus qu’à espérer que le futur kangoo VE ait plus que ses 100 km actuels d’autonomie sinon le remplaçant du env200 va avoir du mal à trouver des clients …
Bref, après la fin programmée de la Zoé pour cause de fermeture de Flins, ce sera la fin de la Leaf, et on n’entend plus parler de la plateforme commune pour les remplaçantes de ces 2 modèles.
En effet, la cmf sera utilisée pour des modèles + gros équivalent Megane, Ariya etc…mais ne sortira de l’usine de Douai qu’en 2021/2022 !
Le plan ne prévoit d’ailleurs que 50 % de plateformes et éléments communs, alors que dans le même temps WV ou PSA impose les 2 ou 3 plateformes à toutes leurs marques, source d’économie
Bref c’est un partage des marchés, mais pas une expansion des marques du groupe au niveau mondial.
Il n’y a plus qu’à avoir un brexit dur, et ce sera la fin du Sunderland, de Nissan dans l’union Européenne , Et la fin de Renault en Asie., et peut-être la fin du groupe…
Quand on pense à l’avance qu’avait ce groupe avec la Zoé et la Leaf,sans parler de l’e-power jamais partagé, et qui avec une batterie + grosse aurait fait un excellent VE avec REX..
mais la guerre entre rivaux, que même Goshn n’a pu matée, (et qui a entraîné sa perte plus que ses frasques), quel gâchis !
plutôt des bonnes nouvelles pour les VE chez l’alliance avec le leadership donné à Nissan 👍même si les salariés trinquent avec la fermeture de l’usine de Barcelone 😢 je crains que le #NissanAriya (annoncé avec connecteur CHADEMO) n’arrive qu’en 2022 et à un tarif salé notamment car montée en gamme et import du Japon 😧 et même si la Leaf restera produite à Sunderland on peut s’interroger sur ses tarifs en fonction de l’issue des négociations sur le Brexit
Avec du Combo CCS et une batterie ventilée?