
Cherchant à recentrer ses activités sur quelques marchés clés, Nissan pourrait réduire sa présence sur le marché européen. Une décision qui aurait des répercussions sur la stratégie électrique du constructeur en Europe.
Selon Reuters, cette réorganisation stratégique devrait être annoncée le 28 mai prochain, date à laquelle le constructeur présentera un « plan de performance opérationnelle ».
« Ce n’est pas seulement un plan de réduction des coûts. Nous rationalisons les opérations, refixons les priorités et recentrons nos activités pour semer des graines pour l’avenir » a déclaré une source à Reuters. Afin de mieux se concentrer la Chine, le Japon et les Etats-Unis, jugés prioritaires, Nissan pourrait fortement réduire la voilure en Europe en ne conservant que sa gamme de SUV.
Une décision qui mettrait fin à la politique d’expansion engagée par Carlos Ghosn, ancien patron de la marque, et qui remettrait en question la stratégie électrique du constructeur sur le Vieux Continent.
Pionnier de l’électrique, Nissan avait lancé la première génération de la Leaf en 2011 avant de la renouveler en 2018. A l’occasion de la dernière édition du salon de Tokyo, la marque entrait dans une nouvelle ère avec Ariya, un concept préfigurant son futur SUV électrique. Construit sur la base de la plateforme CMF-EV de l’Alliance, le modèle marquait également une montée en gamme, tranchant avec le positionnement « véhicule pour tous » impulsé par l’ère Ghosn.
Qu’adviendra t-il de Nissan en Europe ? S’il faudra attendre le 28 mai prochain pour en savoir plus, une réorientation du constructeur sur le segment du SUV pourrait précipiter la fin de carrière de la Nissan Leaf. A moins que la marque ne choisisse de faire perdurer sa berline électrique pour tenir les objectifs CO2 imposés par l’Europe…
Il faut remettre les choses en perspective.
Il ne sert à rien pour marque de vendre en » perdant » de l’argent comme à l’époque Goshn.
Par ailleurs, en dépit des déclarations de ses dirigeants le groupe s’oriente vers une scission.
En outre le brexit fait qu’il sera plus rentable pour Nissan d’exporter du Japon vers l’Europe, plutôt que de produire en Angleterre et payer les taxes.
Le marché Européen est très concurrentiel, et l’abandonner , dans la mesure où la marque est forte au Japon et aux US , n’est pas plus gênant que cela.
Enfin, la Leaf s’essoufle car dépassée, et sa remplaçante construite au Japon pourra , le cas échéant être exportée si Nissan reste en Europe.
Cette rumeur ne dit pas grand chose : la gamme électrique n’est pas évoquée, et il n’y a a priori aucune raison de se passer des VE dans une gamme européenne aujourd’hui. Je ne vois donc pas bien pourquoi abandonner précocément un VE aussi emblématique que la Leaf (à moins qu’il se vende si mal qu’il devienne impossible à rentabiliser ? ou conséquence du Brexit ?), et encore moins pourquoi l’Ariya ne serait finalement pas lancé en Europe. De même si Nissan a investi dans le développement d’une nouvelle plateforme VE avec Renault, j’espère que ce n’est pas pour juste lancer un gros SUV.
Bref, attendons, mais il faut sûrement s’attendre à voir la Micra non renouvelée et la Leaf remplacée par un énième SUV, rien de plus tant la gamme Nissan européenne est déjà rachitique.
Il y a déjà peu de modèles électriques sur le marché, et je constate que le fait d’en ôter un des premiers suscite des commentaires du genre: véhicule inintéressant et dépassé. Manifestement l’avenir du VE en Europe intéresse moins la plupart des gens ici que leur marque personnelle: on est bien dans le monde de la bagnole! (Qu’elle soit VT ou n’importe quoi…)
A priori ils ne vendaient que des suv déjà en Europe , la micra intéressé personne , la leaf se vend plus bcp et en plus fabriqué hors d’Europe maintenant . Ils ont raison qu’ils gardent le Juke qaschqay xtrail et le futur suv électrique . Le reste de la gamme a la trappe
Nissan pionnier et proue de l’électique dès 2010 ! Leaf mondialement vendu, juste dépassé dernièrement
10 ans après, dépassé, planté. En UE surtout
Comme quoi, faut pas se tromper, car la situation se retourne vite
Bon faut se maintenir en Asie et aux US avant tout, logique.
Je ne me rend pas compte combien coûte le Brexit à Nissan, avec leurs installations essentiellement hors U.E.
Pas besoin de proposer du CCS à la place du Chademo si ils ne vendent plus de voitures en Europe.
Eh bien, adieu Nissan. En ce qui me concerne, cette marque ne m’intéressait que par sa Leaf 1 au tout début car elle était plutôt seule à l’époque, mais devant les choix techniques discutables de la marque qui perdurent avec la Leaf 2 et son manque d’efficience, je m’en suis détourné.