L’offre de véhicules hybrides s’enrichit rapidement ces dernières années. La technologie, peu chère et simple à intégrer, permet aux constructeurs de réduire facilement leurs émissions de CO2. Grâce à la concurrence, le prix des modèles est de plus en plus accessible. Voici le top 5 des véhicules hybrides les moins chers en 2020 en France.
Comment rouler plus sobrement lorsqu’on ne peut pas acheter de voiture électrique ou hybride-rechargeable ? L’hybride « classique » est une alternative intéressante. Outre un bloc essence principal, la technologie embarque un moteur électrique actif à basse vitesse. Il est alimenté par une petite batterie rechargée lors des phases de freinage et décélération. Ainsi, pour un prix maîtrisé, voire identique au thermique par le jeu des remises, reprises et promotions, vous pouvez obtenir un véhicule économe en carburant et en entretien.
Fort de ces avantages, le véhicule hybride classique est de plus en plus plébiscité. Il s’en est vendu 109 000 en 2019 en France, soit un peu plus de 5 % de part de marché. De la citadine au SUV, nous avons recensé les 5 voitures hybrides les plus abordables du marché.
1/ Toyota Yaris HSD – 20 950 €
Leader de l’hybride toutes catégories confondues, la Toyota Yaris est aussi la moins chère. Elle s’est écoulée à 19 674 exemplaires l’année dernière en France, soutenue par son tarif accessible et le faible écart entre les versions thermiques et hybrides. Il faut en effet ajouter seulement 3 700 euros pour rouler en Yaris hybride 116 ch plutôt qu’en essence 70 ch. Une différence modeste pour un véhicule plus économe, qui consomme 3,8 l/100 km en cycle mixte contre 5,6 l/100 km pour l’essence 70 ch.
La quatrième génération de la Yaris hybride sortie à l’été 2020 démarre à 20 950 € au catalogue. Fabriquée en France, la citadine s’est profondément renouvelée pour affronter la concurrence naissante. Elle embarque un 3 cylindres essence de 91 ch et 120 Nm associé à un moteur électrique de 80 ch 140 Nm. La petite batterie lithium-ion remplace l’ancienne technologie Ni-Mh et gagne 16 % de puissance tout en réduisant son poids de quelques kilos.
À lire aussi Essai nouvelle Toyota Yaris : la citadine hybride se modernise2/ Honda Jazz e:HEV – 21 990 €
Profitant d’une quatrième rénovation, la Honda Jazz passe à l’hybride. Disponible depuis l’été 2020, la citadine embarque un bloc essence de 97 ch associé à un moteur électrique pour un total de 109 ch et 131 Nm de couple. Tant mieux pour la consommation, qui affiche 4,5 l/100 km en cycle mixte WLTP. Avec son allure étonnante de monospace ultracompact, la Honda Jazz doit encore trouver son public. Elle y arrivera probablement grâce à son tarif qui démarre à 21 990 €, offrant un véhicule sobre en carburant et en maintenance pour un investissement modéré. En chevauchant les segments et bénéficiant de la robustesse nipponne, la Jazz diversifie l’offre hybride.
À lire aussi Essai nouvelle Honda Jazz hybride : la parfaite alliée du quotidien3/ Renault Clio E-Tech – 23 100 €
Commercialisée à l’été 2020, la Clio E-Tech est la toute première Renault hybride. La seule vraie concurrente à la Yaris exploite une motorisation originale articulée autour d’une boîte de vitesses à crabots. Ainsi, le 4-cylindres 1.6l de 91 ch propulse le véhicule en association avec un moteur électrique de 48 ch et un puissant alternodémarreur. L’ensemble offre 140 ch pour 144 Nm de couple. Une petite batterie 230 V de 1,2 kWh stocke l’énergie cinétique du freinage pour la restituer à faible vitesse, jusqu’à 75 km/h.
Ainsi, la Renault Clio E-Tech revendique une consommation de 4,3 l/100 km en cycle mixte. Un gain non négligeable face aux 5,2 l/100 km affichés par la Clio essence 100 ch. Si ses performances sont supérieures, son tarif de 23 100 € est encore trop élevé face à sa rivale japonaise et à ses sœurs thermiques. Il y a effectivement 4 300 € d’écart entre une Clio essence ou GPL Tce 100 et la version E-Tech de même finition. Une différence qui se creuse à 8 110 € avec la moins chère des Clio.
À lire aussi Essai Renault Clio e-Tech : la meilleure des citadines hybrides ?4 / Hyundai Kona hybride – 27 350 €
Décliné en hybride depuis mi-2019, le Hyundai Kona récupère la technologie existante sur la Ioniq et le Kia Niro. On retrouve donc un bloc essence 1,6 l de 105 ch et un moteur électrique de 43 ch dispensant un total de 141 ch et 264 Nm de couple. Bien connu pour ses versions 100 % électriques à succès et thermiques, le Kona offre une alternative intéressante en hybride classique. Il consomme 5 l/100 km en cycle mixte contre 6,3 l/100 km annoncés par la motorisation essence 120 ch.
Hélas, le surcoût à finition égale est conséquent. Il faut ajouter 5 000 € pour se procurer un Kona hybride plutôt qu’un Kona essence 120 ch. En bon commerçant, Hyundai propose toutefois le véhicule à 23 950 € sur son site, via une remise de 2 400 € cumulée à une offre de reprise de 1 000 €. Une formule qui permet de ramener l’effort à un niveau bien plus acceptable.
À lire aussi Essai Hyundai Kona hybride : sans surprise5 / Hyundai Ioniq hybride – 28 050 €
À l’ère délirante du tout SUV, la Ioniq fait figure de rebelle. Sortie en 2016, la berline familiale existe en 100 % électrique, hybride-rechargeable et hybride classique. Cette dernière version est la plus abordable, démarrant à 28 050 € au catalogue. L’écart est cependant très faible entre les trois déclinaisons, il suffit ainsi d’ajouter… 150 € pour passer de l’hybride à l’électrique pur, par le biais du bonus écologique. Idem pour l’hybride rechargeable, seulement 2 850 € plus chère après bonus.
Largement sous-cotée, la Ioniq est célèbre pour sa grande sobriété. Elle revendique une consommation de 4,5 l/100 km en cycle mixte pour une puissance cumulée de 141 ch. Sous le capot, un 4 cylindres essence 1,6 l de 105 ch s’anime aux côtés d’un bloc électrique de 43 ch. Alors que la Ioniq hybride-rechargeable embarque une batterie de 8,9 kWh et la 100 % électrique de 38,3 kWh, la version hybride classique se contente de 1,5 kWh. Tout juste de quoi récupérer un peu d’électricité lors du freinage pour économiser quelques litres de carburant.
À lire aussi Essai Hyundai Ioniq hybride : premier contact
Top 10 des voitures hybrides les moins chères du marché
Puissance
100 ch
Consommation (l/100km)
3,3
Rejet CO2
75 g/km
Puissance
109 ch
Consommation (l/100km)
4,5
Rejet CO2
102 g/km
Puissance
140 ch
Consommation (l/100km)
4,3
Rejet CO2
100 g/km
Puissance
136 ch
Consommation (l/100km)
3,5
Rejet CO2
79 g/km
Puissance
116 ch
Consommation (l/100km)
4,4 - 4,7
Rejet CO2
100 - 107 g/km
2WD | 100 g/km | 116 ch | 25 500 € |
AWD | 107 g/km | 116 ch | 29 500 € |
Puissance
141 ch
Consommation (l/100km)
3,4
Rejet CO2
79 g/km
Puissance
122 - 180 ch
Consommation (l/100km)
3,4 - 3,8
Rejet CO2
76 - 85 g/km
122 ch | 76 g/km | 122 ch | 26 950 € |
180 ch | 85 g/km | 180 ch | 33 450 € |
Puissance
141 ch
Consommation (l/100km)
5
Rejet CO2
115 g/km
Puissance
136 ch
Consommation (l/100km)
3,6
Rejet CO2
82 g/km
Prix TTC hors bonus écologique
Autonomie en électrique suivant la norme WLTP
Recharge en km d'autonomie récupérés par heure au maximum de la recharge
Bonjour vous avez oublié la suzuki ignis hybride SUV urbain qui est la moins chère 14600€ boite manuelle, 17400€ boite auto et 17600€ 4×4 https://configurateur.suzuki.fr/motorisation#
Un parti pris constant par les journalistes automobile: pas de comparaison des hybrides avec les petits diésels !!!!! auriez-vous peur de constater qu’ils ne consomment pas plus qu’un véhicule hybride si ce n’est moins dès que les trajets sont essentiellement sur route et autoroute. Les diésels modernes ne sont pas plus polluants que les essences (y compris en particules fines) et lorsqu’ils consomment moins, ils rejettent moins de CO2, c’est mathématique. Pourquoi les « boycoter »?
A l’usage, l’hybride fait gagner 10 à 20 % d’émissions CO2 vs l’essence ; encore moins vs le diesel.
Le VE fait gagner 100%.
L’hybride est surtout une excuse pour ne pas avancer dans la transition énergétique plus rapidement (VE).
Les BE des constructeurs sont remplis de gars qui ont voué leur vie au moteur vroom-vroom.
Pas étonnant que le 1° en hybride (Toyota) soit le dernier en VE : zéro vente de VE Toyota en France en 2020 …
Ne pas oublier que Toyota et Honda ont 3 générations d’avance , ils vont être difficilement rattrapable surtout qu’ils sont déjà les plus fiables .
J’ai l’impression qu’aujourd’hui l’hybridation des véhicules est un levier d’accompagnement des constructeurs traditionnels de l’automobile, pour permettre une mutation moins brutale à la filière tout électrique. La remise en cause et l’arrêt d’un savoir thermique ne peut pas se faire du jour au lendemain d’où nécessité de cette transition.
je ne comprends pas en quoi une hybride classique fait économiser en coût d’entretien ? A part peut-être les plaquettes et disques de freins, je ne vois pas trop. La technologie est quand même plus complexe que sur une thermique pure ou une électrique pure, donc l’entretien (à long terme) et la probabilité de panne devraient être plus élevés, non ?
Je sais qu’un cycle permet de mettre toutes les voitures au même niveau et tente de représenter la réalité… mais si on regarde Spritmonitor, l’hybride consomme 5l/100km quand l’essence en consomme 4,8l/100km…. cherchez l’erreur !!! peut être pas assez représentatif ou peut être que celui qui a l’hybride croit qu’il va consommer moins et appuie un peu plus !!!
Il est à noter que le groupe PSA ne propose aucune offre actuellement dans cette catégorie. Est-ce à dire que leurs modèles thermiques en on « sous le pied » avant d’avoir besoin d’être électrifiés ?