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Occasion : quelle voiture hybride choisir à moins de 15 000 € ?

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Les voitures hybrides gardent la cote sur le marché de l’occasion. Voici notre sélection pour un budget de 15 000 €.

Si les voitures électriques inondent de plus en plus le marché de l’occasion, les hybrides n’ont pas encore dit leur dernier mot. Cumulant les modes de fonctionnement thermique et électrique, ces voitures permettent de réduire les consommations d’essence. Une solution plus polyvalente et adaptée à certains conducteurs que les technologies électriques. Alors que le marché du neuf se porte bien, aidant parfois à certains constructeurs à sortir la tête de l’eau, le marché de l’occasion suit la même dynamique. Les offres ne manquent pas, même avec une mise raisonnable de 15 000 €.

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Avec la menace grandissante (mais dorénavant disparue) des ZFE et le prix du carburant, les voitures hybrides sont donc rapidement revenues sur le devant de la scène en seconde main. Si bien que les prix ont explosé. Et c’est surtout le cas des Toyota qui représentent à peine moins de 50 % de l’offre actuelle dans la catégorie des hybrides d’occasion à moins de 15 000 € ! Les raisons : les hybrides du géant japonais, qu’elles soient badgées Toyota ou Lexus, sont réputées pour leur sobriété et leur fiabilité exemplaire. En revanche, cela ne signifie pas qu’il faut fermer les yeux sur l’entretien du véhicule que ce soit avant ou après l’achat. Représentant 23 % des annonces, les Renault e-Tech sont également prisées.

Comment fonctionne une hybride ?

Contrairement aux autres technologies électrifiées, les hybrides reposent sur une petite batterie de moins de 1,5 kWh. Celle-ci n’autorise qu’une poignée de kilomètres en mode électrique, à très faible allure et en pressant raisonnablement la pédale d’accélérateur. Certains modèles proposent un mode EV, mais celui-ci ne sert pas à parcourir des dizaines de kilomètres à l’instar des véhicules hybrides rechargeables. À ce titre, les voitures hybride sont dites auto-rechargeables. C’est-à-dire que la batterie se recharge uniquement à la décélération (au frein classique ou en mode B) ou, parfois, sur l’autoroute à rythme stabilisé à l’aide du moteur thermique. En l’absence de phases électriques, la consommation sur autoroute augmente.

Voitures hybrides d’occasion : notre sélection

Hyundai Ioniq : l’hybride oubliée

Dans l’ombre de sa très sobre sœur 100 % électrique, la Hyundai Ioniq est très souvent oubliée. Dommage, car la Coréenne se plaçait comme une concurrente de choix face à la Toyota Prius, et donc comme une alternative crédible sur le marché de l’occasion. Reconnaissable à sa calandre ouverte, elle y cache derrière une mécanique hybride de 141 ch composée d’un 1,6 l atmosphérique à cycle Atkinson de 105 ch et d’une machine électrique de traction de 44 ch. Contrairement à Toyota, la cavalerie passe ici à travers une boîte à double embrayage à six rapports. L’agrément de conduite et la réactivité sont plus plaisants sur route et autoroute, mais un peu moins en ville. Aussi, cette solution technique a pour inconvénient d’augmenter les intermédiaires et frottements, et donc la consommation : il faudra compter un litre de plus qu’une Auris Touring Sports par exemple, soit une moyenne comprise entre 5,5 et 6,0 l/100 km. Si les cas sont rares, la transmission peut aussi causer quelques soucis. Surtout, le système d’embrayage implique un entretien supplémentaire. La batterie de traction a fait l’objet d’un rappel, vérifiez que tout est en ordre à ce niveau. À bord, la présentation est très classique mais la phase 2 apporte un peu plus de modernité. C’est le cas de l’écran central désormais surélevé, plus facile à manipuler. À l’arrière, la lunette gêne la rétroversion. Mais le hayon s’ouvre sur une malle très généreuse pour une berline de 4,50 m de long.

  • Le bon choix : à peine retouché, une phase 2 plus récente fait grimper les tarifs. Du moins les kilométrages : on peut compter 30 000 km de plus d’une mouture à l’autre à prix et finition équivalente. Autant viser une Phase 1 et en profiter pour s’offrir les meilleures finitions, donc. À moins de 15 000 €, des modèles de 2018 en finition Executive avec 110 000 km attendent sur le marché.
  • Les alternatives : vous préférez les SUV ? Regardez alors du côté du Kia Niro Hybride, doté de la même mécanique. En revanche, il est paradoxalement moins généreux côté coffre. Les prix et kilométrages sont comparables selon les niveaux de finition.

Renault Clio : une référence chez les hybrides

Pour le prix d’une Renault Zoé phase 2 en version R110 avec 30 000 km, il est possible de mettre la main sur la Renault Clio 5 e-Tech. Plus polyvalente, la citadine française a connu le succès avec sa motorisation hybride de 140 ch. Elle est composée d’un bloc essence 1,6 l atmosphérique à cycle Atkinson de 91 ch associé à une paire de machines électriques. L’une sert à démarrer le moteur, l’autre à faire avancer la voiture lors des nombreuses phases de roulage électrique à basse vitesse. La cavalerie, d’un total cumulé de 140 ch, est envoyée aux roues via la boîte à crabot. Une solution unique sur le marché qui, comme toujours au sein de ce tandem e-Tech, participe, elle aussi, à la sobriété de l’ensemble. La citadine peut afficher une consommation moyenne à peine supérieure à 5,0 l/100 km. Notons aussi que le système est plus appréciable à bord de la Clio, ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres Renault hybrides plus imposantes. En revanche, la fiabilité n’a pas toujours été au rendez-vous. Demandez l’historique et gardez un œil sur les messages au tableau de bord.

  • Le bon choix : on retrouve essentiellement des versions Business avec ce budget. Basée sur la Zen (écran 7 pouces, clim’ manuelle, …), elle reçoit en plus le GPS. Visez un modèle avec 60 000 km. En revanche, pour 20 000 km de plus au compteur en moyenne, il est possible de repartir avec une Intens mieux équipée (clim’ auto, radar de recul, phares automatiques, …)
  • Les alternatives : la Clio n’est pas le seul choix à ce prix. On y retrouve aussi le célèbre Captur mais avec en général un peu plus de 100 000 km en version Intens. Enfin, On pourrait aussi se laisser tenter par la Toyota Yaris. Mais il faudra accepter une génération de moins (Yaris 3 phase 3 de 2017 à 2020). Mais si la japonaise est plus étriquée, on la retrouve avec des kilométrages plus raisonnables (40 000 km) avec les meilleurs niveaux de finition. Des Yaris 4 sont disponibles, mais les finitions associées à ce prix sont indigentes.
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Toyota Auris Touring Sports : un break pratique et sobre

C’est l’une des stars dans la catégorie des hybrides. Cette petite sœur de la Prius en reprend tout le génie mécanique sous une carrosserie un peu plus facile à assumer, même si la deuxième génération affiche quelques excentricités stylistiques. Le poste de conduite est moins original avec un combiné d’instrumentation analogique sous les yeux du conducteur et un agencement un peu fouillis. Aussi, si l’équipement est plus moderne que la précédente mouture, la qualité des matériaux renvoie à quelques années en arrière. Sous le capot se trouve le 1,8 l atmosphérique à cycle Atkinson 2ZR-FXE associé à un moteur électrique de traction. Donné pour un total de 136 ch, l’ensemble suffit, sans plus. De toute façon, le fonctionnement typique de la transmission à train épicycloidal (qui se traduit par de surprenantes montées en régime du moteur), la Auris pousse à calmer le jeu. L’agrément de la transmission est déroutant, mais le système ne montre que ses avantages une fois le mode d’emploi assimilé. Au quotidien, il est possible de viser une consommation entre 4,5 et 5,0 l/100 km. En matière de fiabilité, la Auris est exemplaire ! Mais vérifiez l’entretien tout de même.

  • Le bon choix : en version berline compacte, le coffre est plus sérieux que celui de la première génération. Mais cette seconde mouture a aussi été déclinée en break Touring Sports. Une spécificité qui a notre préférence, d’autant qu’elle n’a pas d’effet significatif sur les prix. Une Design bien équipée avec 110 000 km peut se négocier sous les 15 000 €.
  • Les alternatives : les Toyota hybride gardent la cote sur le marché de l’occasion. Ainsi, avec ce budget, la Prius 4 est presque intouchable. Il faudra se rabattre sur la 3ᵉ génération. Si le kilométrage ne vous fait pas peur (plus de 220 000 km), la Toyota Corolla Touring plus récente est accessible.
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Des curiosités pour tous les goûts

Sous la barre des 15 000 €, les voitures hybrides d’occasion ne manquent pas, et il est assez difficile de toutes les énumérer tant elles peuvent répondre à différents besoins. Après avoir détaillé nos références en occasion, voici une sélection d’autos atypiques, et donc à l’abri de l’inflation.

  • Honda Jazz 2 : ce petit monospace est une curiosité dans le segment des voitures hybrides. D’une longueur de 3,9 m, la Jazz offre une habitabilité très correcte pour le quotidien et un coffre digne de ce nom pour le gabarit. Le petit 1,3 l i-VTEC ultra fiable s’associe à un bloc électrique de 14 ch. Côté consommation, il faudra tabler sur une moyenne à peine supérieure à 6,0 l/100 km. En Exclusive ou Luxury, on trouve des modèles avec 80 000 km à 11 000 € en moyenne.
  • Peugeot 508 RXH : avant de ne jurer que par les technologies hybrides rechargeables, la marque au Lion a tenté le jeu de l’hybride avec son système Hybrid4. Diffusé sous les capots des 3008, 508 RXH ou même de la DS 5, il se compose d’un 2,0 l TDI marié à un bloc électrique pour un total de 200 ch. Une fois à la pompe, le bilan est sans appel avec une moyenne comprise entre 5,0 et 6,0 l/100 km en fonction du modèle. Mais gare au suivi et aux caprices du bloc sans bougies (turbo et injecteurs qui peuvent se gripper, FAP qui peut se boucher, …). Une 508 RXH avec 150 000 km s’échange autour des 11 000 € en moyenne.
  • Volkswagen Jetta : à l’instar de Peugeot, Volkswagen a lancé la Jetta hybride pour tenter de jouer avec la Toyota Prius et, encore moins connue, la Kia Optima Hybrid. On retrouve sous le capot un moteur 1,4 l TSI de 150 et un moteur électrique pour un total de 170 ch. La transmission est assurée par une boîte DSG7. L’agrément est impeccable, et la consommation moyenne de 6,0 l/100 km encore acceptable. Avec 12 000 €, on met la main sur une Confortline (la seule finition) de 2014 avec moins de 110 000 km.

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