J’avais envie de connaître l’évolution de la passion pour la Tesla Model S d’un des premiers automobilistes français à en avoir pris livraison en septembre 2013. Sébastien Donet avait-il encore ce véhicule ?
Premières livraisons en France
Les 12 premières Tesla Model S livrées en France ont été réceptionnées par leurs propriétaires entre le lundi 23 et le samedi 28 septembre 2013 : 2 à Aix-en-Provence, 1 à Rennes, et le reste à Paris. Cette opération a été réalisée dans une très grande discrétion médiatique.
Tout d’abord parce que les quotidiens généralistes et les magazines spécialisés dans l’automobile ne trouvaient pas le sujet très intéressant pour leurs lecteurs. La plupart des journalistes n’étaient d’ailleurs pas au courant. Ensuite parce que le constructeur ne souhaitait par leur présence.
A l’époque, je dirigeais une équipe de 5 rédacteurs pour le webzine Wehicles, aujourd’hui disparu, consacré à la mobilité durable sous toutes ces formes. Un de mes amis figurait parmi les 12 premiers automobilistes à recevoir cette voiture dans l’Hexagone. C’est lui qui a insisté auprès de Tesla pour que je puisse couvrir l’événement. Il m’avait déjà permis de l’accompagner pour l’essai de la Model S en Belgique, au mois de février précédent, lors du Get Amped Model S Tour en Europe.
L’angoisse de s’être déplacé peut-être pour rien
Une fois l’autorisation accordée du bout des lèvres par l’équipe en charge des livraisons pour la marque américaine, je me suis rendu le jeudi 26 septembre 2013 avenue Malakoff, dans le 16e arrondissement de la Capitale. Tesla avait mobilisé la Villa Maillot pour recevoir ses clients. J’étais avec Michaël Thomas, le fondateur du média que je représentais.
De mémoire, il y avait 3 remises de Model S programmées ce jour-là. A notre arrivée à 8 h 00, la première était déjà partie. Pour la seconde, son heureux propriétaire a refusé de nous rencontrer. Il n’en restait plus qu’une. J’étais venu de Bretagne tout spécialement, et je commençais à m’inquiéter sérieusement. Et si le couple attendu pour la troisième voiture refusait également de nous parler ?
Quand il arrive avenue Malakoff, l’homme entre directement dans le luxueux hôtel. J’en profite pour aborder son épouse, pas très encourageante sur la possibilité d’une interview. La raison est toute bête : ils viennent des environs de Grenoble, et craignent les bouchons franciliens pour repartir avec une voiture neuve.
Un incroyable dénouement
Grenoble !? Mais c’est de là qu’est originaire la compagne de Michaël Thomas. Et c’est là que tout a basculé positivement. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les deux femmes se connaissent pour avoir travaillé un peu ensemble dans l’événementiel. Comme la procédure de livraison s’éternisait, le fondateur de Wehicles a invité tout le monde au restaurant, y compris les deux représentants de Tesla.
Ingénieur autour des technologies du futur dans un centre de recherche, Sébastien Donet a pu alors nous expliquer que l’essai du roadster avait ressuscité en lui le plaisir de l’automobile perdu depuis des années. Passant du temps à se documenter sur le constructeur, il avait signé la réservation aussitôt la présentation du premier prototype.
En attendant sa P85, pendant presque 4 ans, il a multiplié les actions pour économiser et rendre son achat un peu moins lourd sur le budget du foyer. Ainsi en abandonnant sa voiture pour le vélo électrique afin de se rendre quotidiennement sur son lieu de travail.
Toujours dans la famille
Mais au fait, cette Tesla Model S, que Noëlle Donet a souhaité en gris métallique avec l’intérieur noir pour que la voiture se fonde discrètement dans la circulation, est-elle toujours dans la famille qui compte 3 enfants ? « Oui, nous l’avons toujours. Elle totalise tout juste 200 000 kilomètres. Elle reste notre véhicule principal. Nous sommes même partis en Slovénie à 5 l’été dernier, avec un arrêt à Venise », nous répond-il.
« Pendant 7 ans, elle a été notre seule voiture, utilisée aussi bien par ma femme que moi-même. Depuis 2 ans, mon épouse utilise un Hyundai Kona électrique, plus adapté pour accompagner nos enfants dans l’apprentissage de la conduite », poursuit-il. « Le côté passion est resté. Chaque fois que je prends la Model S, c’est comme la première fois. J’aime beaucoup sa nervosité, la conduire sur autoroute et routes sinueuses », souligne-t-il.
De Paris jusque dans les environs de Grenoble, le premier grand trajet réalisé avec cette voiture électrique par les époux Donet était tout simplement leur retour chez eux dès la livraison.
Premier voyage
A l’époque, le couple avait prévu de faire une halte dans les environs de Moulins. « Nous nous sommes arrêtés à Paray-le-Monial, soit 400 km avalés d’une traite. Il ne restait que 15 km en arrivant à l’hôtel. Nous pensions recharger facilement sur une prise domestique, mais ça ne s’est pas passé aussi bien que prévu », se souvient encore notre interlocuteur.
« Dans l’établissement, aucune prise en extérieur n’a permis de déclencher l’opération. Seule celle pour le frigo, accessible depuis l’intérieur, a fonctionné. Mais nous n’allions pas priver l’hôtel de son appareil. Les gérants nous ont proposé de nous brancher chez eux, à 5 km de là. Même problème sur place. Il n’y a qu’une prise 5 A monophasée dédiée à la piscine qui a permis de déclencher la recharge », rapporte-t-il.
« Prévenu, Tesla a trouvé en une journée la source du problème. Il s’agissait de l’inversion du neutre sur toutes ces prises. C’est à la suite de cette mésaventure qu’un système de détection du neutre a été ajouté sur ces voitures. Le constructeur nous a payé la nuit d’hôtel qui a suivi », a-t-il alors apprécié.
Mariage
« Une personne qui s’intéressait à la Tesla Model S avait accepté que nous nous arrêtions chez lui dans les environs de Lyon pour effectuer une recharge si nécessaire. Mais nous n’en avons pas eu besoin. Il nous a contactés quelques temps après car il tenait à se marier avec notre voiture », explique Sébastien Donet.
« J’ai été mobilisé quasiment toute le journée. C’est marrant de servir de chauffeur attitré à des personnes que je ne connaissais pour ainsi dire pas », reconnaît-il. Dans les premières années, comme sans doute un peu tous les pionniers de la Model S, il a connu ces phénomènes de sympathie qui poussaient d’autres automobilistes à lever le pouce sur leur passage ou à venir leur parler par curiosité, pour découvrir la voiture.
La destination la plus éloignée avec sa Tesla ? « Les Pays-Bas ». Et le plus gros déplacement dans la journée ? « Un aller et retour dans les Pyrénées pour 1 490 km parcourus ».
Etat de santé de la batterie
Après 200 000 km et plus de 9 ans, on peut s’interroger sur l’état de santé de la batterie lithium-ion. « J’aurais aimé qu’elle dure longtemps, et pourquoi pas 20 ans. Mais elle a dû être remplacée il y a 6 mois, alors qu’elle affichait encore 95 % de sa capacité énergétique d’origine. J’avais au tableau de bord un message pour un problème concernant la haute tension. Sans doute de la corrosion sur la connectique, provoquée par le système de refroidissement du pack », déplore Sébastien Donet.
« La voiture pouvait s’arrêter à tout moment. Hélas, la batterie n’était plus sous garantie depuis 6 mois. Un échange standard a été effectuée contre 12 000 euros », chiffre-t-il.
Ces 12 000 euros, c’est une somme, mais finalement pas si élevée pour un pack 85 kWh, quand on sait que Citroën demande 17 000 euros pour remplacer sur la C-Zero une batterie avec presque 6 fois moins de capacité énergétique, et que Renault facturait la même chose en 2013 pour les batteries nickel-cadmium de ses Kangoo électriques de première génération.
Au tarif Tesla, qui a sans doute pris dans cette histoire une partie des frais à sa charge, l’échange du pack 14,5 kWh ne coûterait plus que 2 000 euros environ sur la citadine chevronnée d’origine japonaise.
Autres problèmes
Récemment, et pour la première fois, Sébastien Donet a fait remplacer les disques et plaquettes des freins, ainsi que les bras de suspension à l’avant. Il a aussi dû changer deux fois la batterie 12 V, deux poignées de porte en raison de contacteurs défaillants, et un feu à l’avant : « A part le pack lithium, j’estime que je n’ai pas trop eu de soucis avec ma Model S, par rapport à une thermique qui aurait aussi connu la neige et le sel de notre région ».
Il a toutefois rencontré aussi un problème de compresseur pour la suspension pneumatique : « Le Tesla Center où j’allais a fait une erreur de montage lors de l’intervention, ce qui a créé une fuite de pression dans le système. Ensuite ils n’ont pas été capables d’effectuer le remplacement sous garantie de la carte eMMC. Ils m’ont gardé la voiture 4 ou 5 jours sans pouvoir le faire. J’ai dû me déplacer à Chambéry où le personnel est plus compétent pour que l’opération aboutisse enfin ».
L’ingénieur de 48 ans est satisfait de la bonne tenue dans le temps des matériaux présents dans l’habitacle : « J’ai juste une petite usure de l’alcantara sur le bord du siège conducteur ». Il apprécie les mises à jour à distance qui apportent par exemple un nouveau graphisme sur l’écran central : « La Model S échappe ainsi au vieillissement de ses fonctionnalités ».
Réseaux de recharge
La voiture américaine de Sébastien Donet bénéficie de la recharge gratuite à vie dans les superchargeurs Tesla. Au sujet du développement de ce réseau, il pense : « Il a été surprenant, conforme aux annonces, et plus rapide que je le pensais. Les chargeurs sont fiables et simples d’utilisation. La tarification en fonction de l’horaire, c’est pas mal pour éviter que trop de personnes viennent dans les stations aux heures de pointe ».
Et concernant l’ouverture des superchargeurs aux véhicules électriques des autres marques ? « Je suis pour. Et je ne crains pas pour autant des problèmes d’attente dans les stations. Le constructeur est très réactif à ce niveau, et procède à des ajustements en fonction de la fréquentation. J’ai vu évoluer celle de Nîmes, ouverte avec 2 stèles, puis 8 maintenant, et elle va encore s’étendre. En 9 ans, j’ai juste attendu une fois 10 minutes ».
« En dehors des stations Tesla, il y a encore des écueils, même si une fiabilisation reste possible. Ma femme a récemment galéré chez Ionity, à cause de bornes défectueuses. La fluidité est moins bonne que chez Tesla quand les routes sont chargées, et le matériel est moins simple à utiliser », complète-t-il.
Après la Model S ?
« Aujourd’hui, avec le recul, il me manque deux choses sur ma Model S : un attelage, et la motricité intégrale qui faciliterait la conduite sur nos routes hivernales. Je pense cependant la conserver encore au moins 2 ans, du fait du remplacement du pack lithium-ion, garanti 4 ans », réfléchit Sébastien Donet.
Et après, une nouvelle Tesla ? « Les enfants devenant autonomes, une voiture du gabarit de la Model 3 me conviendrait. Il me manquerait quand même le combiné d’instrumentation derrière le volant. Je suppose que l’on s’y fait, mais je n’aime pas l’idée de tourner régulièrement la tête et quitter la route des yeux pour lire la vitesse instantanée. Je crains une perte de vigilance ».
« Il y a 10 ans, Tesla était une startup et j’y croyais énormément. C’est devenu un vrai constructeur, qui conserve une avance pas négligeable. Les Coréens sont assez bons aussi. Mais après presque 10 ans dans un habitacle épuré, j’ai du mal avec toutes ces commandes réparties un peu partout, comme on en trouve dans le Hyundai Kona. La conduite à une pédale m’est naturelle, pas les palettes pour jouer sur la puissance de régénération », ajoute-t-il.
Une bonne occasion ?
Comment des enfants qui n’ont voyagé pendant presque 10 ans que dans une voiture électrique envisage-t-ils la voiture individuelle pour eux-mêmes ? « Nos enfants ont de la voiture électrique la vision que nous leur en avons donnée. L’électrique, c’est une évidence pour eux. Le thermique, c’est derrière. Un peu comme le TGV face à une locomotive à vapeur. Ils ne se posent pas la question d’une autre énergie pour leurs futures voitures ».
La Model S une voiture à recommander en occasion ? « C’est déjà une voiture relativement sobre pour sa taille. Avant l’échange de la batterie, j’étais à une consommation moyenne de 19,5 kWh/100 km sur plus de 180 000 km. En ville et sur les départementales, on peut être dessous les 17 kWh/100 km. Sur autoroute, ça grimpe à 21-22 kWh/100 km ».
Il conclut avec cet exemple qui montre que la Model S se tient bien sur le marché de l’occasion : « Un de mes voisins m’a fait la surprise d’en utiliser une pendant 2 ans, remplacée car elle était devenue peu pratique pour embarquer tout son matériel musical. Il l’a revendue le même prix qu’il l’avait achetée, avec 50 000 km de plus au compteur ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Sébastien Donet pour son enthousiasme à répondre à nos questions et le temps pris pour cela.
À lire aussi Tesla peut-il garder son avantage sur la concurrence ?
Commentaires
Ma compagne a fait 220 000 km en 10 ans et le capot n'a été levé qu'une fois pour nettoyer la vanne EGR et l'entre tien tous les 15 000 km. Les plaquettes changées une fois et rien d'autre à par les pneus bien entendu. 6,5 l au 100 km et le confort d'une modèle S. Car elle avait toutes options. Et la vente au dessus du prix argus de 30% en 2 jours. Mais jamais de contraintes. Maintenant elle roule en E-208 GT PACK et comme elle me dit elle a perdue la sérénité. Car elle a oublié de brancher la welbox de temps en temps et à chaque fois elle me pique ma voiture hybride. En fait il faut être très vigilant en VE. Maise cela reste par contre agréable à conduire. Expérience !
En 10 ans 200.000 kms :
Le chiffre total est de combien ?
Je ne peux m'empêcher de comparer en partie par rapport à un VT...
Usure :
Pannes
Accident ?
Finalement la seule panne inhabituelle et dérangeante c'est le pack batterie.
"Par contre on se demande toujours pourquoi il y a une batterie 12V sur une VE."
je suppose que l'écran central accepte mal le 400V ^^ Et qu'il est plus simple de mettre une 12V qu'un convertisseur ? (mais il y a peut être un convertisseur pour recharger la 12V depuis la grosse batterie ?)
Un élément de réponse, sur ma MG, si j'appuie sur start sans le pied sur le frein, seul la voiture s'allume. Genre musique, clim, vitres électriques etc, mais je peux pas rouler, car la batterie haute tension est pas sous tension. En fait les 2 sont indépendantes, un peu comme en voiture thermique, on met la clef et on tourne à moitié, on a alors accès à l'électronique, mais on a pas encore démarré le moteur et on ne peut rouler.
La voiture n'était plus sous garantie et la batterie non plus.
Pourquoi ce monsieur n'a pas fait réparer cette dernière plutôt que de la remplacer??
ça lui aurait couté beaucoup moins chère, surtout qu'avec 95% de batterie opérationnelle on voit bien qu'elle était encore viable.
Et également au niveau écologie, réparer c'est mieux que changer.
Quand est-ce que les garagistes feront leurs métiers et arrêterons de faire des échanges standard plutôt que réparer?
Cette remarque est également valable pour les fumante. Quand l'on voit que pour une boite de vitesse qui déconne il l'a change plutôt que de changer la fourchette qui déconne.
A mon avis, les compétences ont beaucoup baissées, dommage pour la planète. :/
"Quand est-ce que les garagistes feront leurs métiers et arrêterons de faire des échanges standard plutôt que réparer?" C'est simple lorsque les pièces seront si chères qu'il sera plus économique de réparer... Aujourd'hui c'est l'inverse....et le client, le geste écologique il s'en tape, c'est juste la facture à payer qui lui cause...
"au niveau écologie, réparer c’est mieux que changer."
Oui...mais réparer coûte souvent plus cher que remplacer.
Je pourrais donner des 10aines d'exemples d'objets que j'ai réparer moi-même. Si j'avais dû faire une facture, avec la main d’œuvre aucune réparation n'aurait été compétitive par rapport à une pièce de remplacement neuve. Et vu que les pièces d'occasion n'existent pas toujours il faut fabriquer de l'unitaire qui revient très cher.
Les garagistes font leur métier, ils entretiennent, réparent par le remplacement.
Réparer pourra être compétitif quand nous aurons moins d'énergie pas chère donc produits neufs chers.
Tesla remplace ses packs batteries par des packs reconditionnés.
Le pack batteries défectueux sera réparés et réintégrés dans le cadre de ces échanges standards.
C'est plus facile et moins d'immobilisation pour le véhicule.
Sinon il faudrait laisser sa voiture et attendre que son pack soit réparé.....ca peut prendre des mois
10 ans, 200000kms et encore 95% ! ça va décevoir les détracteurs des VE :)
sachant que l’échange n'est pas du a la perte de capacité. problème annexe ponctuel, surement résolu depuis 10 ans.
Calmer les détracteurs? Je pense plus le contraire...devoir à 200.000 changer cet élément sur un véhicule que l'on vante comme quasi inusable....
Comme je le disais ailleurs...aujourd'hui plus de 320.000 avec un gros VT (Français), moteur complet, boite transmissions d'origines (EGR, injecteurs FAP turbo compris)...
Par contre, ayant aussi eu ce même VE que j'ai lâché à la fin du leasing, il avait plus de 200.000 sans aucune intervention sur la chaine motrice ni la batterie....mais il n'avait pas dix ans....je suis surpris du problème rencontré par cet utilisateur...
il faut le souhaiter inquiétant tout de meme ce changement de batterie
Super bilan écologique pour cette voiture ! Ah oui, il a juste fallu changer l'organe principal au bout de 7 ans et demi. Oh, ce n'est rien, juste une batterie de 500 kilos bourrée de lithium et manganèse. Et pour 12000 euros, svp. La planète vous dit merci, au passage. Alors, le bilan face aux "fumeuses"?
Bilan : fabrication TMS aux USA + bateau + usage en FR = 180gCO²/km .
Quant au « recyclable à l’infini » … quand on aura la « techno propre » pour récupérer les matériaux.
La technologie et les usines de récupération de terres rares des batteries existent depuis assez longtemps déjà. Voici un article parmi d'autres qui l'explique: https://www.automobile-propre.com/dossiers/batterie-voiture-electrique-est-elle-recyclable/
La technologie est bien plus propre que celle de la déconstruction de moteurs thermiques. D'ailleurs, elle est aussi utilisée pour le recyclage des batteries de toutes sortes, pas uniquement pour les batteries de VE.
Pour le bilan carbone que vous citez, il est non seulement faux, mais en plus non généralisable sans connaitre l'utilisation de la voiture.
Pour enrichir votre affirmation, vous devriez indiquer le bilan carbone d'un VT équivalent de la chaine de fabrication à l'utilisation, incluant donc le carburant de son extraction, transport, raffinage, distribution, brulage à ses rejets!
De toutes façons, citer un VE américain pour dénoncer une pollution de transport n'a aucun sens, un VT américain est transporté de la même façon. On peut aussi choisir une voiture construite chez nous, mais quand on sait par exemple que les moteurs thermique Renault sont en partie fabriqués en Corée et Turquie (en plus de France et Espagne), qu'y gagne t'on réellement?
Et puis pour les populations, le bilan carbone n'est probablement pas la pollution la plus dangereuse immédiatement, ce sont les oxydes d'azote et particules fines qui nous impactent directement.
+ une deuxième batterie... + Les eaux polluées par l'extraction du lithium et bientôt le désert de sel Bolivien sacrifié au profit de cet or blanc.
Super, continuons donc d'utiliser des VT ! Vive le pétrole !
Cher Jay D, je suis le premier à dire que le pétrole c'est dégoûtant. Il y a pire, c'est le charbon. Le gaz, c'est pas la joie non plus. L'idéal est d'aller vers une société plus frugale et réellement dans une démarche de développement durable et qui respecte la vie sur Terre. Mais je crois que nous sommes tous d'accord. Comment y parvenir ? Là est la question. Et les réponses sont multiples, demandent analyse et réflexion. Alors oui, arrêtons de brûler du pétrole, je suis d'accord. En ce qui le concerne, je n'ai plus de voiture. Et si j'en utilise une à nouveau, parce que je trouve que c'est quand même un super moyen de transport, hein, et bien, que choisir ? Là est la question. Qu'est-ce qui est vraiment plus vertueux ? Ça mérite vraiment réflexion. Pour l'instant, la meilleure réponse, c'est qu'il me semble déjà prioritaire d'en limiter l'usage. Le nombre de véhicules ne cesse d'augmenter en France par exemple. Comment pourrions-nous imaginer une amélioration si nous continuons sur ce chemin-là? Et puis, VE ou VT, se déplacer tout seul dans une grosse machine lourde tous les jours, pour certains dans les embouteillages, est-ce la solution ?
Tu as raison mais le plus important est d'agir et ne pas croire que les autres sont au même niveau que toi dans l'evolution ecolo, ces possesseurs de tesla S etaient sacrément en avance il y a 10 ans. L'important reste l'impact carbone et l'objectif collectif reste 2 tonnes, mais il sera difficile de croire que tout le monde pourra vivre de pas grand chose dans un bled en campagne et le VE fait partie des solutions tout en ayant en tête les 900kgs de co2 au 10000kms.
Suffit de lire un des commentaires en dessous avant de crier.
Tu compares une des premières voitures avec une technologie nouvelle contre l'ensemble des véhicules dont la technologie est depuis longtemps maîtrisée.
Mais bon les comparaisons à la va vite sans réel fondement c'est faire son bon français. :)
Le ton condescendant et la mauvaise foi aussi...
Je n'ai rien a priori contre Tesla mais un peu d'objectivité ne ferait pas de mal dès qu'on évoque cette entreprise sur ce forum.
tesla reconditionne le pack, il n'y a pas d'impact écologique
J'aime beaucoup ce concept : "il n'y a pas d'impact écologique".
C'est beau de rêver
pack reconditionné = pack réparé
C'est quand même une des toutes premières...
Au passage les packs sont généralement reconditionnés, les cellules elles-mêmes étant en bon état.
pour info:
https://www.automobile-propre.com/dossiers/batterie-voiture-electrique-est-elle-recyclable/
les composants rares sont réutilisables a l'infini !
nombre de pièces a fabriquer pour le groupe moto propulseur, entre une électrique et thermique ratio de 1 a 10 !
https://www.google.com/search?q=nombre+de+pieces+voiture+electrique&client=firefox-b-d&ei=SDR7Y8vkFMyakdUPidmvqAw&oq=nombre+de+piece+moti+propulseur+pour+une+voiture+electrique&gs_lcp=Cgxnd3Mtd2l6LXNlcnAQARgAMgUIABCiBDIFCAAQogQ6CggAEEcQ1gQQsAM6DQgAEEcQ1gQQyQMQsAM6CwgAEJIDELgEELADOggIABCSAxCwAzoKCCEQwwQQChCgAToECCEQCkoECEEYAEoECEYYAFDeHFiUQWDGVWgCcAF4AIAB3gGIAcEOkgEGMi4xMy4xmAEAoAEByAEKwAEB&sclient=gws-wiz-serp
bilan face au fumeuses, en comptant la fabrication, les consommables et les rejets d'utilisation ?