AccueilEssaisAprès 24 ans en Clio, Jean-Marie passera-t-il à l’électrique après l’essai de la Citroën ë-C3 ?

Après 24 ans en Clio, Jean-Marie passera-t-il à l’électrique après l’essai de la Citroën ë-C3 ?

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Citroën ë-C3 à l'essai
Citroën ë-C3 à l'essai

Ayant décroché son permis de conduire en 1984, Jean-Marie n’a eu que deux citadines essence en presque 40 ans. Nous avons profité de l’étape ligérienne du salon national de l’automobile électrique pour lui proposer d’essayer deux voitures de son choix et recueillir ses impressions.

Pas intéressé par la voiture électrique

Au-delà de la question environnementale, en roulant à peine plus de 4 000 km par an, Jean-Marie n’a pas vraiment le profil d’un automobiliste qui gagnerait à passer à l’électrique. Alors que sa Renault Clio 1,4 aura trente ans l’année prochaine, elle présente toujours parfaitement bien : « C’est un modèle assez haut de gamme que j’ai depuis 2001 en remplacement de ma précédente Renault Super 5 qui me venait aussi du même cousin de mon père. Quand j’ai reçu la Clio, son compteur totalisait 38 000 km. Il affiche aujourd’hui 140 000 ».

Jusqu’à ce jour, sa citadine qui joue parfaitement la polyvalence et dort dans un garage ne lui a pas coûté cher en réparations : « À part, une petite panne électronique et un problème vite réglé avec la boîte de vitesses, je n’ai pas rencontré beaucoup de soucis, avec cette voiture. Son moteur tourne comme une horloge et la carrosserie ne présente aucune corrosion ».

Ne comptant pas remplacer de suite sa Clio, le quinquagénaire ne s’intéresse pas aux voitures électriques : « J’y suis moyennement favorable en raison de leur autonomie et de l’insuffisance des bornes de recharge. Leur développement ne me pose en revanche aucun problème. Pour moi, une voiture, c’est juste un moyen de me déplacer. Je ne suis pas pour les gadgets ni toutes ces aides à la conduite qui bipent et autres bêtises électroniques ».

Première prise en main d’un VE

La seconde étape du salon national de l’automobile électrique organisé le dimanche 18 mai 2025 au château de la Perrière à Avrillé (49) était l’occasion de faire découvrir à Jean-Marie une voiture électrique capable de remplacer sa Clio. La Renault 5 E-Tech étant l’un des 25 modèles proposés sur place. Avec une inscription pour 9 h 30 ce jour-là, nous sommes arrivés devant une version noire à toit rouge incrusté du numéro 5.

Le premier contact avec l’engin a été d’entrée de jeu positif : « Sa ligne extérieure est pas mal, à la fois rétro sans excès et moderne. Je trouve cette présentation sympa. Ça faisait longtemps que je n’étais pas monté dans une voiture neuve, et c’est la première fois que j’entre dans un modèle électrique. Au départ, je ne me suis pas senti très à l’aise, presque oppressé. J’ai trouvé le tableau de bord imposant et les vitres sont plus petites que dans ma Clio. Je suppose que c’est une question d’habitude, et ça ne m’a pas gêné pour avoir une bonne conscience de l’environnement autour de la voiture ».

Juste quelques rapides explications ont suffit pour prendre le départ du tracé découverte de trois kilomètres autour du site : « Je suis passé là d’une boîte de vitesses à une sorte de gros kart. Il n’y a plus de levier alors que j’exploite beaucoup le frein moteur de ma Clio. Là, en plus, il n’y a que deux pédales. Ça change pas mal les habitudes, mais je pense qu’on doit s’y faire très vite ». Ce qui a effectivement été le cas : « En tout cas, je trouve le roulage très agréable, et c’est simple à conduire ; la manœuvrabilité est excellente avec le petit volant ».

« Ce n’est pas la voiture qui me ferait passer à l’électrique »

Un peu plus tard après cet essai, Jean-Marie complète : « J’ai dû faire bien attention à la puissance du freinage. Pour me garer en marche arrière, j’ai plus été gêné par la caméra centrale que par la surface vitrée. Pas d’embrayage à gérer ni le moteur, la conduite d’une électrique me paraît simple et séduisante, ça fait presque jouet. Les défauts que je trouve à cette voiture sont contrebalancés par ses avantages ».

Si l’on pourrait ressentir un certain enthousiasme dans ce retour, la conclusion apparaîtrait presque déconcertante : « Je trouve le tableau de bord pas très clair, encombré. Ce n’est pas rédhibitoire, mais la position de conduite était moyenne. La vue vers l’avant m’a un peu gêné, c’est peut-être la couleur noire, mais difficile de se faire une idée de la longueur du capot. C’est un problème que l’on peut bien sûr avoir aussi avec une voiture thermique. Ce n’est pas la Renault 5 E-Tech qui me ferait passer à l’électrique ».

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La porte ouverte de l’Alpine A290 à proximité a été l’occasion de comparer un peu à l’arrêt les deux voitures : « Il y a vraiment beaucoup de choses sur le volant et le tableau de bord qui occupent le champ de vision, rendant difficiles l’appréciation et la comparaison des matériaux à bord des deux modèles. L’Alpine a une sacrée gueule. Ceux qui aiment la conduite sportive doivent bien s’amuser avec. Ce n’est cependant pas une voiture pour moi, elle ne me correspond pas pour circuler ».

La Citroën ë-C3 pour comparer

Ne connaissant pas trop le marché de l’électrique, Jean-Marie n’avait pas réservé un autre essai. Toutefois, en étant sur place dès le début de l’événement, et avec un taux de remplissage de 69 % en fin de journée, il était parfois facile de s’insérer entre deux créneaux retenus. Découvrir la Dacia Spring aurait sans doute pu être du goût de l’automobiliste porté sur la simplicité, mais ça n’a pas été possible, bien que le modèle soit proposé à l’essai. Les deux conseillers commerciaux étaient déjà très pris par les Renault Scenic et 5 très demandés.

Habillée d’un très beau rouge métallisé, la Citroën ë-C3 était en revanche disponible. Une bonne surprise pour l’automobiliste qui n’a eu de cesse de comparer les deux voitures électriques : « Ma première impression en découvrant l’ë-C3 a été de la trouver mastoc, moins élégante que la 5 E-Tech. Mais quand on la conduit, on la trouve plus pratique. Après coup, je dirais que la R5 est rétro, jolie et élégante, mais sa concurrente chez Citroën est pratique, pragmatique et utilitaire ».

Citroën ë-C3 à l'essai
Citroën ë-C3 à l'essai

L’automobiliste venu de Touraine s’est senti de suite beaucoup plus à l’aise dans l’ë-C3 : « C’est sans doute subjectif, mais j’ai tout de suite eu l’impression d’avoir les dimensions de cette voiture dans la tête. La surface vitrée est bien meilleure à l’avant, ce qui m’a moins donné la sensation d’être dans une sorte de capsule avec de petites vitres. J’ai retrouvé à ce niveau l’aisance que j’ai avec la Clio. Avec l’ë-C3 aussi, j’ai pu me garer en marche arrière sans l’aide de la caméra ».

Laquelle préfère-t-il ?

Déjà dès l’ouverture de la porte : « Je n’ai ressenti aucune gêne à entrer et à être assis dans la Citroën ë-C3 ; je n’ai pas eu cette sensation de pénétrer dans une boîte ». Le tableau de bord a aussi été très apprécié : « l’afficheur est petit, très enfoncé, très lisible, centré sur les informations importantes comme la vitesse instantanée. Pas besoin d’aller la chercher, elle est sous les yeux ». Lors de l’essai, la conseillère commerciale a souligné que « cet agencement qui existe dès l’entrée de gamme permet d’avoir la même aisance de lecture sans quitter des yeux la route que l’affichage tête haute ».

Le modèle aux chevrons semble avoir fait mouche : « Les sélecteurs de marche sont très différents sur les deux voitures, je ne sais pas dire lequel est le mieux, car l’essai a été trop court. Il est peut-être plus pratique sur la R5. À la suite de la prise en main sur 3 km, je n’ai pas trouvé de défaut sur l’ë-C3. Cette voiture a réveillé quelque chose en moi. Plusieurs fois, avec elle, je me suis dit ‘ah ouais, quand même !’. Alors avec cette voiture, oui, je pourrais me poser la question de passer à l’électrique ».

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Jean-Marie a aussi porté son regard sur d’autres modèles exposés : « J’ai été interpelé par ceux comme la Peugeot e-208 et la Ford Puma Gen-E qui présentent les mêmes lignes que les versions thermiques. Ils sont relativement de petits gabarits, donc acceptables pour moi. Je n’aurais pas essayé la Cadillac Lyriq. Quant au Volkswagen ID. Buzz, je trouve qu’on a perdu l’esprit du Combi Volkswagen. Là, à l’intérieur, c’est comme dans une grosse berline, mais avec davantage de sièges ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Jean-Marie qui a bien voulu jouer le jeu d’essayer des voitures électriques pour ensuite communiquer ses impressions.

Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.

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