Commercialisé cet été, l’Enyaq Coupé RS de Skoda est plus à voir comme un véhicule familial que comme un modèle sportif. Nous vous expliquons pourquoi.
La gamme des Skoda Enyaq Coupé iV comptera prochainement 4 modèles : Propulsion 60 et 80 respectivement équipés d’une batterie de 58 et 77 kWh de capacité énergétique utile, auxquels s’ajoutent les 80x et le RS (Rallye Sport) que nous venons d’essayer. Ces 2 derniers récupèrent le pack lithium-ion supérieur et bénéficient de la motricité intégrale. Principale différence : un package sport qui ajoute du dynamisme au Skoda Enyaq Coupé iV.
Ainsi amélioré, et avec une empreinte au sol de 4,65 x 1,88 m, le grand SUV électrique RS tutoie les Volkswagen ID.4 (4,58 x 1,85 m) et ID.5 (4,60 x 1,85 m) dans leur présentation GTX, mais aussi le Tesla Model Y plus volumineux (4,75 x 1,92 m). Tous ces véhicules partagent une hauteur similaire comprise entre 1,60 et 1,62 m.
Même motorisation que les ID.4 et ID.5 GTX de Volkswagen
De série, l’Enyaq Coupé RS reçoit un toit panoramique en verre, des phares Matrix Full Led, des logos spécifiques, des boucliers plus travaillés et des jantes de 20 pouces. L’exemplaire à notre disposition reposait cependant sur des roues optionnelles de 21 pouces montées avec des pneus Bridgestone. Il arborait une calandre rétroéclairée Crystal Face.
Pour animer l’engin, une architecture commune aux GTX de Volkswagen, composée d’un moteur à induction à l’avant et d’un autre à aimants permanents chargés du train arrière. L’ensemble présente une puissance cumulée de 220 kW (300 ch) pour 460 Nm de couple maximal. À comparer aux 258 kW (351 ch) et 527 Nm du Tesla Model Y à grande autonomie.
Peu de volume perdu pour le coffre
Autre signe distinctif du Coupé RS par rapport au modèle classique : le hayon électrique spécifique plongeant doté d’un petit becquet intégré. Cette cinquième porte ouvre sur un coffre tout juste amputé de 15 litres : 570 contre 585 l.
Une fois les 2 parties de la banquette rabattues en utilisant les poignées latérales, le volume passerait sans doute aux alentours des 1 700 l. Le plancher alors révélé est quasiment plat. Le double fond assez profond permet de ranger à peine plus que les câbles de recharge.
Ne cherchez pas à l’avant un espace supplémentaire de rangement : tout comme sur les Volkswagen GTX, il n’y en a pas. Contrairement au Tesla Model Y qui offre jusqu’à 2 158 litres de capacité exploitable.
Le confort des passagers
Le coupé ne prive pas les passagers assis à l’arrière d’un généreux espace à leur disposition. Et ce, aussi bien au niveau des jambes que de la tête. Un bac de rangement amovible peut libérer la place à un troisième occupant sur la banquette. À condition bien sûr d’escamoter le large accoudoir central qui abrite 2 porte-gobelets.
Les personnes installées aux extrémités bénéficieront individuellement d’un pare-soleil, d’une poignée de maintien, d’une climatisation et du siège chauffant.
Face au conducteur, la présentation de la planche de bord est similaire à celle qui équipe le Skoda Enyaq classique. Les matériaux rembourrés sont omniprésents à bord, y compris sur le haut des panneaux des portes et les accoudoirs. « C’est mieux fini qu’un Volkswagen GTX », apprécie Maxime Fontanier.
Le Coupé RS se caractérise par des inserts façon carbone et une sellerie spécifique avec surpiqûres. À l’avant, les sièges sont bien enveloppants. Toutefois, ils apparaissent un peu fermes à l’usage, aussi bien au niveau des assises que des dossiers.
Le point de vue du conducteur
En plus de disposer d’un chargeur par induction pour smartphones et d’une prise USB-C, les occupants à l’avant sont entourés de nombreux espaces de rangement, dont une relativement profonde boîte à gants.
Au milieu de la planche de bord, une tablette tactile de 13 pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Elle est parfaitement adaptée à l’affichage du système multimédia. Toutefois, elle hérite des bogues de fonctionnement de la suite de logiciels que Volkswagen peine vraiment à fiabiliser en dépit des régulières mises à jour à distance.
Derrière le volant, un écran 5,3 pouces reprend de façon très lisible les informations de conduite indispensables, tels la vitesse instantanée, le niveau d’énergie, l’autonomie estimée restante, le rappel du GPS et les dispositifs d’aide à la conduite.
Premiers tours de roue
La prise en main montre un Skoda Enyaq Coupé RS doux au niveau des suspensions, et de la direction dotée d’un diamètre de braquage de 11,6 m. Identique à celui des ID.4 et ID.5 GTX de Volkswagen, ce dernier est meilleur que les 12,1 m affichés par le Model Y toutefois plus imposant.
L’engin de la marque tchèque est en revanche mieux conçu pour régler la puissance de la décélération régénérative. En plus du mode B (Brake), elle s’appuie sur un jeu de palettes derrière le volant. À faible allure, et sur chaussée dégradée, les passagers apprécieront le travail de la suspension. Peut-être un peu moins les bruits qu’elle fait remonter à bord, en particulier du fait des grandes jantes qui équipent le modèle à notre disposition.
À noter que ce dernier bénéficie des suspensions pilotées DCC (Dynamic Chassis Control) qui rend plus souple le châssis par rapport à la configuration Sport d’origine. « C’est beaucoup plus confortable qu’un Tesla Model Y ou qu’une Kia EV6 », compare notre essayeur.
Routes sinueuses
Les 2 255 kg du Skoda Enyaq Coupé RS, soit quasiment 300 kg de plus qu’un Tesla Model Y, se font sentir dans les virages. L’engin se montre bien souple sur ses appuis, même en mode de conduite Sport. Les freins n’invitent pas non plus vraiment à une conduite des plus dynamiques.
« C’est mou en début de course, on sent que c’est lourd au niveau du train avant, avec une tendance au sous-virage », estime Maxime Fontanier. Il modère toutefois positivement son appréciation : « On n’est pas trop balloté, la suspension filtre bien les chocs et la voiture ne prend pas trop de roulis ». Ce qui rend finalement ce SUV électrique très adapté à un usage familial.
Sur l’autoroute
Si vous souhaitez réellement secouer l’Enyaq Coupé RS, vous pourrez au mieux abattre le 0 à 100 km/h en 6,5 secondes. Une performance en retrait par rapport au Tesla Model Y (5,1 s pour la Grande Autonomie, et 3,7 s avec la Performance) ou au Kia EV6 à 4 roues motrices (5,2 s). Même le Volkswagen ID.4 GTX fait un peu mieux avec 6,2 s.
Est-ce vraiment un problème pour la clientèle ciblée par cette voiture qui se veut un peu plus cocooning que les autres ? S’insérer sur une autoroute s’effectuera de toute façon sans problème, y compris en Allemagne. D’ailleurs, pour ces dernières, sachez que la vitesse de pointe de la version RS a été portée à 180 km/h, contre 160 km/h pour les 60, 80 et 80x.
Avec le vitrage feuilleté dont disposait le modèle essayé, la voiture se montre très silencieuse, même à vive allure. Le régulateur de vitesse actif avec maintien à distance du véhicule qui précède, les capteurs d’angle mort et autres systèmes d’aide à la conduite en série sur ce modèle haut de gamme facilitent l’évolution sur les voies rapides.
Consommation, autonomie
L’autonomie en cycle mixte WLTP de la version RS est ramenée à 478 km, contre 545 pour le modèle 80 à propulsion. Sur une distance de presque 500 km, nous avons obtenu une consommation moyenne de 22,2 kWh. Soit un peu moins de 350 km de rayon d’action.
Sur autoroute, il vaudra mieux s’attendre à ne pouvoir parcourir que 300 km environ avec des conditions météorologiques favorables. En milieu urbain, les 400 km seront accessibles avec une conduite souple.
La pompe à chaleur est proposée en option à 1 200 euros. Toutefois, la dépense n’est intéressante que pour ceux qui résident dans des zones où les températures sont régulièrement négatives. Dans ce cas, elle apportera une aide non négligeable pour éviter à l’autonomie de trop chuter en hiver.
Recharge
Quoi qu’il en soit, 300 kilomètres pour voyager en famille sur autoroute sont satisfaisants. L’arrêt qui s’impose toutes les 2 heures, selon un refrain bien connu, permettra de régénérer les batteries, avec une puissance qui pourrait sur le papier grimper jusqu’à 135 kW.
Ça paraît sans doute peu par rapport à la concurrence, mais n’oublions pas que les valeurs qui dépassent les 200 kW ne sont pas très longtemps observées. Et même parfois très rarement, voire jamais, comme nous le confirment régulièrement nos lecteurs.
Un chargeur 11 kW monté de série permettra de profiter de façon raisonnable des bornes 22 kW AC qui fleurissent en voirie.
Tarifs
Les tarifs du Skoda Enyaq Coupé iV RS n’étaient pas précisément connus lors de l’essai ni au moment de l’écriture du présent article. Comme l’indique Maxime Fontanier, « ils devraient osciller entre 57 000 et 60 000 euros ».
Pour comparaison, le Model Y est proposé ce jour à partir de 62 990 euros sur le site de Tesla (3 000 euros de plus qu’en début de semaine). Le SUV américain est cependant plus spacieux, offre de meilleures performances et une autonomie plus importante. Il est toutefois moins confortable que la voiture de la marque tchèque, et ne profite pas d’un réseau de concessionnaires aussi développé.
La date initiale de commercialisation risque bien d’être reportée de juin à septembre du fait de la crise des semi-conducteurs.
Vous voulez être sûr de ne rien rater de l’actu des voitures électriques ?
une automobile qui a le bon gout de ressembler aux voitures à pétrole du siècle dernier.
C’est un vrai avantage, car l’essentiel est de vendre (ou plutôt de louer en faisant payer la voiture et l’argent prêté = double gain) et aujourd’hui la cible, ce ne sont pas les clients Tesla, ce sont les clients classiques, effrayés par trop de nouveauté et qu’il faut surtout rassurer.
Donc, certes, la voiture sera bien moins autonome et efficiente qu’une tesla, mais les clients ne s’en occupent pas, ce sont des détails accessoires. L’essentiel est qu’elle présente bien, ce qu’elle a dans la tête ou le corps étant caché par les « vêtements », on s’en fout.
et c’est vrai qu’il présente bien ce n-yack, il a du plastique moussé, il a l’indispensable vue à 360° (comment faire sans ??) des phares dits matrix à diodes électroluminescentes, alors que la tesla n’a que des phares à diodes électroluminescentes (aussi capables d’éclairer certaines zones et pas d’autre et d’écrire le mot tesla en lumière hi hi), l’indispensable pour tous les baroudeurs de la savane française (ils seront des dizaines de milliers) , les « lave le phare tout seul » en plus réputés depuis des décennies pour leurs efficacités (et les mini essuies glaces à phare, ça aussi c’était la classe dans les années mille neuf cent 80, pourquoi ils les ont pas mis ?) , la régénération à réglage manuel que vous devez faire vous même plutôt que la régénération automatique de la tesla (qui est plus efficiente rappelons le…) un écran à 20€ derriere le volant, très 20ieme siècle et totalement indispensable lui aussi (en tout cas tant que les constructeurs n’auront pas majoritairement basculés sur la solution la plus simple : un seul écran au milieu , comme dans une tesla depuis 5-6 ans… ca viendra dans quelques années chez tous les vieux constructeurs, parce qu’il ne faut pas donner l’impression que tesla a vu juste avant tout le monde) et aussi une projection de dessins sur le parebrise en plein dans le champ du conducteur, très amusante les 2 premieres heures, (si c’est aussi nul que celle de mercedes, on a juste envie de tout débrancher au plus vite, à force de faire la mise au point sur le pare brise et sur la route) , android auto, qui existe aussi (appli teslaa sur google play) sur tesla, pour 5€, et aussi la lumière dans le rétro, sachant que la tesla corrige au volant une tentative de changement de voie synonyme de collision (avec la heyniaque, vous aurez la petite lumière et le carton en plus, sympa !) le format xFAT (qui peut faire sans clé USB, serieux ??? ) en tesla vous avez Tidal en qualité HiFi directement dans la voiture, le capteur capacitif sur le volant (pourquoi c’est mieux ? on ne sait pas, mais c’est comme le matrix led, c’est mieux), un bandeau de led Jacky touch, ze DCC (ca sert tellement à rien qu’on ne peut même pas écrire ce que c’est en clair) , la direction semi automatique ??! garanti sans freinage fantôme (et comme la petite lumière dans le rétro, avec carton), le crochet de remorque (mais il n’y a pas de treuil , dommage ca irait bien avec le « lave le phare tout seul », pour les baroudeurs de la savane ) et enfin, et là soyons franc, c’est vrai, un capteur de pluie avec la technologie d’il y a 20 ans, et qui marche tout le temps (alors que ce foutu système tesla basé sur la caméra peut parfois faire n’importe quoi , clairement ).
Ce qui fait que effectivement, la Nniaque a pas mal d’arguments à faire valoir.
Mais Le vrai plus de la In-yacki , c’est son poids : des centaines de kg plus lourde que la tesla !
Enyillaque est aussi légèrement (sic!) mieux insonorisée … donc pour des centaines de kg en plus.
On serait curieux de voir le test de l’élan comparé entre ce beau pachyderme et ses suspensions
chewing-gum et un model Y avec des trains roulant à bras tirés…
Mais encore une fois , la techno du chassis qui vous évite le carton ou la sortie de route, ca ne se voit pas , la tenue de route, ca n’existe pas.
Enfin pour être sérieux , ca fait du bien de voir de plus en plus de Tesla et donc de plus en plus de voitures électriques sur la route , en vrai.
Clairement depuis le début de l’année, on voit des model 3 partout !
Surtout en ville, là ou la pollution de l’air par les voitures à pétrole est de plus en plus intolérable
Donc merci Skoda.
Et longue vie à Enyaq
Skoda Enyaq fonctionnalités et options qui sont meilleures que ou manquantes sur Tesla Y:
– Phares à matrix LED
– Lave-phares
– Régler la régénération sur les palettes du volant
– Combiné d’instruments devant le conducteur
– HUD-AR – affichage tête haute avec réalité augmentée
– Caméra vision 360° « Area view »
– Voyant d’angle mort sur les rétroviseurs
– Intégration Android Auto et Apple CarPlay.
– Lit les clés USB au format exFAT
– Prise 230 V AC
– Bande lumineuse d’ambiance, Fonctionne comme éclairage de sécurité lorsqu’une porte est ouverte.
– DCC (Dynamic Chassis Control)
– Direction semi-automatique sans freinage fantôme grâce à radar
– Conducteur détecté par capteur tactile capacitif sur le volant
– Crochet de remorque caché
– Couverture roulante sur les bagages
– Capteur de pluie qui fonctionne
– Charge utile disponible plus élevée
Un mastodonte qui ne sied pas très bien au concept « coupé » mais bon … C’est la mode des monstres – Les enfants aiment – Moi je voudrais bien qu’on en revienne aux voitures abordables et qui collent au bitume, tout en ne renonçant pas à l’espace habitable et aux bagages: bref, le break et le monospace ! Ce dernier n’est plus à la mode ? C’est pourtant ce qui colle le mieux au tout électrique et je suis certain qu’on y reviendra vite.
En attendant , vive l’hybride à la mode Toyota/Lexus/Renault .
Très beau vehicule !
Très cher pour ce que c’est et surtout son utilisation.
60K pour faire 300kms sur grands axes ce qui est sa fonction première, c’est bien maigre.
Son utilité… La ville, c’est un VE.
Et la que vient faire une bagnole d’un gabarit pareil dans mon centre ville.
La saine concurrence c’est bien.
la trappe de recharge n’est pas du bon côté, par contre le grand écran me rappelle quelque chose!
Toujours les mêmes remarques mais cela reste quand même très très chère…pour une voiture
Le SUV américain est cependant plus spacieux
Euh pas vraiment, le Model Y propose 10cm de moins aux epaules pour les passagers
Certes il a frunk en plus, mais ca fait pas tout
Peut être pas meilleur que la MY mais elle la surpasse en design.
Ça fait quand même mal d’appeler cela un coupé !
Certains chiffres pour la TMy sont quand meme tres américains ( masse vehicule ou volume coffre).
Mais clairement les plateformes EV spécifiques européennes ou coréennes sont quand meme bien lourde je trouve. A quand une limite à 2 tonnes pour tout vehicule EV ?
Mode « break »? Je pense plutôt à « brake »