Drako Dragon (2022)

Après avoir mis au point son système de propulsion à quatre moteurs sur la berline GTE, Drako Motors lance son véritable premier modèle, le Dragon. Un coupé de plus de 2000 ch paré pour s’aventurer hors des sentiers battus.

Basés sur la Fisker Karma, les 25 exemplaires de la Drako GTE avaient surtout pour vocation de tester le système de propulsion à quatre moteurs et l’architecture électronique Drako DriveOS développé par la start-up. Les choses sérieuses débutent donc à présent avec le Drako Dragon.

Ici, plus rien à voir avec la Karma, ou avec un quelconque autre modèle en production. Nous sommes face à un vrai nouveau véhicule, doté pour l’occasion d’une structure et d’une carrosserie en fibre de carbone. Une volonté de réduire la masse qui n’empêche pas cet engin de 5,06 m de long et 2,06 m de large d’afficher 2.250 kg sur la balance…

Coupé ou 4×4 ? Les deux…

Du côté du style, signé par Lowie Vermeersch pour son studio GranStudio à Turin, le Dragon adopte des allures de coupé Grand Tourisme, avec une carrosserie assez basse (l’ensemble mesure 1,60 m de haut), et une aérodynamique bien visible avec l’aileron avant intégré et les passages d’air au niveau des montants arrière, à la façon d’une Ford GT. Mais ce coupé est juché sur de grandes roues de 780 mm avec jantes de 23 pouces et a une garde au sol de véritable engin tout-terrain. Réglable, elle ira de 165 à 259 mm selon les modes de conduite.

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L’accès à bord se fait par de grandes portes papillon. Grandes, puisqu’elles libèrent le passage pour les occupants des 4 places. Pour jouer les sportives, le Dragon concentre toutes les commandes sur le volant. Plus de commodos : clignotants, phares, essuie-glaces sont commandés via divers boutons sur le volant. Ce qui n’empêche pas les écrans d’être les vrais maîtres à bord : deux écrans pour les rétroviseurs extérieurs, l’instrumentation et l’immense écran de 17,1 pouces au centre. Pour faire bonne mesure, on pourra en ajouter deux pour les passagers arrière.

Drako insiste beaucoup sur son architecture électronique DriveOS basée sur un réseau USB, et qui pilote l’ensemble des fonctions, du multimédia à la propulsion en passant par la batterie ou les aides à la conduite. Il reste par contre discret sur les caractéristiques techniques.

On saura juste qu’il y a donc 4 moteurs pour un total de 2.000 ch. Du côté des performances, le constructeur annonce 670 km d’autonomie (EPA), un 0 à 60 mph (96 km/h) en 1,9 s et une vitesse maximale de 320 km/h. Cerise sur le gâteau, le Dragon ne se contente pas d’être rapide sur la route. Il l’est aussi aux stations de charge en indiquant une charge ultrarapide en 500 kW…