Drako Dragon

Pour ses débuts, Drako Motors s’était contenté de modifier une Karma Revero. La Drako Dragon est donc son premier modèle 100 % maison et les ambitions de performances n’ont pas été revues à la baisse malgré le passage au format SUV.

Avec une production limitée à une poignée d’exemplaires et une base technique extérieure, la Drako GTE était surtout un test grandeur nature pour les solutions techniques de la start-up. On retrouvera donc à bord de la Drako Dragon une configuration à 4 moteurs électriques, pilotés par le système maison baptisé DriveOS. Mais comme chez Drako on ne vise pas les gros volumes et les marchés populaires, l’ensemble dépasse les 2 000 ch, soit plus ou moins 367 kW par moteur. Le 0 à 100 km/h serait accompli en 1,9 s.

La GTE, basée sur la Karma, était une berline 4 places aux proportions de coupé. On passe à présent au format du SUV. Mais Drako conserve l’esprit coupé en faisant le choix de deux portes seulement. Des portes papillon (mais qui ne débordent pas sur le toit) de grande longueur, car nous sommes face à un modèle « familial » à 5 places.

Le design de cette Drako Dragon est dû au même crayon que la GTE (hormis la base bien entendu) : Louis Vermeersch et son studio turinois GranStudio. Le designer belge est en particulier connu pour avoir créé les Maserati Birdcage 75 th, Ferrari FF et 458 durant ses plus de 10 ans de carrière chez Pininfarina. On doit aussi à son studio créé en 2010 quelques objets comme la SCG003 de la Scuderia Glickenhaus, la Dallara Stradale ou la récente Lightyear Zero

À lire aussi Transformez le frunk de votre Tesla Model Y en glacière avec ces sacs