
La start-up grenobloise Verkor a enregistré une levée de fonds colossales. Celui-ci lui permettra de construire son usine de batteries pour voitures électriques à Dunkerque.
Initialement petit poucet de la technologie de batteries, Verkor s’impose comme un leader de l’industrie. La start-up de Grenoble a confirmé une levée de fonds de 850 millions d’euros ce jeudi. Mais plus impressionnant, ce financement fait en réalité partie d’un tour de table bien plus large.
La nouvelle injection de capital dans l’entreprise devrait atteindre un total de deux milliards d’euros. La Banque européenne d’investissement va ajouter 600 millions d’euros, tandis que les subventions de l’État dans le cadre des Projets Importants d’Intérêt Européen Commun (PIIEC) représentent 659 millions d’euros.
La Commission européenne doit encore valider le tout, mais l’affaire semble déjà entendue. C’est Emmanuel Macron lui-même qui s’est empressé de faire l’annonce sur les réseaux sociaux ce jeudi matin.
Trois ans après sa création, Verkor possède un centre de recherche et d’innovation à Grenoble. En revanche, sa future usine de batteries pour voitures électriques se trouvera à Dunkerque. La construction de celle-ci est en cours, dans la même région que les autres ‘Gigafactory’ du duo franco-chinois composé de Renault et Envision, et du consortium ACC impliquant Stellantis.
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« On n’a pas à rougir » sur les montants, mais « la vitesse de mise en route américaine est probablement aujourd’hui significativement plus rapide« , juge Benoit Lemaignan cofondateur et président de VERKOR. « Le pragmatisme américain doit nous interpeller. » Et oui tout est là, vitesse d’exécution du projet, une usine opérationnelle pour dans 4 ans encore. Un peu trop tard peut être ?
A la lecture de toutes les critiques négatives ici, on a vraiment l’impression que quand ce n’est pas Tesla ou chinois, c’est nul.
Bravo, vous perdez de votre crédibilité.
Au début je me suis dit, tiens une créature du CEA-liten, mais en fait quand on lit la présentation ça donne pas envie d’investir un kopeck :
« La digitalisation des process est basée sur un tandem de solutions software et hardware, autour d’un ensemble de capteurs et d’actuateurs pilotés par une logique algorithmique. »
En clair c’est des robots qui vont produire les batteries et ces robots auront des capteurs, si c’est ça leur innovation, y’a de quoi pleurer.
Il me semble qu’il y a un peu de confusion.
850 M. invest. privés, banques, Renault , etc..
650 France
600 EU remboursable
Voila ce que j’ai lu par ailleurs ?
Avec la subvention qu’ils ont reçu ils auraient pu faire construire le bâtiment par une entreprise Française! Au lieu de ça c’est une entreprise Belge qui va la construire… Ok c’est frontalier mais c’est un drôle d’usage de l’argent public.
Ils vont faire plein d’allers-retours entre Grenoble et Dunkerque. Air France va pouvoir ouvrir une nouvelle ligne aérienne au kérozène!
A moins que ce soit Easyjet qui s’en charge.
Le nord va devenir l’a région ou l’on produit les batteries de demain .
C’est marrant ça, il n’y a pas longtemps (hier), la commission européenne critiquait le véhicule électrique chinois qui recevait des subventions d’état massives. Et aujourd’hui, on apprend que l’Europe vient d’injecter 1.2Mds (600+600) dans une entreprise dédiée à un composant des véhicules électriques qui n’a pourtant pas encore produit quoi que ce soit !
Ils ne seraient pas un peu schizophrènes nos dirigeants européens ?
Attention également à l’effet startup : on est champion du monde de la levée de fond, mais le passage au stade industriel est parfois extrêmement compliqué.
Verkor est un leader alors qu’il ne produit encore aucune batterie en volume.
Ah ben ouais, un leader fictif quoi, sur le papier ils sont parmi les leader ^^’