
Installée à Douai, la future méga-usine de batteries de Renault sera réalisée en partenariat avec le groupe chinois Envision AESC. Attendue en 2024, elle équipera notamment la Renault 5 électrique.
Renault a choisi le groupe chinois Envision AESC pour établir à Douai sa future usine de production de batteries pour véhicules électriques. Relayée par plusieurs médias et confirmée par Xavier Bertrand, Président de la région Hauts-de-France, l’information devrait être officialisée ce lundi 28 juin à l’occasion d’une visite d’Emmanuel Macron au nouveau pôle industriel ElectriCity.
Destinée à alimenter en batteries les petits véhicules de Renault et de ses partenaires, l’usine sera mise en route en 2024. Un lancement qui devrait coïncider avec celui de la future Renault 5 électrique. À horizon 2030, la capacité de production devrait atteindre 24 GWh/an.
Selon Xavier Bertrand, le site mobilisera 1 000 emplois à son démarrage et 2 500 à horizon 2030. Associée au projet, la région devrait financer l’opération à hauteur de 35 millions d’euros. L’État participerait également avec une enveloppe de 60 millions d’euros.
Renault n’est pas le seul constructeur à vouloir industrialiser ses batteries dans les Hauts-de-France. À Douvrin, à 30 kilomètres de Douai, Stellantis et TotalEnergies portent un projet aux ambitions similaires dont le démarrage est prévu pour 2023.
Sait-on quel est la technologie de batterie qui sera produite ? LFP ?
La R5 à l’horizon 2030 ?! 🤔 Elle n’était pas annoncée pour 2025…
24 GWh par an ça fait 400.000 batterie de 55kWh bon c’est pas mal tout ça à horizon 2030
Bravo Renault maintenant il faut juste tenir sa parole 😉
Pourvu que Renault ne devienne pas le cheval de Troie de l’industrie chinoise. Avec la Spring ça a déjà commencé.
Et ils obtiennent quel niveau de subsides de l’état pour ces promesses qui ne seront sans doute pas tenues ( on parle bien de Renault non ?). Je suis 10% pour une Gigafactory en France …mais pas avec des politiques et des industriels véreux dont le seul but est de se faire bien voir.
Bon on peut espérer ici que l’on est pas au niveau de ce qui avait donné naissance à l’usine qui devait fabriquer des milliers de Mia en Deux Sevres .
C’est une bonne nouvelle. Peut-être que le choix de AESC vient d’une volonté de démarrer (enfin !) les synergies avec Nissan sur l’électrique.
Perso pas choquer par les subventions si ça craint des emplois.
Félicitation a Renault de pomper 95 millions d’euro d’argent public (mes impôts) pour leur développement.
Une usine dans 3 ans pour produire des batteries, comment vont ils faire pour équiper leur VE d’ici là ?
A moins qu’ils ne continuent à végéter pendant 3 ans
Question, es ce que les états ont financés les giga factory de Tesla, je n’ai pas l’info ?
Dans la négative, cela s’apparente à de la concurrence déloyale.
et Sellantis qui va faire de même, auront ils aussi les faveurs de l’argent public ?
Enfin, juste à temps pour la bascule total sur l’électrique. Il était moins une que Renault disparaisse totalement!
On ne va pas se plaindre, pour une fois qu’un investissement industriel d’avenir est réalisé chez nous.
Il est bien dommage, par contre, que Renault, après avoir dit qu’il s’associerait au projet Saft-Total/PSA, entièrement Français, soit revenu se mettre avec les Chinois, d’autant qu’AESC, depuis sa vente, n’appartient plus à Nissan, et donc plus de logique de groupe Renault/Nissan à respecter .
Cela va encore faire que des subventions publiques vont bénéficier aux groupes Chinois !
Espérons que Renault n’a pas privilégié les coûts à la qualité , Saft étant fournisseur du secteur de la défense en produits » hauts de gamme » .
Une fois de plus, on voit une différence avec les Allemands, qui eux privilégient un investissement national et européen, afin de conquérir une maîtrise européenne totale de la chaine de valeur dans les batteries pour VE, et même bientôt dans l’électronique de puissance, autre maillon important dans cet éco- système .