
Dix ans après un premier modèle commun, Stellantis et Toyota s’associent aujourd’hui une troisième fois pour produire un grand VUL électrique.
C’est en 2012 que Stellantis, à l’époque PSA, et Toyota Motor Europe ont débuté une collaboration dans le segment des véhicules utilitaires légers de taille moyenne avec les deuxièmes générations de Citroën Jumpy, de Peugeot Expert et de Fiat Scudo, ainsi que le Toyota ProAce, tous produits dans l’usine de Stellantis à Hordain, en France. Optimisant les coûts de développement et de production, la relation entre les groupes se consolide en 2019, cette fois-ci dans la catégorie des VUL compacts avec les Peugeot Rifter, Citroën Berlingo de troisième génération, Opel/Vauxhall Combo D et Toyota ProAce City, tous assemblés à Vigo, en Espagne, toujours chez Stellantis. La plupart d’entre eux ont vu arriver depuis des versions électriques.
À lire aussi Stellantis veut 98 % de voitures électrifiées en 2025Aujourd’hui, le partenariat s’élargit une troisième fois après un accord passé pour un nouveau fourgon, grand volume cette fois, ce qui complètera la gamme par le haut, et lui aussi aura droit à sa déclinaison électrique. C’est à nouveau Stellantis qui se chargera de la production, cette fois-ci à Gliwice, en Pologne et à Atessa, en Italie et la commercialisation est prévue mi-2024. Ce sera la première fois que le Toyota offrira un modèle dans cette catégorie et il comptera parmi ses cousins les Fiat Ducato, Citroën Jumper, Peugeot Boxer, Opel/Vauxhall Movano, et RAM ProMaster.
Il serait peut-être opportun de rappeler ici que c’est l’Union Européenne qui oblige Stellantis à partager ses utilitaires avec Toyota. C’était la condition pour autoriser la fusion entre PSA et Fiat, les autorités de l’UE craignant la position dominante de Stellantis sur le marché des utilitaires. Alors dire que « Toyota et Stellantis s’associent pour produire… », ce sera encore un produit Stellantis badgé Toyota pour respecter le diktat de l’UE!