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Basé sur les modèles de PSA (Peugeot e-Expert & co), le nouveau fourgon électrique Toyota Proace débute sa carrière. Nous avons pu l’essayer en versions utilitaire et Verso en région parisienne.
Contrairement à beaucoup de marques, la première Toyota électrique n’est pas une citadine ou un SUV, mais un utilitaire. Privilégiant l’hybride voire l’hydrogène avec la Mirai, la firme japonaise a tout de même cédé au 100 % électrique pour ses fourgons.
En matière de design, le Toyota Proace électrique récupère tout du modèle thermique lancé en 2016. Sa face avant est identique trait pour trait au Proace diesel, avec pour seule distinction la trappe de recharge à l’avant gauche et son logo.
À l’intérieur, l’utilitaire se débarrasse du levier de vitesse pour un sélecteur et des boutons. Côté pratique, le fourgon électrique accepte de 4,6 à 6,6 m3 de volume et jusqu’à 1 000 kg de charge utile. Il peut aussi remorquer 1 tonne, quel que soit le modèle.
Comme sur les Peugeot et Citroën, les rangements sont nombreux sous le pare-brise, dans les portes et boîtes à gants. Bémol, le tout petit espace central est insuffisant pour un seul téléphone ou autre objet manipulable facilement à portée de main droite. Pour un livreur, cela peut être ennuyeux au quotidien.
Sur le Verso, le confort est bon sur les trois rangées, sans atteindre un Mercedes EQV. Offrant de 5 à 9 places, le Proace permet de rabattre et de retirer simplement les sièges.
Toyota nous a confié deux exemplaires du Proace Electric : un fourgon 2 places et un Verso 9 places, tous deux en finition haute équipés d’une batterie de 75 kWh.
Au volant, on retrouve la conduite aisée des cousins électriques de PSA. On apprécie le silence à bord, sous 80 km/h cependant, car les bruits aérodynamiques se manifestent au-delà. Malgré les dimensions, on note la facilité de manœuvre et la souplesse du couple électrique. À l’opposé, les suspensions sont un peu raides, et on appréhende chaque dos-d’âne.
Sans charge utile, le moteur de 100 kW/260 Nm est amplement suffisant. La marque a d’ailleurs repris les 3 modes Eco, Normal et Power. Ainsi, on préfère le mode Normal limitant la puissance à 80 kW, voire l’Eco de 60 kW en ville. Le Power prodigue de vives accélérations, mais reste à réserver avec des charges importantes ou pour les voies rapides.
L’expérience agréable au volant ne fait pas oublier le système embarqué, aux nombreux défauts. Au-delà d’un écran tactile à la réactivité moyenne, le GPS du Proace n’est pas pratique. Peu précis et non mis à jour, il fait souvent fausse route, et notre application mobile a dû prendre le relais.
Sur le premier trajet en Proace Verso, nous partions avec 85 % de batterie et 244 km d’autonomie estimée. En ville, avec de nombreux arrêts, du dénivelé et à environ 5 °C, nous avons couvert 40 km en consommant 25 % de la batterie. La consommation en dynamique est ainsi élevée, avec 35,3 kWh relevés. Sur ce rythme, l’autonomie maximale est de 160 km. On est loin des 330 km promis par le cycle WLTP. Pourtant, nous avions le mode B avec régénération.
Toutefois, le trajet routier du modèle Fourgon est plus sobre. Après 88 km, nous avons puisé 30 % de batterie, soit une consommation de 20,7 kWh/100 km. Nous avions le mode Normal en grande majorité, et la température supérieure à 10 °C était plus clémente.
Le format court de l’essai ne nous a pas permis de constater la recharge. Or, elle est identique aux autres modèles de PSA : 100 kW maximum en DC, soit 45 minutes pour récupérer 80 % (30 min en 50 kWh). En courant AC, Toyota offre de série le chargeur 11 kW. En triphasé, celui-ci réalise le plein d’électricité en 10 h 20 (6 h 45 en 75 kWh).
Proace Verso 75 kWh | Proace Fourgon 75 kWh | |
Conduite | Urbain/dynamique | Route/écoconduite |
Consommation | 35,5 kWh/100 km | 20,7 kWh/100 km |
Le catalogue du fourgon Toyota se décline en trois configurations, l’utilitaire Proace, le Verso pour transport de personnes et son homologue Combi pour professionnels.
Le Proace classique dispose de trois carrosseries :
Sans grande surprise, la gamme de l’utilitaire japonais rejoint celle des cousins français. La version VU combine donc 3 carrosseries, 3 longueurs, 2 batteries et 2 finitions, pour un total de 15 versions. La plus abordable est le Proace Compact 50 kWh Dynamic à 36 100 € HT, ou 43 200 € TTC.
Le Proace Verso débute à 54 850 euros en longueur Medium 50 kWh et niveau de base Dynamic, pour culminer à 71 750 € en Long 75 kWh Lounge. En modèle VU, le Proace Combi Electric débute à 49 820 euros TTC, hors bonus de 3 000 euros.
Voici les trois gammes du Toyota Proace, avec leurs tarifs respectifs :
Outre le véhicule, Toyota propose plusieurs solutions sur l’écosystème électrique. Pour les bornes, la marque est associée à ZeBorne pour l’installation en entreprise ou chez les particuliers.
Concernant la recharge, une carte et une application seront mises à disposition. Tout comme Kia, Toyota s’appuie sur Digital Charging Solutions (DCS) pour son service. Ainsi, la carte Toyota permettra l’itinérance sur plus de 20 000 bornes en France et 225 000 en Europe selon le site de DCS. Une seule offre avec abonnement mensuel est envisagée. Le détail de l’offre sera communiqué lors du lancement, attendu d’ici « 1 à 2 mois ».
En matière d’objectifs, Toyota espère jusqu’à 300 exemplaires de son Proace électrique par an. Un objectif qu’il compte doubler à 600 en 2023.
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