La France figure à présent dans les prochaines extensions pour le réseau de Nio en Europe. Le constructeur chinois a commencé à construire son équipe, mais ne donne pas encore de date de lancement officielle.

Après la Norvège en 2021, Nio a commencé à proposer ses véhicules dans d’autres pays d’Europe en 2022 : Pays-Bas, Suède, Danemark et Allemagne. Malgré des ventes qui restent relativement faibles, 2023 devrait voir la marque s’étendre à d’autres marchés. Comme attendu, la France figure dans le “prochain lot”, puisque le constructeur vient de confirmer l’installation de locaux pour Nio France à Paris et la constitution d’une équipe.

Les activités de Nio en France seront ainsi pilotées par Nicolas Vincelot, déjà impliqué dans l’installation du constructeur chinois en Europe depuis plus de deux ans. Pour la France, il sera en particulier accompagné de Pierre Auguste (Ventes), Thomas Chretien (Marketing) et Eric Banh (Après-vente), tous forts d’une expérience chez différents constructeurs (Tesla, Ford, Nissan, Vinfast…).

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Pour le moment, Nio ne communique aucun autre détail pour son installation en France. Ni date, constitution du réseau, partenaire d’après-vente ou autre. L’un des piliers du déploiement sera la mise en place d’un réseau d’échange de batteries. Nio a en effet indiqué vouloir mettre l’accent sur cette étape avant de commercialiser les véhicules dans un pays.

Néanmoins, les objectifs initiaux ont été revus à la baisse. L’ambition était de proposer 120 stations d’échange en Europe fin 2023. L’objectif est à présent de 80. Mais il sera sans doute difficile à atteindre, avec 26 stations actives actuellement. La cible de 1 000 stations ouvertes en Europe d’ici à la fin 2025 semble quasiment impossible à atteindre. Nio explique ce retard par le temps nécessaire aux formalités administratives, plus complexes et plus longues qu’en Chine, où le constructeur prévoit d’installer 1 000 stations… en un an !