Pour BYD, l'hybride rechargeable n'est pas qu'une solution de transition temporaire entre thermique et électrique. Le groupe chinois continue à faire évoluer sa technologie, et la cinquième génération de modèles est en approche, avec encore plus d'autonomie.
Numéro un mondial des voitures électrifiées, BYD ne l’est pas encore pour les 100 % électriques, puisqu’une bonne partie de ses ventes est réalisée avec ses modèles hybrides rechargeables. Près de la moitié même.
C’est d’ailleurs BYD qui a mis sur le marché la première voiture hybride rechargeable au monde : la F3 DM en 2008. DM pour Dual Motor, un terme qui désigne aujourd’hui encore les modèles du constructeur chinois, avec la quatrième génération de la technologie nommée DM-i pour plus “économiques” et DM-p pour les plus performantes. Le marché européen s’apprête d’ailleurs à accueillir le Seal U DM-i.
Pour cette quatrième génération, BYD a ouvert la voie d’une nouvelle vision de la technologie : le moteur électrique est plus puissant que le moteur thermique, et il devient la source principale de propulsion. Le moteur essence devient le moteur d’appoint et la batterie plus imposante permet d’atteindre des autonomies de plus de 100 km, voire de 150 km. Nous ne sommes plus très loin du prolongateur d’autonomie.
La cinquième génération d’hybrides rechargeables BYD apparaîtra dans les prochains mois, et le constructeur promet des consommations en baisse et une autonomie en hausse. L’objectif en matière de consommation est de passer sous les 3,0 l/100 km. Pour référence, la dernière Seal DM-i est homologuée à 4,8 l/100 km en Chine.
Question autonomie, la cible semble être mise sur les 2000 km, avec réservoir plein et batterie chargée s’entend. Les meilleurs PHEV du marché chinois approchent aujourd’hui les 1400 km (1370 km pour une Geely Galaxy L6).
En parallèle de cette évolution des hybrides rechargeables, BYD prépare aussi celle de ses modèles électriques. La plateforme ePlatform 30 deviendra bientôt ePlatform 4.0. Les principaux changements concerneront la réduction des coûts, de la masse et de l’efficience.
C’est quoi l’intérêt?
27 ans que le GIEC demande d’arrêter d’émettre du CO2, j’ai du mal à identifier quels mots les promoteurs des thermiques hybrides n’ont pas compris.
Vu de France la formule n’a pas l’air très utile mais peut-être qu’en Chine ça a du sens. Ceci dit j’aurais apprécié avoir autour de 150km d’autonomie électrique sur mon PHEV, même si j’arrive déjà à faire environ 70% de mes trajets en tout électrique.
C’est pas les marques françaises qui proposeront ça 🤭
C’est sûr que sur le marché chinois, cette BYD hybride peut vraiment intéresser tous ceux qui travaillent à Shangaï et qui ont leur famille à l’intérieur des terres. Plus besoin de se prendre la tête niveau autonomie. Cela explique le pourquoi du marché hybride florissant en Chine, vaste territoire mais travail mieux payé sur la côte.
Complètement inutile. Encore un bide à venir.