McLaren Artura Spider

Suite logique dans le développement du produit, la McLaren Artura devient Spider. Elle en profite pour gagner en puissance.

La McLaren Artura représente les premiers pas de Woking vers son avenir. S’il apparaît que l’électrification vient davantage en renfort pour atteindre des niveaux de puissance plus élevés, elle permet aussi de réduire son empreinte écologique en roulant. Et il sera désormais possible de profiter du sifflement de sa machine électrique au grand air.

Car on retrouve toujours dans le dos des deux passagers le tandem hybride composé d’un V6 3,0 l biturbo et d’un moteur électrique installé dans la boîte à double embrayage. Si la puissance de ce dernier n’évolue pas (95 ch), le V6 gagne 19 ch. La McLaren Artura promet désormais un total de 700 ch pour 720 Nm de couple. Le 0-100 km/h s’exécute en 3,0 s, alors que la vitesse de pointe culmine toujours à 330 km/h.

Une McLaren Artura Spider sans malus

Comme de coutume, l’ingénierie McLaren permet quelques prouesses. Et c’est notamment le cas au niveau de la structure, qui ne reçoit visiblement que très peu de renforts. Résultat : l’Artura Spider n’avoue que 62 kg de plus sur la balance, pour atteindre une masse totale de 1 475 kg. Non seulement le surpoids est maîtrisé, mais la masse totale est un vent de fraîcheur dans le monde des enclumes modernes. Voilà qui séduira assurément la municipalité de Paris.

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Rappelons que, le plus important d’ailleurs, la McLaren Artura Spider conserve sa batterie de 7,4 kWh de capacité utile, lui permettant de rouler jusqu’à 33 km sans réveiller le biturbo. Et cela permet aussi d’endormir l’administration, puisque le Spider est désormais crédité de 108 g/km pour 4,8 l/100 km grâce à la norme WLTP. Ce qui lui évite tout malus écologique et au poids.