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C’est une actualité à côté de laquelle vous n’avez pas pu passer : ce mercredi 28 mai 2025, les députés ont voté dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale la suppression des ZFE. Invitée à l’occasion de l’émission Questions politiques sur France inter, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a fait part de son agacement à propos de cette décision.
Le vote du 28 mai à l’Assemblée nationale a mis fin au dispositif des zones à faibles émissions (ZFE), instaurées pour limiter l’accès des véhicules les plus polluants aux centres urbains. Ce tournant a été rendu possible par une étrange coalition de députés issus du RN (Rassemblement National), des LR (Les Républicains), de LFI (La France Insoumise) et même de quelques membres de la majorité présidentielle. Une « alliance de circonstance » dénoncée par la ministre de la Transition écologique.
Pour Agnès Pannier-Runacher, cette décision constitue un « renoncement politique » face à une urgence de santé publique. Invitée de l’émission Questions politiques sur France Inter, elle a rappelé que la pollution de l’air provoque chaque année des dizaines de milliers de décès prématurés en France et que le problème est encore loin d’être réglé. La ministre a exprimé sa colère face à ce qu’elle qualifie de « lâcheté » de la part des députés, accusés de fermer les yeux sur les enjeux sanitaires majeurs liés à la qualité de l’air.
« J’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale » a-t-elle dit avant de pointer du doigt une forme de démagogie dans les arguments avancés par certains élus. Selon elle, faire croire aux Français qu’ils seraient bannis des grandes villes parce qu’ils conduisent un vieux véhicule relève de l’intox. Elle rappelle qu’un grand nombre d’exemptions permettaient déjà aux véhicules non conformes de circuler ponctuellement dans les ZFE : rendez-vous médicaux, horaires décalés, week-ends, etc.
À lire aussiAssouplissement des normes CO2 en 2025 : le Conseil européen donne son feu vertLa ministre n’a pas manqué de souligner les contradictions de certains partis. Elle a notamment visé LFI, qui compterait de nombreux députés élus dans des villes concernées par les ZFE. Le vote contre ces zones serait, selon elle, davantage motivé par « des considérations électoralistes » que par « une réelle volonté de justice sociale ou écologique ». Enfin, elle a défendu le bilan du gouvernement en matière de transition écologique en rappelant que le budget dédié à l’écologie a doublé depuis 2017.
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