Galaxy : encore une nouvelle marque pour le futur électrique de Geely

La galaxie des marques de Geely est déjà particulièrement peuplée et l’on a un peu de mal à distinguer le rôle de chaque entité. Entre les marques (Geely, Livan, Lynk&Co, Zeekr, Radar, Farizon pour ne citer que la partie 100% chinoise), et la multiplication des modèles qui partagent le même nom avec des familles plus ou moins complètes qui se recouvrent parfois (Emgrand, Boyue, Binyue…) il y a aussi les sous-marques.

Nous connaissions déjà Geometry, voici Galaxy. À Geometry l’électrique plutôt en entrée de gamme, à Galaxy le plus haut de gamme. Mais moins haut que Zeekr… Pour ceux qui suivent encore, cette nouvelle marque doit globalement se positionner face à la série « marine » de BYD (navires en PHEV, animaux en électrique).

7 modèles en 3 ans

Pour le lancement de cette marque, dont le logo est étroitement dérivé de celui de Geely, le constructeur chinois annonce d’emblée sept véhicules. En hybride rechargeable, on nous promet les berlines L5, L6 et les SUV L7, L9. En électrique, les berlines E6 et E8 et le SUV E7. Les L6 et L7 doivent sortir dès cette année, tout comme la E8 préfigurée par un concept baptisé Light. L6, E6 et E7 arriveront en 2024, et le gros SUV L9 en 2025.

Le tout premier véhicule sera le SUV L7 hybride rechargeable. Il est habillé d’un dessin parfaitement dans l’air du temps avec son bandeau avant (mais sans feux continus), ses phares cachés en partie basse, son bandeau de feux arrière qui intègre le nom de la marque en toutes lettres et non le logo…

À bien y regarder, on verra néanmoins que ce Galaxy L7 est en fait fortement basé sur le Geely Boyue L (mêmes portes et vitrages). L’intérieur semble plus riche que le modèle dont il dérive, grâce notamment au grand écran face au passager, qui permet d’orienter l’écran central vers le conducteur. La console centrale est totalement dépouillée, avec la commande de transmission qui migre, autre tendance du moment, vers la colonne de direction.

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Les écrans sont pilotés par le nouveau système Galaxy N-Operating System avec processeur Qualcomm Snapdragon 8155. Il s’agit du premier véhicule à donner accès au réseau de satellites déployés par la filiale spatiale de Geely, Geespace, qui permet un positionnement « au centimètre » pour la conduite autonome avancée. Conduite autonome dont ne dispose pas pour le moment le L7 qui se limite au classique « niveau 2 ».

Pour la partie mécanique, on retrouve la dernière génération de motorisation hybride rechargeable DHT (transmission 3 rapports Dedicated Hybrid Transmission) de Geely et sa filiale NordThor, avec le 3 cylindres 1.5 Turbo de 110 kW / 150 ch. Pas de détails sur la partie électrique pour le moment, puisque Geely parle surtout des performances : autonomie totale de 1370 km, 0 à 100 km/h en 7,5 s et vitesse maximale de 200 km/h.

Sur le Xingyue L, cette mécanique dispose d’un moteur électrique de 107 kW et d’une batterie de 41,2 kWh permettant plus de 200 km d’autonomie en cycle WLTP… Comme la plupart des récents PHEV nés en Chine, le DHT de Geely donne principalement la priorité au roulage en électrique, le moteur thermique venant en complément, et non l’inverse.

Une berline pour attaquer l’électrique

Pour le premier modèle électrique de sa nouvelle « marque », Geely a choisi une berline. Il s’agira de l’E8, qui sera lancée au quatrième trimestre. Elle n’est pour l’heure que préfigurée par le concept Light. C’est une grande berline de près de 5 mètres de long, qui adoptera des portes classiques en série et se passera du drone intégré à l’arrière.

Pour le reste, le design est très proche de la version définitive. L’intérieur est un peu plus éloigné, mais on devrait néanmoins retrouver le grand bandeau d’écrans, plus simplement constitué de 2 ou 3 écrans sous une glace unique. Les commandes tactiles sous le bandeau décor pourraient être de la partie, puisque Geely a déjà adopté ce genre de fonctionnalité sur d’autres modèles.