Alpine offrira une descendante électrique à sa populaire A110. La berlinette sera au centre d’une gamme plus large.
Depuis son retour avec la nouvelle A110, Alpine a cherché à devenir une marque essentiellement sportive. Malgré l’arrivée de nouveaux modèles, dont un SUV électrique, le constructeur ne changera pas sa philosophie.
« Alpine fera des voitures de sport, quoi qu’il arrive », a déclaré Laurent Rossi, le PDG d’Alpine. « C’est la valeur centrale de la proposition. La marque est née de la compétition, faite par des compétiteurs pour des compétiteurs de cœur. »
« Nous devons avoir au moins une voiture de sport pour justifier cela, sans quoi c’est une fausse proposition. Il y aura toujours au moins une voiture de sport, c’est comme un sous-entendu. »
Rossi précise la philosophie d’Alpine pour la nouvelle A110. La future sportive électrique reprendra la plateforme des autres modèles, mais la firme lui offrira un traitement particulier : « Nous espérons préserver l’ADN de l’A110. »
À lire aussi Alpine A110 hybride éthanol : Laboratoire extrême à la dieppoise« Elle pourrait être différente des autres voitures, bien qu’elle en partage la plateforme. Il n’y a rien de plus similaire que deux voitures électriques aujourd’hui. La même plateforme, la même puissance électrique, distribuée aux quatre roues si vous êtes chanceux, et c’est surtout de l’affinage pour la puissance des moteurs. »
« Mais vous conservez des avantages en termes de dynamique et d’agilité du châssis si vous utilisez de l’aluminium et non de l’acier. Notre ambition est de conserver les caractéristiques et l’ADN de l’A110 intacts, différents des autres en tant qu’avantage compétitif. »
Des détails sur le partenariat entre Alpine et Lotus
Comme prévu, la future A110 partagera sa plateforme avec la Lotus Type 135. Les deux sportives profiteront du partenariat entre Alpine et Lotus. Les deux marques discutent « des caractéristiques des voitures que nous voulons produire, et des solutions que nous appliquerons pour les produire. »
« Lotus et nous partageons la même préoccupation, qui est de faire des voitures de sport légères et agiles, bien que l’on doive ajouter du poids et l’électrification. »
« Il est normal de penser à ces défis ensemble, au moins en amont. Nous verrons si nous nous associons, mais de toute évidence, nous partageons les mêmes problèmes et les mêmes opportunités. »
c’est des bonne nouvelle en terme de procédure de conception, mais c’est a moitié rageant de savoir que l’actuelle A110 aurais pus être sur une base de Exige S3… (ce qui en aurait fait la meilleur voiture français de l’histoire, et de loin)
Et que c’est uniquement après le passage (plus ou moins forcé a l’electrique) qu’ils se sorte vraiment les doigt du *** pour proposé les performance maximal possible de la techologie…
et ce n’est pas un cas isolé malheureusement
Historiquement, on se souvient que les liens entre Lotus et Alpine remontent au début des années 1960 lorsque Jean Rédélé a décidé d’aller au Mans avec une machine à moteur central, Lotus fournissant en particulier des éléments de trains et de freinage.
Les deux constructeurs s’appréciaient au point que Chapman a fini par utiliser des composants Renault, validés par Alpine pour certaines de ses voitures (l’Europa en particulier).
C’est une forme de retour à la source, une démarche qui avait échoué avec Caterham.
Faudrait savoir: c’est « Elle pourrait être différente des autres voitures (Alpine), bien qu’elle en partage la plateforme » ou c’est « la future A110 partagera sa plateforme avec la Lotus Type 135?.