Pour ses clients qui jugent encore insupportable de patienter trois minutes pour procéder à l'échange de leur batterie, Nio propose une nouvelle fonction. Avec l'Auto Swap, le conducteur peut vaquer à ses occupations pendant que sa voiture change de batterie.
Lancé en 2018, le système d’échange de batterie reste au cœur de la stratégie de Nio, qui multiplie à présent les partenariats en vue d’en faire un véritable standard de l’industrie automobile chinoise.
On compte désormais plus de 2400 stations en Chine et une quarantaine en Europe à ce jour. Mais de 2018 à 2024, le constructeur ne s’est pas contenté de multiplier les installations. Il a aussi sérieusement amélioré sa technologie et installe à présent sa quatrième génération de stations, capable de procéder à un échange en trois minutes, et de s’accommoder de différents formats et types de batteries, ouvrant la porte aux récents partenariats.
Cette quatrième génération est également bardée de capteurs (caméra, lidars…) et elle est entièrement connectée. Ce qui permet à présent une intégration à la dernière génération de son système de conduite semi-autonome NOP+. De quoi enrichir encore l’expérience client autour de l’échange de batterie, avec la fonction “Auto Swap”.
À lire aussi Témoignage – Après sa Tesla, Yannick a opté pour une Nio ET7 avec échange de batterie !Il suffit dorénavant de stationner son véhicule sur les places dédiées autour d’une station d’échange, d’activer la fonction et l’on peut quitter le véhicule. Puisque la majorité des stations sont implantées en ville, on pourra effectuer d’autres tâches (courses, rendez-vous…) pendant que la voiture procède seule à l’échange de batterie lors d’un créneau disponible en fonction de la file d’attente et de la disponibilité des batteries de différentes capacités.
Le système Auto Swap n’est pas encore proposé en Europe, tout comme la possibilité d’échanger une batterie contre une autre de capacité différente.
Le pire système, déjà évoqué plus bas par @Marauder78 car :
– multiplie nos besoins en matières premières pour produire plus de batterie que de véhicule !
– écologiquement incompréhensible si l’on cherche à conserver une mobilité individuelle avec le plus faible impact.
– abonnement (coût) supplémentaire.
– les propriétaires ne pourront pas bichonner leur batterie, ils auront ce qu’ils auront… c’est pas le pire, mais bof.
– standardisation obligatoire des batteries/connecteurs ce qui sera un frein au progrès alors que nous ne sommes qu’au début de la courbe d’évolution.
– « usine à gaz », multiplication des opérations mécaniques, donc des risques de pannes et/ou problèmes de montage/remontage/connectique.
– gain de temps, 5 ou 10 minutes par rapport à la supercharge d’une routière…
– aujourd’hui des professionnels comme des taxis travaillent (et beaucoup mieux) avec des VE qui effectuent des kilométrages mensuels indécents, qui a des besoins supérieurs à eux ?
– faux gains, on doit rester dans la voiture ou à immédiate proximité, donc on reste captif alors que cela prend 3 secondes à brancher son véhicule en autocharge et on fait autre chose en temps masqué.
Tout ça pour ça ?!
J’y vois encore les réflexes d’homothermicus. N’ayez pas peur !
Sans même parler des évolutions futures : la courbe de progression est énorme, comparez les caractéristiques des véhicules en 2014 et ceux d’aujourd’hui. Les routières actuelles traversent déjà l’Europe sans problème avec un niveau de performance énergétique sans égale, un confort royal et un temps de trajet réaliste (on les connaît les aficionados des 800 bornes sans arrêt qui finissent dans l’arrière d’un camion au petit matin sur l’A6).
Et si vous ne pouvez pas recharger chez vous (c’est un vrai problème), il existe le droit à la prise dans les immeubles collectifs, faire pression sur les élus/législateur pour multiplier les points de recharges lents pour la nuit principalement (pas cher et simple à mettre en œuvre, depuis les poteaux électriques et d’éclairage urbain, …) car 95% du temps, une voiture est en stationnement. C’est là que l’effort doit être fait, pas dans des solutions aussi contre-productives que le swap de batterie avec toutes les contraintes déjà mentionnées.
Aucun intérêt, cela demande des investissements gigantesques. Cela ne fonctionnera jamais aux US et au fur et à mesure avec l’augmentation de l’autonomie des batteries et la vitesse de rechargement cette technologie n’a aucun intérêt comme l’hydrogène. En plus on récupère la batterie d’un autre utilisateur et le coût de location est important. Autant se consacrer sur la multiplication des stations de recharge.
Je continue de trouver le concept intéressant. Cependant, j’aimerais connaître le nombre de batteries nécessaires par véhicule pour que ça fonctionne. Du point de vue matériaux, c’est certainement pas terrible. Est-ce que la capacité à stocker l’énergie en temps masqué permet un bilan positif ?
🤔💭