Les difficultés de Volkswagen sur l’électrique s’aggravent. En raison de la baisse des commandes, le constructeur allemand prévoit de nouveaux licenciements. L’arrêt total de la production de l’ID.3 au sein de l’usine de Dresde est à l’ordre du jour.

Volkswagen pourrait mettre fin à la production de l’ID.3 à Dresde

Volkswagen ne s’en sortirait pas sur l’électrique. C’est une petite musique qui revient de plus en plus régulièrement et cela semble se confirmer. La marque allemande est touchée de plein fouet par une importante crise. La production sur les voitures électriques est régulièrement stoppée. Si les chiffres des livraisons sur les trois premiers trimestres sont satisfaisants (531 500 modèles livrés sur les neuf premiers mois de l’année), les prévisions à venir inquiètent la direction du groupe.

Les commandes ont effectivement baissé de 50 %. 269 personnes ont déjà été licenciées au sein de l’usine géante de Zwickau en Allemagne. Sur le plus grand site de production européen de voitures électriques du constructeur, d’autres emplois sont menacés. Selon Automobilwoche, Volkswagen devrait même arrêter la production de l’ID.3 dans son usine de Dresde.

Le groupe allemand accuse le marché

Le ralentissement de la demande sur les véhicules électriques a également entraîné le non-renouvellement de nombreux contrats d’intérimaires. Et l’année 2024 s’annonce compliquée. Les employés du groupe ont déjà de quoi s’inquiéter. La fin progressive des subventions sur les voitures électriques en Allemagne, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt sont les trois éléments principaux qui peuvent expliquer cette mauvaise situation.

À lire aussi Volkswagen donne une date pour sa voiture électrique à 20 000 euros

Les énormes investissements du groupe pour convertir ses usines à l’électrique ont un impact sur les finances de l’entreprise. En parallèle, le constructeur allemand retarde aussi certains projets de construction. Notamment celui d’une quatrième usine de batteries pour les véhicules électriques. Une décision motivée par « la lenteur de la montée en puissance du marché des modèles électriques en Europe » selon Oliver Blume, le PDG du groupe allemand.