Nous vous l’avions annoncé l’année dernière : la Turquie veut créer une marque nationale de voitures électriques. Le projet tient toujours la route puisque le gouvernement a révélé récemment de nouvelles informations à son sujet.
« Nous développons une voiture électrique qui pourra facilement rivaliser avec la concurrence » a déclaré le ministre de l’Industrie, Mustafa Varank. « Nous ne considérons pas cela comme un projet automobile. Il s’agit d’un projet technologique qui transformera l’ensemble de l’industrie automobile du pays et renforcera sa compétitivité dans le monde entier ». Selon Varank, le projet avance bien et se déroule comme prévu. Un prototype devrait être présenté à la fin de cette année. Il précise toutefois que les premiers exemplaires ne sortiront des chaînes de montage qu’en 2022 alors que l’année dernière, il tablait sur 2021.
La première phase du projet prévoit maintenant l’introduction de cinq modèles au cours des 15 prochaines années. C’est deux de plus qu’annoncé il y a un an. On ne sait pas encore dans quel segment de marché la première voiture électrique turque se positionnera. Varank a souligné que l’accent était mis sur « un prix globalement compétitif », en précisant quand même que le premier modèle aurait une autonomie de 500 km. A priori il ne devrait donc pas s’agir d’une citadine.
La Turquie compte plusieurs usines de construction de véhicules et dispose donc d’un certain savoir-faire dans le domaine. Mais il s’agissait jusqu’à présent de marques étrangères. Le ministre a tenu à rappeler que ce projet « national » n’était pas développé par l’Etat turc mais par un consortium d’entreprises privées locales. Il est toutefois clairement soutenu par le gouvernement.
Parmi les cinq partenaires industriels de la nouvelle marque, deux ont déjà une expérience dans la construction automobile : le groupe Anadolu fabrique depuis des décennies des camionnettes, des pickups et des bus pour Isuzu. Quant à la société turco-qatarie BMC, elle est l’un des principaux fabricants de véhicules utilitaires de Turquie. Turkcell, le plus important opérateur de téléphonie du pays, la holding Zorlu et le groupe Kok apportent leur soutien financier.
La société, dénommée Turkey’s Automobile Initiative Group est dirigée par Mehmet Gürcan Karakas, un ancien manager de l’équipementier Bosch où il était responsable du département des motorisations électriques.
Pour développer le premier prototype, Karakas dispose d’une équipe de 40 ingénieurs, designers et techniciens. A la fin de l’année, ils devraient être 300.
qu’ils le fassent , c’est la loi du marché qui montrera si leur projet est viable ou pas !
Faut pas être rageus les gars, les turcs reviennent tout simplement.
Après une pause de 100-200 ans, légalité, la paix reviendra, depuis 70 ans on a eu que des massacres, guerres non égal comme Iraq, Syrie, Libye etc.. Famine en Afrique, volé ses mines d’or….
Et bien ça va être beau !
Déjà leur fabrication sous marque Far en électroménager (conformant,Darty ..) c’est pas terrible en fiabilité, alors des VEs .
J’attends avec impatiente le résultat !
note : renault y a fabriqué sa fluence a bursa pour finalement ne donner aucune suite (version gen1 seulement).
On peut comprendre que les articles consacrés à ces futurs VE soient très élogieux, quand on sait le sort réservé aux journalistes qui ont le tort d’émettre ne serait ce qu’un commentaire désobligeant…
Bonne chance à nos voisins d’à côté de l’UE qui sont capables de très bien faire dans tous les domaines. Beaucoup de produits commercialisés en France sous diverses marques à consonance française ou allemande viennent en fait de Turquie. Tout particulièrement dans le bâtiment, le second œuvre, les aménagements intérieurs etc.
Et puis, héhé, des VE turcs, il y en a déjà eu…. Vous vous souvenez de la FluenZE? :-)
Nos « vieux véhicules » Peugeot, Renault, Citroën partaient autrefois en Turquie finir leur vie. Bientôt, avec l’entrée souhaitable de la Turquie dans l’Union européenne, même si ce sujet divise les états membres, nous aurons la possibilité d’acheter leurs VE à des tarifs « attractifs ». Bien !? Ou pas ?! L’autonomie de 500 km, annoncée, me plaît bien, surtout s’ils développent un VE pratique du type monospace / ludospace / minibus. Si cela est pour faire une nième berline comme tous les autres constructeurs, bof … Osez ! Démarquez-vous !