Stellantis vient d’annoncer un investissement dans une société française spécialisée dans les batteries sodium-ion. Cette technologie qui ne contient ni lithium ni cobalt intéresse de plus en plus de constructeurs automobiles.

Les technologies sodium-ion intéressent aussi Stellantis

Le géant Stellantis vient d’officialiser sa prise de participation en tant « qu’investisseur stratégique » dans Tiamat. Cette entreprise basée en France est spécialisée dans les batteries sodium-ion, des technologies bon marché qui pourraient permettre de réduire le coût des voitures électriques. D’autres constructeurs s’y intéressent aussi de très près. C’est le cas de BYD et de JAC qui vient justement de sortir le tout premier modèle électrique de série avec ce type de batterie, la JAC Yiwei EV.

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Stellantis entend bien prendre sa part sur ce marché naissant. Tiamat est une entreprise reconnue dans le domaine des technologies sodium-ion. Selon Ned Curic, en charge de l’ingénierie et des technologies au sein du groupe automobile, « l’exploration de nouvelles options pour des batteries plus durables et abordables utilisant des matières premières largement disponibles est un élément clé de nos ambitions dans le cadre du plan stratégique Dare Forward 2030 ».

Objectif : fabriquer des voitures électriques plus abordables

Les consommateurs attendent avec impatience l’arrivée de modèles électriques plus abordables. Certains constructeurs avancent déjà bien dans cette direction : Renault avec sa Twingo électrique ou encore Volkswagen et son ID.1, promises sous la barre des 20 000 euros. Les technologies sodium-ion doivent justement permettre aux marques de commercialiser des modèles moins onéreux. En parallèle, Stellantis travaille aussi sur les batteries à électrolyte solide et la chimie lithium-soufre.

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Comme l’explique le géant de l’automobile, Tiamat est une entreprise dérivée du CNRS français. Elle exploite les meilleures innovations du centre de recherche. Pour équiper ses futurs véhicules électriques, Stellantis précise qu’une usine de batteries sodium-ion pourrait voir le jour en France d’ici quelques années.